Gestion intégrée des vecteurs (GIV)

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Laboratory technician holding an agar of a sample collected for further analysis Analyse de situation en matière de sensibilité aux insecticides dans l’ensemble des districts importants de Djibouti Renforcement des capacités nationales de lutte antivectorielle au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

Politique

  • Sept pays disposent d’un cadre politique en matière de gestion intégrée des vecteurs, avec le soutien du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et sa mobilisation de ressources supplémentaires auprès d’autres donateurs
  • Sept pays disposent d’une politique nationale en matière de gestion des pesticides qui influence la gestion de la résistance aux pesticides
  • Le cadre d’action de l’OMS a été élaboré sur la gestion rationnelle des pesticides destinés à la santé publique dans la Région. 

Dispositions institutionnelles

  • Un comité de pilotage de la GIV a été constitué pour étudier les politiques et réglementations dans ce domaine.
  • Quatre pays, à savoir l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et le Soudan, sont dotés d’une unité de lutte antivectorielle restructurée. 

Organisation et gestion

  • Des normes claires pour les professions et les carrières dans le domaine de la lutte antivectorielle et de l’entomologie de santé publique ont été mises en place pour 6000 membres du personnel environ
  • Un système de surveillance des maladies à transmission vectorielle a été mis en place dans sept pays
  • Une orientation stratégique a été fournie par le biais d’une recherche opérationnelle dans tous les pays participants.
  • Les pays participants disposent au total de 144 sites sentinelles, ainsi que d’une surveillance vectorielle et d’un suivi de la résistance aux insecticides opérationnels. 

Planification et mise en oeuvre

  • Harmonisation d’un programme distinct de lutte contre les maladies à transmission vectorielle dans sept pays grâce à un plan national stratégique et opérationnel. 

Sensibilisation, communication et mobilisation sociale

  • L’adhésion des communautés a été déterminante pour pérenniser les bénéfices des activités du projet, qui ont été acquis principalement dans le cadre de partenariats pour le changement établis entre toutes les parties prenantes concernées, par le biais de réunions de sensibilisation, de nombreuses campagnes de changement comportemental et de communications dans l’ensemble du pays. 

Renforcement des capacités

Le principal domaine ciblé par le FEM a été le développement des capacités humaines et infrastructurelles, afin que les pays participants puissent conserver les bénéfices une fois le projet achevé. Parmi les faits marquants, on compte les actions suivantes : 

  • L’organisation d’une formation certifiée sur la GIV et l’utilisation judicieuse des pesticides dans sept pays, qui a permis la formation à la GIV de 745 personnels
  • La mise au point en 2008 par le Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale d’un solide programme d’études débouchant sur un Master en sciences, spécialisé en entomologie médicale et lutte antivectorielle, en collaboration avec le Blue Nile River Institute, dans l’état de Gezira (Soudan)
  • L’élaboration de lignes directrices et de documents de formation destinés aux professionnels de la lutte antivectorielle dans la Région
  • La consultation régionale organisée par le Bureau régional sur la résistance aux insecticides à Casablanca (Maroc), avec la participation de représentants de 12 ministères de la Santé de la Région
  • L’organisation d’un cours de formation sur le suivi de la résistance aux insecticides, au Caire, en collaboration avec l'Unité 3 de recherche médicale de la marine des États-Unis (NAMRU-3. 

Liens connexes

Gestion intégrée des vecteurs

Répertoire de ressources sur la gestion intégrée des vecteurs (GIV)

Ressources d'information

Carte des menaces du palludisme

Chiffres et statistiques

Dans la Région OMS de la Méditerranée orientale :

291 millions de personnes ont été exposées à un risque de paludisme en 2015, dont 111 millions à un risque élevé

L’incidence des cas estimés de paludisme a baissé de 11 % entre 2010 et 2015

Le taux estimé de mortalité due au paludisme a baissé de 6 % entre 2010 et 2015