L’OMS, en collaboration avec le Centre Anti Poison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) - centre collaborateur de l’OMS pour la Pharmacovigilance - ont organisé une rencontre régionale sur le renforcement des systèmes de pharmacovigilance dans la région de la Méditerranée orientale, du 7 au 10 septembre 2015 au CAPM à Rabat.
La pharmacovigilance est l’une des fonctions principales des systèmes nationaux de réglementation des produits médicaux (médicaments, vaccins et dispositifs biologiques et médicaux). Le programme de l’OMS pour la pharmacovigilance internationale a été mis en place en 1968 suite au problème de la Thalidomide[1] survenu en 1961. Il s’est par la suite transformé en un réseau mondial de centres de pharmacovigilance dans plus de 120 pays à travers le monde.
Etablis localement par les autorités nationales de régulation, les programmes de pharmacovigilance ont pour objectif d’assurer la veille, l’identification et la diffusion des informations concernant les bienfaits et risques des produits médicaux. Ils contribuent ainsi à assurer la qualité, la sécurité et l’efficacité des produits médicaux circulant dans les marchés locaux.
La rencontre avait pour objectif de faire une revue des systèmes de pharmacovigilance dans la région, et d’apporter un appui à la mise en place et/ou au renforcement des systèmes nationaux. A cette rencontre, ont participé les responsables des systèmes de pharmacovigilance des Etats membres de la région de la Méditerranée orientale, des experts des centres collaborateurs sur la pharmacovigilance, ainsi que des représentants du siège et du bureau régional de l’OMS.
A l’issue de ces journées, l’OMS et ses partenaires, ont lancé les bases d’un meilleur suivi en matière de pharmacovigilance, et de la mise en place d’une feuille de route pour le renforcement des capacités régionales en la matière.
[1] Dans les années 60, on a découvert que ce médicament, la thalidomide, pris pendant la grossesse, pouvait causer chez les nouveau-nés des malformations des membres.