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Introduction et points saillants du rapport PDF Imprimer

Le présent rapport fait le point de la situation dans la Région et présente les progrès accomplis, depuis que j’ai repris le poste de Directeur régional en février 2012, dans cinq domaines stratégiques : le renforcement des systèmes de santé en vue de la couverture universelle ; la santé de la mère et de l’enfant ; la sécurité sanitaire et les maladies transmissibles ; les maladies non transmissibles ; et la préparation aux situations d’urgence et l’organisation de la riposte. Ces domaines stratégiques ont été approuvés comme priorités par le Comité régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale lors de sa cinquante-neuvième session en octobre 2012.

À cette époque, la situation dans différents pays de la Région avait déjà un impact sur la santé des populations, mais nous ne pouvions pas imaginer l’ampleur de la crise humaine qui allait bientôt engloutir les vies de millions de personnes. Aujourd’hui, plus de la moitié des réfugiés dans le monde viennent de trois pays de notre région (Afghanistan, République arabe syrienne et Somalie) et sont accueillis par seulement quatre pays (République islamique d’Iran, Jordanie, Liban et Pakistan). La Région héberge le plus grand nombre de personnes déplacées dans leur propre pays du fait des conflits. Le préjudice causé à la santé humaine est catastrophique. À l’heure actuelle, la situation semble sans issue et tout laisse à penser que les crises vont continuer à sévir et que leur énorme impact sur la santé des pays affectés et voisins pourrait même s’aggraver.

Néanmoins, l’OMS et les États Membres, travaillant en collaboration interne et avec des partenaires, ont effectué des avancées majeures dans la Région en concentrant leurs efforts sur les cinq domaines clé où nous contribuons de façon positive au changement et posons les bases d’un développement continu en matière de santé.

En matière de renforcement des systèmes de santé, nous avons conduit un examen approfondi des éléments constitutifs des systèmes de santé des pays de la Région et nous sommes entendus sur sept priorités clés qu’il nous faudrait traiter ensemble au cours de cette période de cinq ans. Sur la base de cet examen, et en étroite consultation avec les États Membres, un profil de pays a été préparé pour chaque État Membre, prenant en compte les indicateurs, réalisations, forces, faiblesses et priorités d’action clés en matière de systèmes de santé. Une importante réalisation a été accomplie sur la voie de la couverture sanitaire universelle, avec l’élaboration d’un cadre d’action en vue de faire progresser la couverture sanitaire universelle dont de nombreux pays se servent dorénavant comme guide pour accélérer les progrès. Ce cadre constitue une feuille de route visant à garantir l’accès aux soins de santé à l’ensemble de la population, notamment aux plus vulnérables et aux laissés-pour-compte, dans chaque pays. L’OMS soutient actuellement les pays dans la réalisation de cet objectif.

Le leadership et la gouvernance en santé publique ont aussi été améliorés au moyen d’un ensemble de programmes. En réponse aux lacunes de nombreux pays en matière de capacités de santé publique et en collaboration avec de grands spécialistes internationaux et régionaux, des outils pour mesurer les fonctions de santé publique dans les ministères de la santé ont été mis au point et pilotés avec succès dans deux pays. Le rapport d’évaluation de chaque pays identifie les domaines nécessitant un renforcement et fournit des recommandations sur les actions à mener. Davantage de pays seront évalués en 2016. En collaboration avec la Harvard School of Public Health, un programme de leadership en santé a été proposé et plus de 50 futurs leaders mondiaux du domaine de la santé se sont vu décerner un diplôme dans le cadre de ce programme au cours des deux dernières années.

L’élaboration du cadre pour les systèmes d’information sanitaire, résultat d’intenses consultations avec les différents secteurs des États Membres et des experts internationaux, représente une autre réalisation majeure. Ce cadre est constitué de trois composantes clés : le suivi des risques et des déterminants majeurs, l’évaluation de la situation sanitaire incluant la mortalité par cause spécifique, et la mesure de la réponse des systèmes de santé. Pour chaque composante, un ensemble d’indicateurs de base a été approuvé. Nous évaluons actuellement la capacité de chaque pays à générer des données fiables pour les 68 indicateurs de base du cadre. Nous avons également mené une évaluation approfondie des systèmes d’enregistrement des faits et de statistiques d’état civil (CRVS) dans tous les pays. L’information générée par ce programme est la plus approfondie et la plus complète de toutes les régions OMS. Sur la base de cette évaluation, une stratégie régionale a été mise au point. L’ensemble des pays dispose dorénavant d’une vision claire des lacunes et des domaines qui requièrent un renforcement, et un soutien technique leur a été offert pour les aider à combler ces lacunes.

Afin de soutenir le développement des personnels de santé dans la Région, un cadre d’action sur l’enseignement médical a été élaboré, sur la base d’une analyse détaillée de la situation et d’une étude régionale des établissements d’enseignement médical. Un cadre similaire fournit des orientations stratégiques pour renforcer l’enseignement et la pratique des soins infirmiers et obstétricaux. L’OMS travaille aussi à renforcer les capacités des pays pour qu’ils collaborent avec le secteur privé et qu’ils réglementent ses activités, afin d’avancer sur la voie de la couverture sanitaire universelle. Une évaluation solide des technologies sanitaires, incluant les médicaments, a été entreprise, comprenant un profil pharmaceutique pour chaque pays ; ceci permet de soutenir des décisions d’achat ayant un bon rapport coût-efficacité.

La santé de la mère et de l’enfant, notamment la persistance de taux élevés de mortalité maternelle et infantile dans certains pays, faisait partie des principales préoccupations de la Région en 2012. La majorité des causes ont été identifiées comme relevant de problèmes relatifs aux systèmes de santé, et une initiative de grande ampleur a été lancée pour « Sauver la vie des mères et des enfants ». Un soutien a été apporté aux neuf pays qui ont une charge de mortalité maternelle et infantile élevée afin de concevoir des stratégies visant à améliorer la survie et la santé. Une analyse de la situation a été menée dans chaque pays pour identifier les lacunes et un profil de pays a été élaboré pour mettre en évidence la situation, les problèmes et les actions requises, accompagnés d’une analyse financière. Des plans d’accélération multisectoriels prévoyant des interventions avec le meilleur rapport coût-efficacité pour chaque pays ont ensuite été élaborés. La plupart des pays qui ont une charge élevée de mortalité et de morbidité maternelles et infantiles ont lancé leurs plans et les mettent actuellement en œuvre.

Dans le domaine des maladies non transmissibles, la Région a élaboré un cadre d’action afin de mettre en œuvre la Déclaration politique des Nations Unies sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles, qui inclut 17 interventions stratégiques dans les quatre composantes du cadre (gouvernance, prévention, soins de santé et surveillance) et 10 indicateurs sur la base desquels les pays peuvent mesurer leurs progrès. Un travail considérable a été effectué, reposant sur un examen des données factuelles et l’expérience internationale, dans le but de mettre au point des orientations techniques pratiques sur la manière de mener les interventions : il s’agit notamment de mesures de lutte antitabac ; de la réduction de la consommation de sel, de sucre et de graisses saturées ; de l’élimination des graisses trans industrielles ; et des législations pour réduire les facteurs de risque. Ces lignes directrices sont à présent disponibles et suivies par de nombreux États Membres. Deux autres grands domaines revêtent une importance vitale : les orientations sur l’intégration des soins de santé dans les soins de santé primaires et la continuité du traitement dans les situations d’urgence, ainsi que le cadre de surveillance qui devrait être utilisé par les pays pour faire le point sur les progrès accomplis.

De brefs profils sont produits annuellement sur la capacité de réponse de chaque pays, sur la base des indicateurs de progrès du cadre. Un récent examen de progrès montre qu’il reste beaucoup à faire pour réaliser en temps voulu les actions assorties de délais prévues par la Déclaration politique, et l’OMS continuera à soutenir les pays dans leurs efforts pour atteindre ces cibles.

La sécurité sanitaire était au centre de notre travail dans le domaine des maladies transmissibles. Prévenir les flambées de maladies émergentes et réémergentes et organiser des interventions a constitué une priorité au cours des quatre dernières années, du fait de la détérioration de la situation de la santé publique dans de nombreux pays. Des campagnes de grande ampleur ont été menées pour combattre les importantes flambées de poliomyélite et de rougeole, et ont permis de prévenir la poursuite de la propagation de ces maladies à l’intérieur et à l’extérieur de la Région. Un travail considérable a également été effectué pour assurer que les États Membres disposent des capacités de base requises pour l’application du Règlement sanitaire international (RSI 2005). Fin 2014, sur demande des États Membres, l’OMS a mené des évaluations rapides sur les capacités des pays à détecter et à répondre rapidement à un cas d’Ebola. Les résultats ont mis en lumière des lacunes en matière de capacités de prévention et de lutte contre les épidémies pour l’ensemble les pays, ainsi que les limites de l’outil d’autoévaluation du RSI. Le Comité régional a par la suite appelé à l’adoption d’une évaluation indépendante et à l’établissement d’une commission d’évaluation régionale pour fournir des orientations techniques aux pays et pour superviser les progrès des évaluations externes conjointes indépendantes. Notre région a joué un rôle majeur dans l’harmonisation de l’outil d’évaluation du RSI avec l’outil du Programme d’action pour la sécurité sanitaire mondiale (PASSM), ainsi que dans l’élaboration de l’outil d’évaluation externe conjointe qui est à présent adopté par toutes les régions OMS et le PASSM.

La préparation aux situations d’urgence et l’organisation de la riposte constitue notre cinquième priorité. En plus de l’ampleur du défi, les agents de santé ont fui les violences, tandis que les établissements de soins et les infrastructures sanitaires ont été endommagés ou détruits. Les médicaments et les fournitures médicales sont devenus une denrée rare. Même quand elles sont disponibles, les équipes médicales se voient refuser l’accès à de nombreuses zones de conflit. Les soins de santé pour les réfugiés et les personnes déplacées dans leur propre pays sont extrêmement fragmentés voire inexistants. Il devient de plus en plus difficile de trouver des professionnels de santé prêts à exercer dans ces zones.

Tous les pays de la Région sont exposés. Comme je l’ai déjà fait remarquer, nous avons été confrontés à de graves menaces pour la santé publique, telles que la résurgence de la poliomyélite et d’autres épidémies. La prise en charge des maladies chroniques et les soins préventifs indispensables requis pour les principales maladies non transmissibles, principalement les cardiopathies, les affections respiratoires, le cancer et le diabète, ont été interrompus pour un très grand nombre de personnes souffrant de ces maladies dans les zones de conflit.

Notre action dans le domaine de la préparation aux situations d’urgence et de l’organisation de la riposte s’est concentrée sur le renforcement de nos capacités à répondre de façon efficace et effective sur le terrain en fonction de l’évolution des situations, ainsi que sur le renforcement de la préparation régionale et nationale aux catastrophes naturelles et aux situations d’urgence. Ceci a conduit à la création de nouvelles structures internes et de plateformes afin de cibler différents facteurs déterminants de la situation d’urgence. Des partenariats plus solides sont en train d’être scellés avec les autorités sanitaires, les organisations non gouvernementales, les responsables communautaires, les institutions universitaires, les donateurs, le secteur privé et d’autres acteurs pour soutenir les pays. Un fond de solidarité régional a été créé pour apporter un financement immédiat sur le court terme et faire face aux situations d’urgence aiguë, et des actions sont entreprises pour mettre en lumière les déficits de financement pour les pays en situation de crise prolongée qui cherchent à reconstruire leurs infrastructures et à dispenser des soins de santé à leurs populations.

Tandis que cette introduction met en avant certains des défis les plus importants auxquels nous sommes confrontés et les actions que nous avons menées, le rapport qui suit examine plus en détails le travail accompli pour chacune des cinq priorités régionales clés, depuis leur adoption en mai 2012 jusqu’à aujourd’hui, en mai 2016. Le rapport met aussi l’accent sur la marche à suivre pour s’attaquer à certains problèmes persistants.

Durant cette période, nous avons concentré nos efforts sur la maximisation des résultats. Nous sommes aussi parvenus à renforcer les capacités techniques de l’OMS dans la région et à améliorer la qualité des services fournis aux États Membres. Nous continuons à renforcer les capacités au sein du personnel de l’OMS et à utiliser un réseau de plus en plus étendu des meilleurs experts internationaux dans les cinq domaines prioritaires. Travailler en collaboration avec des partenaires et d’autres parties prenantes a constitué une orientation stratégique qui a caractérisé notre travail dans de nombreux domaines programmatiques, et nous allons continuer en ce sens. Ce n’est que par le biais d’une action concertée que nous pouvons relever les défis sanitaires considérables auxquels nos pays sont confrontés. Nous nous engageons à les soutenir alors qu’ils se lancent dans la réalisation des cibles des objectifs de développement durable et qu’ils construisent, ou reconstruisent, des systèmes de santé efficaces et efficients pour l’ensemble des populations de la Région de Méditerranée orientale.

 
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Health information

Reliable and timely health information is essential for proper health management, evidence-based decision-making, optimal use of resources, and monitoring and evaluation of public health situations, actions and outcomes. Robust health information systems that generate reliable and timely data to inform the development of appropriate, effective and cost-effective health policies, which is essential to achieve, and monitor progress, towards the Sustainable Development Goals (SDGs) and universal health coverage (UHC). Its importance is emphasized repeatedly in WHO’s Thirteenth General Programme of Work (GPW 13).

The central focus of GPW 13 is impact in countries and the GPW 13 WHO Impact Framework aims to track the joint efforts of WHO, Member States and partners in achieving the GPW’s “triple billion” targets and the measurable impact on people’s health at the country level. The Impact Framework maps SDG targets and indicators to GPW targets and indicators.

To strengthen their health information systems, countries in the WHO Eastern Mediterranean Region are reporting on a list of regional core indicators. The core indicators focus on three main areas:

  • monitoring health determinants and risks;
  • assessing health status, including morbidity and cause-specific mortality; and
  • assessing health system response.

To strengthen national institutional capacity for the use of evidence in health policy-making in the Eastern Mediterranean Region, the WHO Regional Office has developed a framework for health information systems, which provides practical actions that countries can take to build national institutional capacity and outlines the support that WHO can provide to facilitate this process.

WHO supports countries of the Region in strengthening national health information systems. This includes conducting comprehensive health information system assessments, developing national health information system strategies, improving national capacity in death certification and analysis, promoting International Classification of Disease (ICD) coding and (where appropriate) use of DHIS-2 platforms to enhance the reporting of routine data.

Related link

health and well-being profile

This health and well-being profile for the Eastern Mediterranean Region presents a comprehensive assessment of the health situation at the regional and country levels, using available data up to October 2019. It is guided by the strategic priorities and goals of WHO’s Thirteenth General Programme of Work (GPW 13): achieving universal health coverage; addressing health emergencies; and promoting healthier populations across the life course. Detailed country profiles for each of the 22 countries present the latest available data for a range of health indicators and the health-related SDGs, and highlight country efforts in implementing the 2030 Agenda for Sustainable Development. The health and well-being profile reviews progress made in the Region towards achieving the ambitious goals of Vision 2023 and GPW 13 and provides an opportunity to assess the opportunities and challenges that lie ahead.

Health and well-being profile of the Eastern Mediterranean Region

SCORE

image-score

The SCORE (Survey, Count, Optimize, Review, Enable) for health data technical package aims to provide support to Member States to strengthen health information systems and capacity to monitor and track progress towards the health-related Sustainable Development Goals (SDGs), including universal health coverage (UHC), and other national and subnational health priorities and targets. Developed by WHO, with the financial support of Bloomberg Philanthropies, SCORE addresses WHO’s commitment to support Member States to effectively collect, analyse, report and use data.

The five essential interventions of the “SCORE for health data package” are:

  • Survey populations and health risks … to know what makes people sick and their risks
  • Count births, deaths and causes of death … to know who is born and what people die from
  • Optimize health service data … to ensure equitable, quality services for all
  • Review progress and performance … to make informed decisions
  • Enable data use for policy and action … to accelerate improvement

The technical package includes a framework of essential interventions and their key elements that can assist in prioritizing investments and actions. The SCORE for health technical package also provides recommended standards, guidance and tools to support implementation of the interventions.

score-package

  • is a one-stop solution to address data availability, timeliness, and comparability; 
  • contains all elements that comprise an optimal health information system in a single package; 
  • is a tool to help focus priority investments for data, analytical and statistical capacity; 
  • provides guidance for countries to take targeted policy action to address inequalities and improve population health outcomes; 
  • provides a method to improve data quality to monitor progress towards global goals with the ability to adapt to local contexts; 
  • is a means to develop strong health information systems for emergency preparedness and response, not only for COVID-19 but for any public health threat. 

SCORE package

Data sources

Communicable disease surveillance systems

ewarnSurveillance is the ongoing systematic collection, analysis, and interpretation of outcome specific data for use in planning, implementing and evaluating public health policies and practices. A communicable disease surveillance system serves two key functions; early warning of potential threats to public health and programme monitoring functions which may be disease-specific or multi-disease in nature.

The early warning functions of surveillance are fundamental for national, regional and global health security. The COVID-19 pandemic and recent outbreaks of severe acute respiratory syndrome (SARS) and avian influenza, and potential threats from biological and chemical agents, demonstrate the importance of effective national surveillance and response systems.

Hospital information systems

hospital-information-systemsThe availability of high quality data on health systems is crucial for informing policy development, monitoring performance, allocating resources efficiently, and ensuring proper functioning of the health system within national policy and regulatory frameworks.

Information and communication technology (ICT) within hospitals has clear links with internal management (including procurement, monitoring and reporting) and clinical management (with electronic records supporting quality development and health system cooperation). ICT and decision support systems can improve the appropriateness of clinical decisions, such as antimicrobial prescribing.

The ability to share information between hospitals and other parts of the national health information system is becoming increasingly important for: treating patients (coordinating care, avoiding medication errors and supporting quality improvement); developing proactive population health management (using analytics to identify patients at risk, targeting early intervention or running recall and screening programmes); effectively managing the performance of providers and identifying opportunities for improvement; and ensuring that patients have access to their own records.

Effective national health information system projects have been implemented in many countries, including low- and middle-income countries, under the initiatives of governments and key stakeholders.

District health information systems


Globally, countries use different systems to collect, process, analyse and report data for decision-making. One platform currently in use is DHIS-2 ‒ a flexible, web-based open-source information system with important visualization features, including the Geographic Information System, charts and pivot tables. DHIS-2 enables users to manage aggregate data with a flexible model first implemented more than 15 years ago. DHIS-2 is being used to monitor patient health, improve disease surveillance and locate outbreaks and speed up access to health data.

Several countries in WHO’s Eastern Mediterranean Region are using or piloting DHIS-2 to collect, process, analyse and disseminate health information at national level or within specific programmes.

Read more about DHIS 2

DHIS COVID-19 Surveillance Digital Data Package

DHIS COVID-19 Surveillance Digital Data Package

Surveys

surveys-1Information about population health and health risks is a cornerstone of preventing disease and disability. It enables evidence-informed planning and evaluation of health policies and preventive activities. Health and health risks, which predict future health, are key issues for people's welfare, mainatining a fit-for-purpose workforce while minimizing the need for health care for the ageing population. Surveys provide critical information from other sectors such as poverty programmes, education, water and sanitation, living conditions, nutrition, air quality and security.

Population-based surveys are among the main data sources for understanding population health status and health risks and are a prominent source of data for many health-related Sustainable Development Goal (SDG) indicators. Of the 232 SDG indicators, 77 are derived from household surveys; and surveys are often the only source of data for indicators of behaviour and risk factors. They represent the most important instrument to assess inequalities.

A number of countries such as in the Region such as Islamic Republic of Iran, Sudan and Qatar have developed national survey plans as a consolidated approach to guide data collection efforts.

Related links

United Arab Emirates national health survey report 2017‒2018

Tunisian Health Examination Survey, 2016

Civil registration and vital statistics

A well-functioning civil registration and vital statistics (CRVS) system registers all births and deaths, issues birth and death certificates, and compiles and disseminates vital statistics, including cause of death information. It may also record marriages and divorces.

As part of the civil registration and vital statistics agenda, a regional strategy was developed and implemented for 2014–2019. Assessments of civil registration and vital statistics systems were conducted in all countries of the Region, and road maps and improvement plans were developed for all countries. These resulted in notable improvements in birth and death registration, and quality of reporting of causes of death.

In 2013, birth registration completeness ranged from 0% to 100% in different countries of the Region, with a regional average of 62%. Death registration also ranged from 0% to 100%, but with a regional average of 23%. By 2018, the timely registration of births and deaths in the Region had reached 70% and 54%, respectively.

One of the key steps towards strengthening health information systems in the Region is improving the capacity of countries in accurate registration of vital statistics, including civil registration and cause-specific mortality. All countries of the Region have birth registration systems, although the level of coverage varies. Coverage of birth registration is above 90% in 14 countries of the Region and under 70% in six low-income countries. All countries of the Region except Somalia have death registration, with different levels of coverage. In half of the countries, the coverage of death registration is 90% or above. In 2018, 14 countries reported mortality data disaggregated by cause of death based on ICD-10, with data completeness above 60% in six countries. The average of data completeness for cause of death in the Region is 32%, which is lower than the global rate (49%) and only higher than the African and South-East Asian regions.

Read more about civil registration and vital statistics

Revealing the toll of COVID-19 A technical package for rapid mortality surveillance and epidemic response

Regional strategy for the improvement of civil registration and vital statistics systems 2014-2019 | Arabic | French

Information resources

Health and well-being profile of the Eastern Mediterranean Region

health profile

This health and well-being profile for the Eastern Mediterranean Region presents a comprehensive assessment of the health situation at the regional and country levels, using available data up to October 2019. It is guided by the strategic priorities and goals of WHO’s Thirteenth General Programme of Work (GPW 13): achieving universal health coverage; addressing health emergencies; and promoting healthier populations across the life course. Detailed country profiles for each of the 22 countries present the latest available data for a range of health indicators and the health-related SDGs, and highlight country efforts in implementing the 2030 Agenda for Sustainable Development. The health and well-being profile reviews progress made in the Region towards achieving the ambitious goals of Vision 2023 and GPW 13 and provides an opportunity to assess the opportunities and challenges that lie ahead.

Health and well-being profile of the Eastern Mediterranean Region

Progress on the health-related Sustainable Development Goals and targets in the Eastern Mediterranean Region, 2020

statistical-brochure

The 2030 Agenda for Sustainable Development includes a vision of healthy lives and well-being for all at all ages. This major report is the first comprehensive attempt to chart progress towards the health-related Sustainable Development Goals (SDGs) in WHO's Eastern Mediterranean Region. It presents regional trends between 2015 and 2019 for 50 health-related SDG indicators using available data from WHO and estimates from other United Nations agencies. The report reveals encouraging progress in some areas, but also many gaps and weaknesses in health-related services and outcomes, as well as the data needed to measure them. As such, it will be critical reading for everyone working to plug those gaps and realize the vision of the 2030 Agenda.

Progress on the health-related Sustainable Development Goals and targets in the Eastern Mediterranean Region, 2020

Core indicators and indicators on the health-related Sustainable Development Goals

statistical-brochure

The strengthening of health information systems is a priority for WHO in the Region, as highlighted in Vision 2023, our regional vision for public health. Intensive work with Member States since 2012 has resulted in a clear framework for health information systems. The core indicators focus on three main components: 1) monitoring health determinants and risks; 2) assessing health status, including morbidity and cause-specific mortality; and 3) assessing health system response. The regional core indicators were endorsed by the WHO Regional Committee for the Eastern Mediterranean at its 61st session in 2014, after which Member States started to adopt and report on the indicators. In 2016, the core indicator list was expanded in consultation with Member States to add a set of additional SDG indicators, bringing the total number of core indicators to 75. This year’s report replicates the innovative design that was adopted in 2018, and welcomed by Member States.

All SDG 3 indicators are now included in the core list, and we also report on the coverage of birth and death registration in the Region, a key area of policy interest. These indicators, although they were formally part of the core indicators, were not reported in previous annual reports. Now with improvements and better availability of data in most countries of the Region, they have been added to the report.

Monitoring health and health system performance in the Region: core indicators and indicators on the health-related SDGs 2021

Framework for action to improve national institutional capacity for the use of evidence in health policy-making in the Eastern Mediterranean Region (2020-2024)

framework-evidence-policy-making

To strengthen national institutional capacity for the use of evidence in health policy-making in the Eastern Mediterranean Region, the WHO Regional Office has developed a framework for health information systems, which provides practical actions that countries can take to build national institutional capacity and outlines the support that WHO can provide to facilitate this process.

Framework for action to improve national institutional capacity for the use of evidence in health policy-making in the Eastern Mediterranean Region
Arabic | French

Regional Committee documentation

Technical papers

EM/RC66/INF.DOC.3
Regional strategy for the improvement of civil registration and vital statistics systems, 2014–2019
English | Arabic | French

EM/RC60/10
Regional strategy for the improvement of civil registration and vital statistics systems
English - Arabic - French 

Resolutions

EM/RC66/R.5
Developing national institutional capacity for evidence-informed policy-making for health
English | Arabic | French

EM/RC60/R.7
Regional strategy for the improvement of civil registration and vital statistics systems 2014–2019
English - Arabic - French

Progress reports

EM/RC64/INF.DOC.5
Regional strategy for the improvement of civil registration and vital statistics systems 2014–2019
English Arabic | French 

EM/RC62/INF.DOC.8
Regional strategy for the improvement of civil registration and vital statistics systems 2014-2019
English | Arabic | French

 
Maladies transmissibles PDF Imprimer

Éradication de la poliomyélite

En 2016, seuls trois pays dans le monde, l’Afghanistan, le Pakistan et le Nigeria, ont signalé des cas de poliomyélite dus au poliovirus sauvage. Ces trois pays sont toujours considérés à ce jour comme des pays d’endémie. Le nombre de cas de poliomyélite déclarés (37) est le plus bas jamais enregistré à l’échelle mondiale. Tous ces cas étaient dus au sérotype 1 (poliovirus sauvage de type 1).

L’Afghanistan et le Pakistan sont parvenus à réduire le nombre de cas de poliovirus sauvage de type 1 de 50 %, passant de 74 en 2015 à 33 en 2016, malgré des problèmes d’ordre sécuritaire complexes, continuant ainsi sur la lancée de la réduction du nombre de cas dans la Région depuis 2014. On a également observé une diminution significative de la propagation géographique du virus en 2016, par rapport aux trois années précédentes, ainsi qu’une modification de l’épidémiologie de la poliomyélite avec la suppression de l’augmentation classique du nombre de cas durant la saison haute de transmission annuelle, généralement entre juin et décembre. Ajoutées les unes aux autres, ces tendances génèrent un optimisme laissant penser que l’Afghanistan et le Pakistan pourraient interrompre la transmission du poliovirus en 2017.

La réduction de la transmission du poliovirus dans ces deux pays est le résultat de la mise en œuvre de leurs plans d’action nationaux d’urgence pour l’éradication de la poliomyélite. Les activités prévues au titre de ces plans ont conduit à des améliorations de la qualité des activités de vaccination supplémentaires, ont renforcé les capacités de détection du poliovirus grâce à la surveillance des cas de paralysie flasque aiguë et à la surveillance environnementale, ainsi que grâce à une riposte efficace contre les flambées dans les zones qui ne sont pas des réservoirs du virus. Les études sérologiques récentes menées sur des enfants dans les réservoirs traditionnels du poliovirus ont montré une immunité moyenne contre le PVS1 de 95 % chez les enfants de 6 à 11 mois, ce qui démontre l’impact de la vaccination sur le renforcement de l’immunité, notamment chez les très jeunes enfants.

Tandis que l’attention première du programme de lutte contre la poliomyélite dans la Région en 2016 s’est concentrée sur le soutien apporté à l’Afghanistan et au Pakistan, un travail considérable a également été réalisé pour réduire le risque de flambées si le poliovirus sauvage venait à être importé dans des pays exempts de la maladie, ainsi que pour mettre à jour et renforcer la planification de la riposte aux flambées et la disponibilité opérationnelle. En plus des activités de vaccination supplémentaires en Afghanistan et au Pakistan, 10 autres pays de la Région ont conduit des activités de ce type aux niveaux national et infranational, et 45 tournées de vaccination supplémentaires de grande ampleur ont été menées dans le but d’atteindre des niveaux élevés d’immunité dans la population et de réduire les risques. Au total, dans la Région, plus de 400 millions de doses de vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) ont été administrées à plus de 80 millions d’enfants. Même si de nombreuses campagnes de vaccination supplémentaires ont été menées dans des situations où la sécurité est grandement menacée, les informations portant sur le statut vaccinal des enfants de moins de cinq ans montrent que ces campagnes sont parvenues à maintenir de hauts niveaux d’immunité contre la poliomyélite chez ces enfants.

Parmi les autres mesures d’atténuation visant à contrer les risques de flambées dans les pays exempts de poliomyélite, on compte des évaluations des risques détaillées, notamment dans les zones touchée par les conflits ; l’examen et la mise à jour des plans de riposte aux flambées et l’organisation de 23 ateliers de simulation de flambées de poliomyélite dans 17 pays de la Région ; le suivi des enfants souffrant d’une immunodéficience primaire en Égypte et en République islamique d’Iran afin d’identifier les risques d’excrétion de poliovirus sur le long terme ; la mise en place d’une surveillance environnementale en Jordanie et au Liban ; et le contrôle de la documentation et des progrès réalisés par la Commission régionale pour la certification de l’éradication de la poliomyélite.

Dans le cadre de la réalisation du Plan stratégique pour l’éradication de la poliomyélite, tous les pays de la Région sont passés avec succès du vaccin antipoliomyélitique oral trivalent (VPOt) au vaccin antipoliomyélitique oral bivalent (VPOb) entre avril et mai 2016. Ceci a représenté un effort énorme de coordination entre les pays de la Région afin d’identifier et de détruire tous les stocks de vaccin trivalent restants. L’utilisation isolée de vaccin trivalent a sans doute toujours cours dans certains établissements, et il est impératif que tous les pays rendent compte du processus de passage validé et procèdent à la destruction de tous les vaccins antipoliomyélitiques oraux contenant la souche Sabin de type 2, dans le cadre de la phase I du Plan d’action mondial (GAPIII) pour le confinement du poliovirus. Depuis le remplacement du VPOt par le VPOb, on a observé des isolements de poliovirus dérivés d’une souche vaccinale de type 2 (PVDV2) en 2016 en Afghanistan, au Pakistan, en Somalie et au Yémen. Pour autant, il n’y a qu’un seul exemple (au Pakistan) de circulation de PVDV2. Cette situation a été gérée en planifiant une campagne de vaccination reposant sur le vaccin antipoliomyélitique oral monovalent de type 2. Le programme régional suit de près les isolements de poliovirus de type 2 grâce à la surveillance et un réseau de laboratoires.

Le programme d’éradication de la poliomyélite est vaste et complexe, et alors que les processus d’éradication finale et de certification se rapprochent toujours davantage, nous essayons de réfléchir à la façon dont les acquis, les compétences et l’expérience liées à l’éradication de la poliomyélite peuvent être transférés de façon à bénéficier à des initiatives de santé publique plus larges. La planification de la transition a commencé au niveau régional et dans les quatre pays prioritaires disposant d’une présence importante d’infrastructures et de moyens de lutte contre la poliomyélite : l’Afghanistan, le Pakistan, la Somalie et le Soudan. Il est prévu que le processus de planification connaisse une accélération en 2017.

Le programme de lutte contre la poliomyélite repose entièrement sur des fonds volontaires, et a bénéficié dans une large mesure du soutien marqué des donateurs issus de la Région ou de pays extérieurs qui ont fourni des fonds via l’OMS afin de soutenir les programmes régionaux et nationaux. En 2016, ces donateurs étaient la Fondation Bill & Melinda Gates, les gouvernements d’Allemagne, d’Arabie saoudite, du Canada, des Émirats arabes unis, des États-Unis, du Royaume-Uni, Rotary international et la Banque de développement islamique.

Les priorités absolues pour 2017 sont de mener à terme l’éradication de tous les types de poliovirus en Afghanistan et au Pakistan en fournissant un appui aux pays dans la mise en œuvre efficace de leurs plans d’action nationaux d’urgence, et de stopper la flambée de poliovirus circulant dérivé d’une souche vaccinale en République arabe syrienne. La protection des pays et des zones à haut risque de flambées de poliovirus sauvage et de poliovirus circulant dérivé d’une souche vaccinale continuera au moyen d’activités de vaccination supplémentaires dans les pays ayant le risque le plus élevé, et tous les pays recevront un appui de façon à garantir que tous les groupes à risque élevé, en particulier les migrants, les réfugiés, les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et les populations vivant dans des zones de conflit, soient complètement vaccinés contre la poliomyélite. Le renforcement des systèmes de surveillance de la PFA, de surveillance environnementale et de surveillance spéciale visera à garantir une alerte précoce et une réponse rapide, et une attention particulière sera accordée à la planification de la riposte aux flambées et au renforcement des capacités.

VIH, tuberculose, paludisme et maladies tropicales

Bien que la Région de la Méditerranée orientale ait la prévalence de VIH la plus basse de toutes les régions OMS, l’incidence de la maladie a connu une augmentation. Le nombre de personnes vivant avec le VIH dans la Région a atteint 360 000 fin 2016, dont 37 000 nouvelles infections par le VIH sur lesquelles on a dénombré 2300 enfants. L’accès au traitement antirétroviral a été amélioré, et le nombre de personnes vivant avec le VIH bénéficiant d’un tel traitement a doublé depuis 2013, atteignant 54 000 en 2016. Malgré ce succès, la couverture globale du traitement antirétroviral dans la Région demeure faible (15 %). L’accès limité au dépistage du VIH reste l’obstacle le plus important à l’accès aux soins et au traitement. En 2015, 89 % des cas de VIH rapportés dans la Région ont été identifiés grâce au dépistage du VIH dans les populations clés. Pour autant, plus de deux tiers (68 %) des tests de dépistage ont été effectués en dehors des services de conseil et dépistage volontaire ou d’établissements de santé, notamment chez les travailleurs migrants et les couples avant le mariage.

La stigmatisation liée au VIH demeure répandue dans la Région, notamment dans le secteur de la santé. Afin de s’attaquer à ce problème, le Bureau régional a décidé de dédier la campagne de la Journée mondiale du sida 2016 à la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, avec le slogan « La dignité avant tout ». Quatorze États Membres se sont engagés dans des activités liées à la campagne et ont mis en route un travail sur les politiques visant à mettre un terme à la stigmatisation et à la discrimination dans les établissements de soins de santé.

Les orientations futures porteront principalement sur la mise en place de lignes directrices mondiales pour le dépistage et le traitement du VIH, la réalisation d’analyses épidémiologiques, d’examens programmatiques, la planification stratégique et la mobilisation des ressources, et la promotion de stratégies visant à combler les lacunes en matière de dépistage du VIH.

L’hépatite virale est une cause de mortalité importante dans la Région. On estime en effet que 21 et 15 millions de personnes ont une infection chronique par le virus de l’hépatite B et C respectivement. Les nouveaux cas d’infection par le virus de l’hépatite B et C sont le plus souvent le résultat d’actes médicaux et d’injections à risque, suivies par la consommation de drogue par voie intraveineuse. Quatre-vingt pour cent des infections par le virus de l’hépatite C ont lieu au Pakistan et en Égypte.

En 2016, le Bureau régional a continué de soutenir les pays dans l’élaboration de leurs plans stratégiques nationaux sur la base du plan d’action régional de lutte contre l’hépatite virale mis au point en 2015. Un soutien a également été fourni à l’Égypte dans l’élaboration d’une stratégie pour le dépistage de l’hépatite C. Le Maroc a bénéficié d’un soutien dans la conduite d’une évaluation de l’impact économique du traitement contre l’hépatite C. Les pays seront soutenus dans l’élaboration de plans d’action nationaux et de directives sur le dépistage et le traitement, ainsi que la mise en place de systèmes de suivi et d’évaluation pour suivre les effets du traitement.

Au total, 527 639 cas de tuberculose (toutes formes confondues) ont été notifiés dans les pays de la Région en 2016. Le taux de dépistage a augmenté, passant à 70 % en 2016, ce qui correspond à un taux largement en deçà de la cible mondiale fixée à 90 %, mais représente une légère augmentation par rapport à 2015 (63 %). Le taux de guérison pour les nouveaux cas et les rechutes enregistrés en 2015 était de 91 %, ce qui est conforme à la cible mondiale. On considère que cinq pays de la Région sont des pays à forte charge de tuberculose (Afghanistan, lMaroc, Pakistan, Somalie et Soudan).

La prise en charge des cas de tuberculose multirésistante demeure un défi. La Région représente environ 6 % de la charge mondiale de tuberculose résistante à la rifampicine et multirésistante. On estime que 4,1 % des nouveaux cas de tuberculose et 17 % des cas préalablement traités ont développé une résistance à la rifampicine ou une multirésistance en 2015 dans la Région, ce qui équivaut à 19 000 cas de tuberculose résistante à la rifampicine et multirésistante parmi les cas de tuberculose pulmonaire notifiés. En 2016, seuls 25 % des cas estimés de tuberculose pharmacorésistante dans la Région (4713 cas de tuberculose résistante à la rifampicine et multirésistante, et 152 cas de tuberculose ultrarésistante) ont été confirmés par des tests de laboratoire, contre 21 % en 2015, dont 4055 ayant bénéficié d’un traitement. La limitation des ressources et les faibles capacités de prise en charge de la tuberculose multirésistante constituent une contrainte majeure pour les pays.

Le problème principal de la lutte antituberculeuse réside toujours dans les faibles taux de dépistage de la tuberculose (tous types de tuberculose et tuberculose multirésistante) avec une légère augmentation de l’incidence estimée dans la Région à la suite de l’introduction de nouveaux outils diagnostiques et d’une collaboration renforcée avec le secteur privé au Pakistan. Les situations d’urgence actuelles de nombreux pays et le manque de ressources continuent d’exposer les programmes nationaux de lutte antituberculeuse à des menaces de plus en plus importantes. En Jordanie et au Liban, les réfugiés syriens requièrent un soutien considérable, ce qui exerce une pression supplémentaires sur des systèmes de santé déjà surchargés. De la même façon, la présence de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays en Iraq, en Libye, en République arabe syrienne et au Yémen, ralentit la mise en œuvre efficace et en temps opportun de plans stratégiques nationaux de lutte antituberculeuse. Une nouvelle subvention du Fonds mondial permettra de soutenir la prise en charge de la tuberculose et de la tuberculose multirésistante dans cinq pays de la Région.

Les programmes nationaux de lutte antituberculeuse et la composante multirésistante ont fait l’objet d’un examen dans cinq et huit pays respectivement, et les recommandations des missions d’examen ont ensuite été intégrées aux plans stratégiques nationaux. Quatre pays ont mis à jour leurs plans stratégiques nationaux, conformément à la stratégie Halte à la tuberculose, et trois pays ont commencé à planifier la mise en œuvre de schémas thérapeutiques plus courts pour la tuberculose multirésistante.

La composition du Comité Feu vert régional a été revue et le comité a maintenu son soutien pour assurer la mise en œuvre au niveau national des dernières avancées dans la prise en charge de la pharmacorésistance en recourant au renforcement des capacités, à un appui technique, et au suivi et à des évaluations.

Le Bureau régional soutiendra les pays dans l’application d’un ensemble d’interventions complètes afin d’atteindre les cas de tuberculose manqués, et de s’attaquer à la tuberculose multirésistante. En outre, le Bureau continuera d’apporter son soutien aux pays en vue d’accélérer la lutte contre la co-infection par la tuberculose et le VIH, de garantir l’acceptation rapide des innovations et la mise en œuvre de l’initiative d’élimination de la tuberculose.

Le paludisme reste endémique dans huit pays de la Région. Deux pays (l’Arabie saoudite et la République islamique d’Iran) mettent actuellement en œuvre des stratégies d’élimination et se rapprochent de la cible. Toutefois, l’Arabie saoudite a enregistré une augmentation du nombre de cas autochtones en 2016, principalement en raison de l’augmentation des mouvements de population et des difficultés à accéder aux régions frontalières du Yémen (Tableau 1). L’OMS estime que l’incidence du paludisme dans la Région a baissé de 70 % entre 2000 et 2015. L’année 2016 a connu de nouveaux progrès, mais aussi l’apparition de flambées dans certains pays, ainsi qu’une augmentation du nombre de cas en Afghanistan, au Pakistan, en Somalie et au Yémen (Tableau 2).

Table 1. Parasitologically-confirmed cases in countries with no or sporadic transmission and countries with low malaria endemicity

Tableau 1. Cas confirmés par l’analyse parasitologique dans les pays où la transmission est inexistante ou sporadique et les pays d’endémicité palustre faible

Pays 2014 2015 2016
Nombre total de cas rapportés Autochtones Nombre total de cas rapportés Autochtones Nombre total de cas rapportés Autochtones
Arabie saoudite 2305 51 2620 83 5382 272
Bahreïn 100 0 87 0 106 0
Égypte 313 22 291 0 233 0
Émirats arabes unis 4575 0 3685 0 3849 0
Iraq 2 0 2 0 5 0
République Islamique d’Iran 1238 376 799 187 706 94
Jordanie 102 0 59 0 51 0
Koweït 268 0 309 0 388 0
Liban 119 0 125 0 134 0
Libye 412 0 324 2 370 2
Maroc 493 0 510 0 409 0
Palestine 0 0 0 0 1 0
Oman 1001 15 822 4 807 3
Qatar 643 0 445 0 493 0
République arabe syrienne 21 0 12 0 12 0
Tunisie 98 0 88 0 99 0

Table 2. Reported malaria cases in countries with high malaria burden

Tableau 2. Cas de paludisme rapportés dans les pays ayant une charge élevée de paludisme

Pays 2014 2015 2016

Nombre total de cas rapportés

Nombre total de cas confirmés Nombre total de cas rapportés Nombre total decas confirmés Nombre total de cas rapportés Nombre total des cas confirmés
Afghanistan 290 079 83 920 350 044 103 377 392 551 190 161
Djibouti 9439 9439 ND ND ND ND
Pakistan 366 6257 270 156 3 776 244 202 013 2 115 941 318 449
Somalie 26 174 11 001 39 169 20 953 ND ND
Sudan 1 207 771 1 068 506 1 102 186 586 827 974 571 566 015
Yemena 122 812 86 707 104 831 76 259 144 628 98 701

a: Les données ont été collectées dans 20 gouvernorats, ayant un faible niveau pour l’exhaustivité de la notification

Les pays d’endémie palustre ont accès à des médicaments de qualité et le recours aux tests de diagnostic rapide a fortement augmenté ces dernières années. Toutefois, les taux de confirmation par analyse parasitologique des cas suspects de paludisme et de traitement des cas par des médicaments de qualité sont largement en deçà des cibles visées en matière de couverture universelle. Les taux confirmés dans les autres pays ayant une charge de morbidité élevée sont compris entre 5 % au Pakistan et 72 % au Yémen. La couverture par les interventions de lutte antivectorielle a augmenté même si elle reste inégale entre les pays. Le Soudan a déclaré une couverture opérationnelle de 100 % pour les moustiquaires imprégnées d’insecticide à effet rémanent dans la plupart des états.

En 2016, les pays de la Région ont été épaulés dans la mise à jour de leur stratégie nationale en accord avec la Stratégie technique mondiale, ainsi que pour achever la première étape de la cartographie régionale des risques de paludisme à l’échelle des districts. Le Bureau régional a maintenu son soutien aux réseaux régionaux de surveillance et de riposte pour la résistance aux antipaludiques, ainsi qu’à la mise à jour des politiques nationales de traitement, lorsque nécessaire dans certains pays. La première évaluation externe régionale des compétences pour la microscopie du paludisme a été réalisée. Un appui a été fourni aux pays pour renforcer la gestion intégrée des vecteurs, incluant la surveillance entomologique et le suivi de la résistance aux insecticides. Le cadre d’action régional pour une gestion rationnelle des pesticides utilisés en santé publique a été mis à jour.

Les programmes nationaux de lutte contre le paludisme dans les pays fortement touchés souffrent du manque de personnel technique qualifié causé par la pénurie de ressources, l’exode des cerveaux, les réformes structurelles et les changements fréquents au niveau de la direction du programme. Le soutien futur se concentrera sur le plaidoyer et la mobilisation des ressources, visant principalement les donateurs régionaux, ainsi que sur le renforcement des capacités en matière de ressources humaines à tous les niveaux, en particulier au niveau infranational, dans les six pays prioritaires. Le soutien sur le long terme des cibles d’élimination du paludisme et de la lutte contre les autres maladies à transmission vectorielle se concentrera sur la mise en place de la gestion intégrée des vecteurs.

Ces dernières années, la leishmaniose a connu une réémergence dans les zones touchées par des conflits dans toute la Région (par exemple Iraq et République arabe syrienne), ce qui a eu des conséquences pour les pays voisins du fait des mouvements de population. En 2016, des progrès significatifs ont été effectués pour combler les pénuries de médicaments contre la leishmaniose, renforcer la prestation de services de santé aux populations affectées aux niveaux central et périphérique, renforcer les capacités des personnels de santé en matière de surveillance, de lutte, de diagnostic, de gestion et de notification des données, notamment en Afghanistan, en Iraq, au Pakistan et en République arabe syrienne (pour la leishmaniose cutanée), et en Somalie et au Soudan (pour la leishmaniose viscérale).

Eu égard à la schistosomiase, la planification des enquêtes a permis de confirmer l’interruption de la transmission à Djibouti, en Iraq, en Jordanie et à Oman. En 2016, l’Égypte a adopté un plan sur cinq ans pour l’élimination de la schistosomiase et a mobilisé des ressources domestiques pour l’application de ce plan. Le Yémen a continué à mettre en œuvre un traitement de masse contre la schistosomiase, dont l’élimination en tant que problème de santé publique a été réalisée dans plusieurs foyers, et des fonds ont été sécurisés avec succès grâce au soutien de donateurs internationaux afin de maintenir les activités au-delà de 2017. Le traitement a été renforcé au Soudan et la cartographie de la schistosomiase a débuté en Somalie.

L’élimination de la filariose lymphatique en tant que problème de santé publique a pratiquement été menée à bien en Égypte et au Yémen. Le Soudan a renforcé son traitement de masse grâce à des dons de médicaments par l’OMS. L’interruption de la transmission de l’onchocercose a été prouvée dans un deuxième foyer au Soudan. Au Yémen, plus de 162 000 personnes ont été traitées à l’ivermectine dans le cadre du premier traitement de masse mis en œuvre dans le pays.

L’OMS a continué de procéder à des dons de médicaments afin de mettre en place le déparasitage pour les géohelminthiases dans la Région. L’Égypte et la République arabe syrienne ont lancé leur première campagne de déparasitage. L’OMS a fourni des médicaments à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) afin de traiter les enfants d’âge scolaire dans toutes les zones d’opération en Jordanie, au Liban, en Palestine et en République arabe syrienne. Une enquête épidémiologique nationale a été menée à bien au Pakistan en vue du lancement d’un traitement de masse.

Cinq pays (l’Égypte, le Pakistan, la Somalie, le Soudan et le Yémen) comptent toujours des poches de transmission intense de la lèpre. L’intensification des activités de terrain vise à garantir que tous les nouveaux cas sont dépistés et pris en charge en temps opportun au moyen d’une polychimiothérapie, et que tous les anciens patients bénéficient d’une réadaptation et d’une prise en charge des incapacités. Les experts de la Région ont contribué à l’élaboration et la finalisation de la stratégie mondiale contre la lèpre 2016-2020, de son manuel opérationnel, et de son guide de suivi et d’évaluation.

En 2016, le Maroc a été le deuxième pays dans la Région, et à l’échelle mondiale, après Oman, à avoir réussi à valider l’élimination du trachome en tant que problème de santé publique. La planification et la mise en œuvre de la Stratégie CHANCE de lutte contre le trachome (chirurgie, antibiothérapie, nettoyage du visage et changement de l’environnement) ont progressé dans toute la Région, notamment en Égypte, au Pakistan et au Soudan. La cartographie du trachome a été prévueen Somalie et des ressources ont été mobilisées à cet effet.

Le Soudan est le seul pays de la Région qui doit encore être certifié exempt de dracunculose. Aucun cas n’a été signalé depuis 2014. Des visites sur le terrain visant à évaluer l’état de la surveillance et de la connaissance de la maladie ont été menées en 2016, en préparation du lancement du processus de certification.

En mai 2016, l’Assemblée mondiale de la Santé a adopté la résolution WHA69.21 sur la question de la réduction de la charge du mycétome. L’auteur de la résolution était le Gouvernement du Soudan plaidant en faveur de la reconnaissance de cette affection défigurante et invalidante. Le mycétome est connu pour affecter plusieurs autres pays de la Région, notamment la République islamique d’Iran, la Somalie et le Yémen. Des mesures ont été prises en vue de la définition d’une stratégie de l’OMS pour réduire la charge du mycétome.

Vaccins et vaccination

En 2016, la moyenne régionale pour la couverture par la troisième dose du vaccin antidiphtérique-antitétanique-anticoquelucheux (DTC3) était estimée à 80 %, contre 79 % en 2015. Tandis que 14 pays ont maintenu la réalisation de la cible d’une couverture supérieure ou égale à 90 % pour le DTC3 (estimations OMS-UNICEF, 2016), la couverture estimée par le DTC3 a légèrement augmenté en République arabe syrienne, passant de 41 % en 2015 à 42 % en 2016. On estime à 3,7 millions le nombre d’enfants n’ayant pas pu recevoir le DTC3 en 2016, et 92 % d’entre eux se trouvaient dans six pays en situations d’urgence (Afghanistan, Iraq, Pakistan, République arabe syrienne, Somalie, Soudan et Yémen).

Douze pays ont atteint une couverture supérieure ou égale à 95 % pour la première dose du vaccin à valence rougeole (MCV1), contre 10 pays en 2015, et 21 pays ont fourni une deuxième dose systématique du vaccin antirougeoleux (MCV2) à des degrés variables de couverture. La surveillance des cas de rougeole en laboratoire a été mise en place dans tous les pays. Vingt pays disposent d’une surveillance des cas à l’échelle nationale, et deux pays (Djibouti et la Somalie) effectuent une surveillance sentinelle. Quatorze pays ont rapporté une très faible incidence de la rougeole (moins de cinq cas pour un million d’habitants), et quatre d’entre eux ont maintenu une incidence zéro et sont fins prêts pour la vérification de l’élimination.

Eu égard aux nouveaux vaccins, Djibouti et l’Iraq ont introduit avec succès le vaccin antipoliomyélitique inactivé en 2016. L’élimination du tétanos maternel et néonatal a été validée par l’OMS dans la province du Punjab au Pakistan. Djibouti, le Soudan et le Yémen ont mis à jour leurs plans pluriannuels globaux.

En 2016, un soutien technique a été apporté aux pays ayant une faible couverture de façon à intensifier les activités de proximité, de mettre en œuvre des campagnes d’accélération et de maintenir la chaîne du froid, ainsi que les capacités de gestion des vaccins. L’Afghanistan a élaboré un plan pluriannuel global a a planifié des examens programmatiques complets. Le Pakistan s’est concentré sur l’amélioration de la qualité des données, la République arabe syrienne sur la vaccination multi-antigènes supplémentaire, Oman sur l’amélioration de la gestion des vaccins, et le Qatar sur la micro-planification pour une campagne de vaccination par le vaccin antirougeoleux-antiourlien-antirubéoleux (ROR).

Le soutien futur aux États Membres s’est concentré sur l’augmentation de la couverture vaccinale ; sur l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement, de la qualité des données et de la surveillance des maladies à prévention vaccinale ; sur la mise en place de campagnes contre la rougeole ; et sur la création de commissions régionales chargées de la vérification de l’élimination de la rougeole/rubéole et de l’hépatite B. Le Groupe consultatif technique régional pour la vaccination systématique sera reconstitué en 2017.

L’évaluation, l’homologation, le contrôle et la surveillance des vaccins et d’autres produits médicaux biologiques constituent des défis majeurs pour les autorités nationales de règlementation dans la Région. L’OMS fournit un appui aux pays dans le renforcement des fonctions de règlementation requises, par exemple au moyen de séminaires-ateliers d’évaluation (cinq pays) et d’opportunités de formation mondiales sur la qualité des vaccins pour les spécialistes de la règlementation dans les pays producteurs de vaccins et les pays soutenus par le Cadre de préparation en cas de grippe pandémique. La procédure d’enregistrement collaborative de l’OMS pour les vaccins présélectionnés par l’OMS a été introduite afin d’accélérer le processus d’enregistrement par les autorités de règlementation nationales. Un soutien a été fourni aux pays en vue d’améliorer la pharmacovigilance et la surveillance des manifestations postvaccinales indésirables.

Résistance aux antimicrobiens

En septembre 2016, tous les chefs d’État de l’Assemblée générale des Nations Unies ont renouvelé leur engagement politique pour la mise en œuvre du Plan d’action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens. L’OMS a soutenu l’élaboration de plans d’action nationaux sur la résistance aux antimicrobiens et a identifié une liste d’experts dans les domaines pertinents de la santé humaine et animale afin d’assister les pays dans cet exercice. Un appui technique a été fourni à six pays afin de mettre au point un système national de surveillance de la résistance aux antimicrobiens. Des protocoles pour les enquêtes de prévalence des infections associées aux soins ont été testés dans deux pays.

La réponse à la résistance aux antimicrobiens est mise en difficulté par le manque de collaboration intersectorielle efficace, par la fragmentation de la planification et de la mise en œuvre, par la faiblesse des capacités de laboratoire en matière de dépistage au niveau national, par un manque d’informations fiables sur la charge de la résistance aux antimicrobiens et par des ressources financières limitées. L’OMS continuera de soutenir les pays dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’action nationaux contre la résistance aux antimicrobiens, ainsi que dans la mobilisation de ressources domestiques et internationales. Les pays doivent intégrer le système de surveillance mondial pour la résistance aux antimicrobiens et commencer à soumettre des rapports à la plate-forme mondiale de surveillance de la résistance aux antimicrobiens.

Laboratoires de santé publique

En octobre 2016, la soixante-troisième session du Comité régional a approuvé les cadres stratégiques pour le renforcement des services de laboratoire de santé 2016-2020, et pour la sécurité hématologique et la disponibilité du sang 2016-2025. Ces cadres constituent une base solide pour le renforcement des systèmes de laboratoire et des services de transfusion sanguine à travers la Région, et permettront de guider les efforts des États Membres dans la fourniture de services de haute qualité, équitables et abordables sur le long terme.

Tous les pays ont été soutenus à travers l’année 2016 de façon à permettre la mise en œuvre des cadres stratégiques, certains pays bénéficiant d’un appui sur la base de leurs besoins spécifiques. Six pays ont reçu un appui renforcé dans le domaine de la sûreté/sécurité biologique et la gestion des risques biologiques ; au moins quatre pays ont bénéficié d’un soutien pour l’élaboration de cadres nationaux de règlementation pour les services de laboratoire, la mise en œuvre de systèmes de gestion de la qualité et la mise en place de mécanismes d’accréditation des laboratoires ; et 11 pays ont reçu divers types de soutien pour renforcer leurs laboratoires pour la surveillance de la résistance aux antimicrobiens. L’OMS continuera de fournir des orientations et un soutien complets pour la mise en œuvre des cadres stratégiques, en mettant l’accent sur le renforcement du leadership et de la gouvernance des services de laboratoire et d’hématologie, la mise en place de réseaux nationaux et régionaux d’orientation-recours pour les laboratoires, le renforcement des systèmes de gestion de la qualité et du risque biologique, l’amélioration de la gestion des donneurs de sang, et la mise en place de systèmes d’hémovigilance.

Sécurité transfusionnelle

Du fait des traumatismes liés à la violence et aux conflits, la demande de sang et de produits sanguins a augmenté dans les pays touchés par des situations d’urgence humanitaire. Dans ces pays, les systèmes de santé ont été affaiblis ou détruits et les agents de santé fournissent des services de santé dans des zones d’insécurité et dans des circonstances difficiles, ce qui rend la fourniture de ces produits salvateurs compliquée. Une évaluation extensive de la situation de la transfusion sanguine durant les urgences humanitaires a été réalisée, suivie par une consultation régionale qui a convenu de recommandations, dont l’intégration des services de transfusion sanguine dans le processus global national de préparation et de riposte aux situations d’urgence, la collecte et la diffusion d’informations mises à jour sur les facteurs qui affectent les services de transfusion sanguine durant les urgences humanitaires, la fourniture d’une aide technique et financière pour soutenir la transfusion sanguine, les mécanismes de renforcement pour la coordination et la collaboration entre les différentes parties, et la mise en place d’un système régional de services de transfusion en situations d’urgence et l’expertise gestionnaire.

 
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03 Octobre 2016

Avian influenza A(H5N1) situation update, Egypt, September 2016

Highlights 356 human cases of avian influenza A(H5N1) were reported in Egypt between 9 March 2006 and 30 September 2016. Of these cases, 121 were fatal (case–fatality rate: 34%). The country has been reporting sporadic cases since the beginning of 2016. A total of 10 cases were reported during the period from 1 January 2016 to 30 September 2016, including 4 deaths (case–fatality rate: 40%).  The last case was reported on 28 July 2016.  Among the reported cases in 2014 up until 30 September 2016 (n=183), the majority of cases were female (60%). The death rate was almost similar among both male...

15 Avril 2016

Avian influenza A(H5N1) update, 31 March 2016

15 April 2016 – An upsurge of human infections with the highly pathogenic avian influenza A(H5N1) virus was recorded in Egypt during the 2014–2015 winter season but no change in transmission pattern of infection was observed. 350 cumulative cases of human avian influenza A (H5N1) and 117 deaths (case–fatality rate 33%) were reported from Egypt as of 24 March 2016. 4 newly confirmed human H5N1 avian influenza cases were reported from Cairo, Giza and Sohag governorates in the first quarter of 2016. Djibouti and Iraq reported only 4 cases (with 2 deaths) of human avian influenza A (H5N1) in 2006. 3 laboratory-confirmed cases of...

05 Juillet 2015

Avian influenza A(H5N1) in Egypt, 31 May 2015

A total of 342 human cases of avian influenza A(H5N1) were reported in Egypt between March 2006 to 30 April 2015. Of these cases, 115 were fatal (CFR: 33.6%). The country has experienced a surge of human cases since November 2014. A total of 163 cases including 47 deaths (CFR: 28.8%) were reported between 01 November 2014 to 30 April 2015. Cases have been reported from 21 out of 29 governorates in the country. The date of symptoms onset of last reported case of avian influenza A (H5N1) infection in the country was 6th of April 2015. After the laboratory...

09 Avril 2015

Avian influenza A(H5N1) in Egypt, 9 April 2015

08 April 2015 - The Ministry of Health and Population of Egypt has notified WHO of additional laboratory-confirmed human cases of avian influenza A(H5N1) during the last few weeks. With this additional number, the total number of cases reported during the month of March 2015 now stands at 30 cases, including 4 deaths. This increase in reported human cases has been observed since the beginning of November last year.  Since its introduction in Egypt in 2006, avian influenza A(H5N1) virus has been circulating in domestic poultry in the country and has been the source of sporadic human infections. Almost all cases of...

21 Mars 2015

21 March 2015 | The Ministry of Health and Population of Egypt has notified the World Health Organization (WHO) of an additional 17 human cases of avian influenza A(H5N1).  With these new cases, the total number of avian influenza A (H5N1) cases in Egypt stands at 116, including 36 deaths for the period of 1 January to 17 March 2015. Since it was first reported in March 2006, a total of 318 human cases of avian influenza A(H5N1), including 112 related deaths (case–fatality rate = 35.2%) have been reported in Egypt.  Among these newly reported human cases of avian influenza A (H5N1),...

15 Mars 2015

Avian influenza A(H5N1) in Egypt, 14 March 2015

14 March 2015 – The Ministry of Health and Population of Egypt has notified WHO of an increase in laboratory-confirmed human cases of avian influenza A(H5N1) in recent months. This increase in reported human cases has been observed since the beginning of November last year.  In November 2014, the number of human cases officially reported by the Ministry of Health and Population of Egypt was 10, followed by 24 cases in December. The number of cases reported in January 2015 was 45 and in February a total of 36 human cases were reported. This rise is the biggest ever in avian influenza...

16 Juin 2013

Update on avian influenza in Egypt, March–May 2013

From March to May 2013, the Ministry of Health and Population in Egypt has reported three new cases of human infections with avian influenza A(H5N1) virus to WHO. The first case was a 40-year-old female, from Bagoor district of Menofia governorate. She developed symptoms on 3 March, was admitted to Menoof fever hospital on 8 March. She recovered fully. The second case was a 26-year-old male, from Elmanzala district of Dakahliya governorate. He developed symptoms on 30 March 2013, was admitted at Aleman private hospital on 5 April and died on 8 April. The third case was a 25-year-old female, from Gohina...

25 Février 2013

Avian influenza in Egypt, 25 February 2013

On 27 January 2013, the Ministry of Health in Egypt informed WHO of a laboratory-confirmed cases of avian influenza A (H5N1). The patient was a 36-year-old female from Delengat district of Behera governorate. She developed symptoms on 16 January and was admitted to hospital in a critical condition. The patient received antiviral treatment on 20 January but died on 26 January 2013. Investigation into the source of infection revealed that she had contact with sick and dead poultry prior to developing the symptoms. With this latest case, a total of 170 cases of avian influenza A (H5N1) have been laboratory-confirmed so far....

12 Mai 2012

12 April 2012 – The Ministry of Health and Population of Egypt notified WHO of a new case of human infection with avian influenza A (H5N1) virus. The patient was a 36-year-old woman from the Giza governorate. She developed symptoms on 1 April 2012 and was admitted to a hospital on 7 April 2012. She died on the same day. The case was confirmed by the Central Public Health Laboratories; a National Influenza Centre of the WHO Global Influenza Surveillance Network. Epidemiological investigations into the source of infection indicate that the case had exposure to backyard poultry. Of the 167 cases confirmed to date...

 
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