Zika virus

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L’image nous montre un tube de laboratoire contenant des œufs du moustique Aedes aegypti

Transmission

Le virus Zika se transmet à l’être humain par la piqûre d’un moustique infecté du genreAedes, le plus souvent Aedes aegypti dans les régions tropicales. C’est le même moustique qui transmet les virus de la dengue, du chikungunya et de la fièvre jaune à l’origine de flambées récurrentes dans un certain nombre de pays.

Nombre de pays affectés

Les huit pays qui suivent, appartenant à la Région de la Méditerranée orientale, ont rapporté la présence du moustique Aedes aegypti, mais sans cas documenté passé ou actuel de maladie à virus Zika sont les suivants : l’Arabie saoudite, Djibouti, l’Égypte, Oman, le Pakistan, la Somalie, le Soudan et le Yémen.

En février 2017, aucun pays de la Région n’avait rapporté de transmission locale ou d’importation de la maladie à virus Zika. Néanmoins, les pays doivent rester vigilants afin de prévenir la propagation du virus, s’il était amené à atteindre la Région. La surveillance épidémiologique, en laboratoire et vectorielle doivent être renforcées aux niveaux national et infranationaux afin de détecter tout signe de transmission locale ou d’importation.

À ce jour, un total de 84 pays et territoires de par le monde ont rapporté une transmission de l’infection à virus Zika, dont 61 régions où la transmission se poursuit actuellement avec de nouveaux cas ou une réintroduction signalés depuis 2015.

L’OMS a déclaré la maladie à virus Zika urgence de santé publique de portée internationale le 1er février 2016 du fait de la concentration de troubles neurologiques et de malformations néonatales signalées dans la Région des Amériques. À la suite de cette annonce, davantage de cas ont été rapportés dans des pays où la présence de moustiques vecteurs était connue et la recherche a établi le lien entre l’infection à virus Zika et la microcéphalie. 

Bien que la maladie à virus Zika et les effets associés demeurent un défi de santé publique nécessitant une action appuyée, elle ne constitue plus une urgence de santé publique de portée internationale telle que définie dans le cadre du Règlement sanitaire international (2005). Le 18 novembre 2016, l’OMS a déclaré la fin de l’état d’urgence de santé publique de portée internationale pour la maladie à virus Zika et la microcéphalie. 

Une baisse des cas signalés d’infections à virus Zika dans certains pays a été observée. En revanche, aucune diminution globale des flambées n’est à noter, et l’évaluation des risques mondiaux associés au virus demeure inchangée. 

Microcéphalie et syndrome de Guillain-Barré

Il n’existe pas de consensus scientifique international pour affirmer que le virus Zika est à l’origine de cas de microcéphalie et de syndrome de Guillain-Barré. En février 2017, trente pays ou territoires avaient rapporté des cas de microcéphalie et d’autres malformations du système nerveux central potentiellement associés à des infections à virus Zika, et vingt et un pays ou territoires avaient fait état d’une augmentation du nombre de cas de syndrome de Guillain-Barré et/ou de la confirmation en laboratoire de l’infection à virus Zika parmi les cas de syndrome de Guillain-Barré. 

Symptômes

Seuls 20 % des patients infectés par le virus Zika manifestent des symptômes incluant une fièvre modérée, une éruption cutanée, et une conjonctivite. Normalement, ces symptômes durent entre 2 à 7 jours. Il n’existe ni vaccin pour prévenir l’infection à virus Zika, ni traitement antiviral spécifique.

Liens connexes

Plan de préparation en cas de maladie à virus Zika pour la Région de la Méditerranée orientale

Plan de préparation en cas de maladie à virus Zika pour la Région de la Méditerranée orientale [dépliant]

What is a public health emergency of international concern? 

Aperçu complet de la situation de la maladie à virus Zika