Les Nations Unies et les organismes humanitaires lancent un appel pour que les enfants syriens bénéficient d’une protection et d’une assistance humanitaire
23 janvier 2014 – Dans le contexte des pourparlers de paix sur la Syrie qui ont débuté hier en Suisse, de hauts responsables de l’assistance humanitaire des Nations Unies se sont associés à l’appel lancé par des organisations internationales d’aide humanitaire pour la protection des enfants syriens, dont 11 000 ont été tués et quatre millions ont été contraints de fuir leur foyer ces trois dernières années. « Nous pensons qu’il est temps à présent de se concentrer d’urgence sur les souffrances des enfants », indique la lettre ouverte signée par 15 hauts fonctionnaires, dont notamment la Coordonnatrice des secours d’urgence des Nations Unies, Valérie Amos ; le Directeur général de l'UNICEF, Anthony Lake ; le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres ; le Directeur général de l'OMS, Margaret Chan ; et la Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), Ertharin Cousin. Cet appel trouve un écho particulier en ce qui concerne la poliomyélite qui, après plusieurs années d'absence, a réapparu dans le pays. L’OMS et ses partenaires ont besoin d’un accès total à tous les enfants du pays afin d'empêcher la maladie de progresser davantage.
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Les responsables de l’OMS et de l’UNICEF s’associent à l’appel lancé pour un meilleur accès aux enfants syriens (en anglais)
En Syrie, L’UNICEF et l’OMS condamnent l’interruption de la campagne de vaccination contre la poliomyélite à Raqqa
Les enfants syriens ont le droit d’être vaccinés contre la poliomyélite
Damas, 13 janvier 2014 – les représentants en Syrie du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont fermement condamné l’interruption de la campagne de vaccination contre la poliomyélite dans le gouvernorat syrien de Raqqa en raison des combats intenses entres les différentes parties au conflit.
L’OMS et l’UNICEF apportent une assistance afin de veiller à ce que tous les enfants syriens soient vaccinés, quels qu’ils soient et indépendamment de leur lieu de résidence.
La poliomyélite constitue un risque grave pour les enfants en Syrie et dans la Région, elle provoque en effet un handicap permanent et tous les enfants ont le droit d’être protégés contre cette maladie.
Les combats ont non seulement interrompu le programme de vaccination contre la poliomyélite, mais également augmenté la souffrance du peuple syrien, en particulier les femmes et les enfants.
L'Iraq intensifie ses efforts en vue d’améliorer la santé de la mère et de l’enfant conformément aux engagements de la Déclaration de Dubaï
17 décembre 2013 – Les ministres de la santé de l’Iraq et du Gouvernement régional du Kurdistan, ainsi que l’OMS, l’UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et d’autres partenaires de santé ont lancé, le 17 décembre 2013, le plan national d’accélération pour la santé de la mère et de l’enfant.
Le plan d’accélération sur trois ans définit des interventions ayant un bon rapport coût-efficacité qui doivent être mises en œuvre dans les neuf gouvernorats d’Iraq affichant une charge élevée, conformément aux engagements exprimés dans la Déclaration de Dubaï adoptée en janvier 2013. L’Iraq a réalisé d’important progrès sur la voie de la réduction de la mortalité maternelle et, si cette tendance se poursuit, le pays pourra atteindre les cibles de l’objectif du Millénaire pour le développement 5 d’ici 2015. Le pays devra néanmoins déployer davantage d'efforts afin de réduire de manière significative la mortalité chez les moins de cinq ans et d'atteindre les cibles fixées pour l'objectif du Millénaire pour le développement 4.
République arabe syrienne : faire passer le risque de poliomyélite avant tout autre intérêt

6 décembre 2013 – La pression exercée pour vacciner tous les enfants contre la poliomyélite est freinée par la crise actuelle en République arabe syrienne. L’OMS et l’UNICEF ont appelé toutes les parties concernées à coopérer, y compris en ménageant des pauses dans les hostilités lorsque nécessaire, pour permettre d’organiser les campagnes de vaccination et de protéger tous les enfants.
Lorsque le Dr Salah Salem Haithami, un médecin travaillant à l’Organisation mondiale de la Santé, a appris que la poliomyélite avait fait sa réapparition en République arabe syrienne, sa première pensée fut la suivante : est-ce que je peux m’y rendre pour apporter mon aide ? Il travaillait alors depuis 12 ans pour l’éradication de la poliomyélite au Soudan, mais quelques jours plus tard, il fut envoyé à Damas.
Le Dr Haithami pensa ensuite aux enfants au Yémen, son propre pays. « La poliomyélite n’est pas liée à un passeport – elle peut toucher les enfants partout dans le monde » se dit-il. “Ma motivation est de contribuer à enrayer la flambée de poliomyélite en Syrie et ainsi d’éviter aux enfants d’autres pays d’être paralysés à vie ».
