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Mise en œuvre des réformes gestionnaires de l’OMS PDF Imprimer

Programmes et définition des priorités

Le soutien apporté aux États Membres demeure au centre de l’action de l’OMS. Les phases initiales de l’élaboration du budget programme 2018-2019 ont été mises en route en étroite collaboration avec les États Membres dans le cadre d’une approche de planification ascendante. Un exercice préliminaire de planification des ressources humaines a été conduit dans la Région afin de guider l’élaboration du budget programme sur la base des besoins réels. Les réseaux de catégories et de secteurs de programme ont soutenu l’exercice de planification de façon proactive en fournissant des orientations et des retours d’information aux bureaux de pays, et en encourageant une planification programmatique transversale alignée sur les ODD. De ce fait, environ deux tiers du budget de la Région pour les programmes de base ont été alloués aux bureaux de pays, ce qui constitue l’une des proportions les plus élevées parmi toutes les régions.

La conclusion de l’examen à mi-parcours a révélé que 76 % des résultats escomptés étaient en voie d’être atteints d’ici la fin de la période biennale, malgré les difficultés financières et les conflits dans plusieurs pays. De même que pour la planification du budget programme, les réseaux de catégories et de secteurs de programme ont joué un rôle essentiel en garantissant que les réalisations et les défis au niveau national soient pris en compte dans les rapports de progrès régionaux et dans l’ajustement à donner aux orientations du programme.

En décembre 2016, un groupe régional permanent chargé des évaluations a été créé avec pour objectif de faciliter la mise en œuvre des politiques d’évaluation mondiale, et d’établir une culture de l’évaluation et de l’apprentissage institutionnel dans la Région. À la suite de sa première retraite, la vision, la mission et le champ d’action du groupe ont été définis, et un projet de plan d’action a été préparé.

Les ressources humaines demeurent l’investissement principal de l’Organisation dans le soutien apporté aux États Membres. Les activités portant sur le renforcement des capacités des personnels en matière de gestion fondée sur les résultats, de gestion des programmes et des domaines associés ont été rétablies en 2016. Un travail mené en étroite collaboration avec l’équipe des ressources humaines a conduit à l’intégration d’un aperçu du cycle de gestion fondée sur les résultats dans le programme régional pour les membres du personnel nouvellement recrutés. Davantage d’activités pour le renforcement des capacités sont prévues dans le futur. Elles se concentreront sur les personnels des bureaux de pays.

Dans le cadre de l’intensification du soutien aux bureaux de pays, un réseau régional de gestion des programmes pour les points focaux a été mis sur pied afin d’améliorer la coordination de la gestion des programmes et des exercices associés à travers la Région. Ce réseau a joué un rôle clé dans l’amélioration du suivi et de la notification obligatoires pendant les examens à mi-parcours. Un nouvel outil d’informatique décisionnelle a été lancé. Il génère une large gamme d’informations visant à orienter la prise de décision, notamment plusieurs tableaux de bord pour l’amélioration du suivi de la mise en œuvre des programmes.

Gouvernance

Des réunions de haut niveau des ministres et des représentants des États Membres et des missions permanentes à Genève sont de nouveau été organisées en amont des réunions de l’Assemblée mondiale de la Santé et du Conseil exécutif. Elles ont fourni une occasion parfaite de discuter, avec les ministres de la santé et les hauts responsables gouvernementaux, des progrès réalisés dans la gestion des priorités principales depuis les premières réunions. Ces dernières ont eu un impact positif sur le renforcement de l’engagement des États Membres dans les discussions sur la santé et les réformes de l’OMS menées à l’échelle mondiale. Les réunions d’information quotidiennes durant la session du Conseil exécutif et l’Assemblée mondiale de la Santé ont fourni d’autres opportunités aux États Membres de la Région d’interagir et de convenir des positions communes à adopter dans les discussions sur les sujets d’importance pour la Région.

Lors de sa soixante-troisième session en octobre 2016, le Comité régional a adopté plusieurs amendements à son Règlement intérieur. Ceux-ci portaient sur le code de conduite pour la désignation du Directeur régional ; l’élection du Bureau ; la création d’un Sous-comité du Programme ; et l’identification d’un processus pour la désignation des membres du Conseil exécutif ainsi que la désignation d’un pays de la Région à la fonction de Président et d’autres membres élus du Bureau de l’Assemblée mondiale de la Santé. Ces amendements sont conformes à la réforme de la gouvernance mondiale et reflètent les efforts d’harmonisation des procédures dans l’ensemble de l’Organisation.

Gestion

Le Bureau régional a continué de mettre au point des instruments essentiels en vue de l’amélioration des processus de réformes de l’OMS, en mettant tout particulièrement l’accent sur les réformes gestionnaires, et a travaillé en étroite collaboration avec tous les autres niveaux de l’Organisation dans le but d’atteindre les objectifs listés dans le douzième Programme général de travail. Il a aussi continué d’œuvrer à l’amélioration des capacités de planification, de prévision, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation afin d’utiliser et de distribuer les ressources limitées de façon plus efficace.

Les mesures gestionnaires associées au processus de réforme de l’OMS décidées par le Directeur régional concernant la mobilité et le roulement du personnel, la gestion des services du personnel et la planification et la gestion des ressources humaines se sont poursuivies La responsabilisation et le contrôle ont continué de constituer le cœur des efforts d’amélioration, l’accent étant mis sur les domaines concernés par la vérification de la conformité qui ont été mentionnés à plusieurs reprises au cours d’observations issues de vérification internes et externes les années passées : la coopération financière directe, la mise en œuvre directe, les ordres d’achat sur le compte d’avance, les inventaires de stocks et les arrangements contractuels avec les personnes qui ne sont pas membres du personnel. L’utilisation de tableaux de conformité mensuels tout au long de l’année a permis de sensibiliser davantage les personnels de toute la Région, ainsi que d’augmenter leurs capacités en matière de questions administratives clés. Les activités visaient à gérer les risques financiers et administratifs de façon efficace, à améliorer le cadre de contrôle interne, à réduire le nombre d’observations issues de vérifications à un minimum, et de clôturer les observations issues de vérifications exceptionnelles en temps voulu. En 2016, toutes les vérifications se sont conclues par des notations satisfaisantes ou partiellement satisfaisantes, démontrant une amélioration continue des contrôles, ainsi qu’un engagement profond en faveur d’une tolérance zéro à la non-conformité dans la Région.

L’OMS continuera de s’attaquer aux principaux défis, incluant notamment la nécessité de renforcer les capacités afin d'aider les États Membres à rester alignés sur les besoins changeants ; de renforcer les perspectives au niveau des pays en matière de réponse aux situations d'urgence aiguës et prolongées ; d'envisager un déploiement et une mise en œuvre selon le principe des mesures « sans regrets » ; et d'apporter en permanence des améliorations en matière de responsabilisation et de contrôle, intégrés dans les cadres réglementaires.

 
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Universal Health CoverageLa couverture sanitaire universelle vise à ce que chacun obtienne les services de santé dont il a besoin sans risque de connaître des difficultés financières lors du paiement des ces services. Afin de pouvoir réaliser la couverture sanitaire universelle, les pays doivent disposer de systèmes de santé solides, efficaces et bien gérés, répondant aux besoins sanitaires prioritaires par le biais de soins intégrés et centrés sur la personne et d'un système de financement des services de santé afin que les personnes ne soient pas en proie à des difficultés financières en raison de leur utilisation de ces services

La couverture sanitaire universelle a un impact direct sur la santé de la population. L'accès aux services de santé permet aux individus d'être plus productifs et de contribuer activement au bien-être de leurs familles et communautés. Elle permet également aux enfants de se rendre à l’école et d’apprendre. Parallèlement, la protection contre le risque financier évite que les dépenses de santé directes ne réduisent les malades à la pauvreté lorsqu'ils doivent payer directement pour les services de santé. La couverture sanitaire universelle constitue ainsi une composante essentielle du développement durable et de la réduction de la pauvreté et représente également un élément crucial dans tout effort visant à réduire les inégalités sociales. La couverture sanitaire universelle caractérise véritablement l'engagement d'un gouvernement à améliorer le bien-être de l'ensemble de ses citoyens.

La couverture sanitaire universelle s’appuie fermement sur la Constitution de 1948 de l'OMS qui déclare que la santé constitue un droit fondamental de tout être humain, ainsi que sur le programme de la santé pour tous établi par la Déclaration d’Alma-Ata en 1978. L’équité est absolument primordiale.

Cadre d'action pour la promotion de la couverture sanitaire universelle dans la Région de la Méditerranée orientale

Constitution de l'Organisation mondiale de la Santé

Aide-mémoire pour la couverture sanitaire universelle

 
Mettre en œuvre les réformes gestionnaires de l’OMS PDF Imprimer

Programmes et définition des priorités

Les phases d’élaboration finales du Budget programme 2018-2019 ont été menées au moyen de la planification ascendante en étroite collaboration avec les États Membres, et l’exercice de planification opérationnelle 2017 a été conduit sur la base des priorités identifiées. Cet exercice de planification conjointe s’est conclu par des réunions en face-à-face au Caire afin de garantir une meilleure harmonisation des plans, une définition plus précise des rôles et des responsabilités aux deux niveaux de l’OMS, ainsi que l’incorporation d’une approche de gestion des risques.

La planification opérationnelle pour l’exercice 2018-2019 a également été guidée par la Feuille de route pour l’action de l’OMS dans la Région de la Méditerranée orientale 2017-2021 en tant que plan stratégique quinquennal pour l’OMS dans la Région. La feuille de route traduit les engagements mondiaux et régionaux, notamment le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et le Programme de réforme de l’OMS, en un ensemble d’actions stratégiques visant à guider l’action de l’OMS menée en collaboration avec les États Membres dans la Région. Dans le cadre du Programme de développement durable, le Bureau régional a lancé une initiative ayant pour objectif de renforcer l’action transversale au niveau régional en faisant la promotion de nouveaux moyens de collaboration technique. Les enseignements tirés de l’approche régionale seront incorporés au niveau des pays au cours du prochain cycle de planification, de façon à encourager la collaboration intersectorielle nécessaire pour atteindre les cibles liées à la santé des Objectifs de développement durable.

En 2017, un plus grand pouvoir a été accordé aux responsables des centres budgétaires pour la gestion des financements flexibles privés dédiés aux activités prioritaires, afin de permettre l’utilisation de ces fonds en temps voulu, notamment dans les bureaux de pays. Un examen mené à la fin de l’exercice a montré que 77 % des produits attendus étaient pleinement obtenus, et que les contributions de la Région étaient intégrées aux résultats escomptés à l’échelle de l’Organisation qui font l’objet de rapports destinés aux États Membres. Afin de respecter les engagements institutionnels visant à mettre les pays au centre de l’action et à augmenter la transparence globale au niveau de l’Organisation, des informations clés portant sur les réalisations des pays et sur les questions budgétaires et financières ont été publiées en ligne, sur le portail du Budget programme de l’OMS. Les outils de suivi et de prise de décision ont inclus l’ajout de nouveaux tableaux de bord visant à contrôler le budget et l’utilisation des fonds, les progrès techniques et un certain nombre d’indicateurs de conformité essentiels.

La Région a apporté son concours à l’élaboration du treizième Programme général de travail ainsi qu’à son cadre de planification et de budgétisation, et a grandement contribué à améliorer les processus d’établissement des priorités et de planification associés.

Gouvernance

Des réunions de haut niveau des ministres et des représentants des États Membres et des missions permanentes à Genève se sont tenues en amont des réunions de l’Assemblée mondiale de la Santé et du Conseil exécutif. Elles constituent une occasion parfaite de discuter, avec les ministres de la Santé et les hauts responsables gouvernementaux, des progrès réalisés dans la gestion des priorités principales depuis les premières réunions. Ces dernières ont eu un impact positif sur le renforcement de l’engagement des États Membres dans les discussions sur la santé et les réformes de l’OMS menées à l’échelle mondiale. Les réunions d’information quotidiennes durant la session du Conseil exécutif et l’Assemblée mondiale de la Santé ont fourni d’autres opportunités aux États Membres de la Région d’interagir et de convenir des positions communes sur les sujets d’importance pour la Région.

Lors de sa soixante-quatrième session, qui s’est tenue à Islamabad en octobre 2017, le Comité régional a approuvé cinq résolutions liées aux priorités stratégiques régionales. En amont de la session, une journée de réunions techniques avait été organisée pour discuter des sujets actuels qui présentent un intérêt pour la Région.

Gestion

Le Bureau régional a continué de mettre au point des instruments essentiels en vue de l’amélioration des processus de réforme de l’OMS, en mettant tout particulièrement l’accent sur les réformes gestionnaires, et a travaillé en étroite collaboration avec les autres niveaux de l’Organisation dans le but de réaliser les objectifs listés dans le douzième Programme général de travail. Il a aussi continué d’œuvrer à l’amélioration des capacités de planification, de prévision, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation afin d’utiliser et de distribuer les ressources limitées de façon plus efficace.

Les mesures gestionnaires associées au processus de réforme de l’OMS décidées par le Directeur régional concernant la mobilité et le roulement du personnel, la gestion des services du personnel ainsi que la planification et la gestion des ressources humaines ont continué d’être prises. La redevabilité et le contrôle ont continué de constituer le cœur des efforts d’amélioration, l’accent étant mis sur les domaines concernés par la vérification de la conformité qui ont été mentionnés à plusieurs reprises au cours d’observations issues de vérification internes et externes les années passées, sur la coopération financière directe, la mise en œuvre directe, les ordres d’achat sur le compte d’avance, les inventaires de stocks et les arrangements contractuels avec les personnes qui ne sont pas membres du personnel. L’utilisation de tableaux de conformité mensuels tout au long de l’année a permis de sensibiliser davantage les personnels de toute la Région, ainsi que d’augmenter leurs capacités en matière de questions administratives clés. Les activités visaient à gérer les risques financiers et administratifs de façon efficace, à améliorer le cadre de contrôle interne, à réduire le nombre d’observations issues de vérifications à un minimum, et de clôturer les observations issues de vérifications exceptionnelles en temps voulu. En 2017, toutes les vérifications se sont conclues par des notations satisfaisantes ou partiellement satisfaisantes, démontrant une amélioration continue des contrôles, ainsi qu’un engagement profond en faveur d’une tolérance zéro à la non-conformité dans la Région.

L’OMS continuera de s’attaquer aux principaux défis, incluant notamment la nécessité de renforcer les capacités afin d'aider les États Membres à rester alignés sur les besoins changeants ; de renforcer les perspectives au niveau des pays en matière de réponse aux situations d'urgence aiguës et prolongées ; d'envisager un déploiement et une mise en œuvre selon le principe des mesures « sans regrets » ; et d’apporter en permanence des améliorations en matière de redevabilité et de contrôle, intégrés dans les cadres réglementaires.

 
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Global Task Force on Cholera Control (GTFCC)

WHO's work on cholera

Pandemic- and epidemic-prone diseases

International Health Regulations

Health emergencies

Interactive applications and databases

 
Launch of World Antibiotic Awareness Week 2018 PDF Imprimer

Launch of World Antibiotic Awareness Week 2018

13 November 2018 – World Antibiotic Awareness Week is taking place from 12 to 16 November 2018 in the Eastern Mediterranean Region, under the theme “Think Twice. Seek advice.”

The WHO Regional Office kicked off the Week, in collaboration with the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO), with a press conference on Monday 12 November 2018 at the Regional Office premises. The event aimed to highlight the immense problem of antimicrobial resistance as a threat to global health and encourage representatives from various media outlets and other professionals to continue raising awareness of the threat posed by antimicrobial resistance.

Dr Rana Hajjeh, Director of the Department of Communicable Disease Prevention and Control, WHO Regional Office, delivered opening remarks on behalf of Dr Ahmed Al-Mandhari, WHO Regional Director for the Eastern Mediterranean. Mr Nabil Gangi, FAO Deputy Regional Representative for the Near East and North Africa in June delivered remarks on behalf of his organization.

Dr Maha Talaat, WHO Regional Adviser for Antimicrobial Resistance, shared regional progress in implementing the “Global action plan on antimicrobial resistance”, and Friederike Mayen, Senior Livestock Development Officer, shared the animal health sector’s progress in preventing the spread of antimicrobial resistance following adoption of the multisectoral One Health approach.

Fourteen journalists won awards for the 2017 media competition. 

In addition, winners of WHO’s video for behavioural change competition came from Egypt, Jordan and Sudan. The objective of this initiative was to mobilize young people to raise awareness of antimicrobial resistance by building their capacity in identifying, prioritizing and changing behaviours that are driving antimicrobial resistance. The initiative included training on how to use smart phones to create video.

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World Antibiotic Awareness Week 2018 web site

 


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