Accueil


L’OMS se dit très préoccupée par le manque de médicaments permettant de sauver de vies en Syrie PDF Imprimer

Amman, 8 mars 2013 – Avant la crise, en Syrie, plus de 90 % des médicaments étaient produits au niveau local. Depuis, les effets des sanctions économiques, les fluctuations des taux de change, le manque de devises fortes et l'augmentation des coûts opérationnels ont eu un impact négatif sur la production de médicaments et de produits pharmaceutiques L’intensification du conflit a causé d’importants dégâts aux usines pharmaceutiques situées dans les gouvernorats d'Alep et de Damas rural, où se trouvent 90 % des usines du pays. La plupart d’entre elles auraient été détruites ou sont fermées car les ouvriers n’ont plus accès à leur lieu de travail. Par conséquent, la production locale de médicaments a baissé de 90 %. En outre, le principal entrepôt public de médicaments importés, où était stockée la majorité des produits nécessaires pour le premier trimestre 2013, a été détruit.

Selon les évaluations de l’OMS, les besoins en insuline, oxygène, anesthésiques, sérums et liquides intraveineux ne sont plus couverts en Syrie. Plus le temps passe et moins les établissements de santé et pharmacies de quartier peuvent fournir des médicaments, en particulier les traitements des maladies chroniques.

Lire la suite... [L’OMS se dit très préoccupée par le manque de médicaments permettant de sauver de vies en Syrie]
 


Page 114 sur 121