Maladies cardio-vasculaires

Silhouette grise laissant voir les poumonsOn estime que 54 % des décès liés aux maladies non transmissibles dans la Région de la Méditerranée orientale sont dus aux maladies cardio-vasculaires. La mortalité par maladie cardio-vasculaire va de 13 %, en Somalie, à 49 % à Oman. La prévalence de ce type de pathologies s'explique par les modes de vie sédentaires et les principaux facteurs de risque, comme l'hypertension (de 28 % aux Émirats arabes unis à 41 % en Libye et au Maroc), le diabète (de 4 % en République islamique d'Iran à 19 % au Soudan) et l'hypercholestérolémie (de 14 % au Liban à 52 % en Iran).

Dans la Région, les données compilées chez l'adulte (à partir de 15 ans) indiquent que les plus forts taux de prévalence sont observés à Bahreïn, au Koweït, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite, où la prévalence de l'obésité et du surpoids dépasse 70 %, notamment chez la femme. La progression rapide de ces deux problèmes de santé chez l'enfant est particulièrement inquiétante. Par ailleurs, les taux de sédentarité sont plus élevés dans la Région qu'aillleurs. Près de la moitié des femmes, et plus d'un tiers des hommes, ne font pas suffisamment d'exercice. Le tabagisme est également en hausse, avec un taux de prévalence chez l'homme allant de 7 % à 57 %.

On estime qu'à cause des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et du diabète, la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire verront leur produit intérieur brut diminuer de 1 % à 5 % d'ici 2015. L'accessibilité et la disponibilité des médicaments essentiels pour la prise en charge des maladies caridio-vasculaires courantes représentent un défi majeur dans les pays à faibles ressources de la Région.