J'ai l'immense plaisir de me joindre à vous tous aujourd’hui pour la soixante-dixième session du Comité régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale, au Bureau régional en Égypte, à l'occasion de l’année marquant le soixante-quinzième anniversaire de l'OMS.
Il s’agit de mon dernier Comité régional en tant que Directeur régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale. Compte tenu des temps difficiles que le monde traverse, en particulier dans notre Région, c'est le moment pour moi de contempler avec fierté tous les chemins que nous avons tracés ensemble, tous les moments difficiles par lesquels nous sommes passés, tous les obstacles que nous avons surmontés et tous les succès que nous avons remportés, par la grâce de Dieu.
Allocution du Dr Ahmed Al-Mandhari, Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, à l'occasion de la soixante-dixième session du Comité régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale Anglais
J'ai le grand plaisir et l'honneur de m'adresser à vos Excellences à l'occasion de l'ouverture de cette soixante-dixième session du Comité régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale, qui reprend son format de réunion en personne.
La dernière fois que nous nous sommes réunis, le Comité régional a adopté des résolutions très importantes. Vous vous souviendrez des délibérations fructueuses que nous avons eues sur des questions clés telles que la sécurité sanitaire, l'approche « Une seule santé », la lutte contre les maladies transmissibles, la promotion de la santé et du bien-être, et la santé numérique.
En tant que jeune médecin, j'ai pu constater par moi-même l'impact du changement climatique sur la santé de ma communauté. Je me souviens très bien d'une petite fille de deux ans qui souffrait d'asthme et d'une respiration sifflante persistante due à son exposition à des niveaux élevés de pollution atmosphérique. Outre les effets néfastes sur son corps et son cerveau en pleine croissance, cela l'a empêchée de bénéficier de l'intervention chirurgicale dont elle avait besoin et nous avons dû attendre que son état général s'améliore.