Accueil
Disease and epidemiology PDF Imprimer

text

 
Surveillance de la maladie PDF Imprimer

Les cas de rougeole sont confirmés soit par les tests de laboratoire soit par la rencontre de la définition de cas clinique (maladie caractérisée par une éruption maculopapuleuse qui dure plus que 3 jours, une température supérieure à 101º F [>38.3º C], une toux, un coryza, une conjonctivite) et sont, de point de vue épidémiologique, liés à un cas confirmé au laboratoire.

Pour la plupart des pays de la Région, la surveillance de la rougeole a été intensifiée suite à la mise en œuvre des campagnes de rattrapage, au renforcement de la notification des cas et la confirmation des cas suspects au laboratoire. Tout cas suspect de rougeole doit être immédiatement notifié et faire l’objet d’une enquête. Les informations épidémiologiques doivent être recherchées et les échantillons doivent être collectés en vue de la confirmation au laboratoire et de la caractérisation du virus de la rougeole.

Tous les pays de la Région ont adopté une surveillance de la rougeole dépendant des cas avec la confirmation au laboratoire. Dix-neuf pays ont mis en œuvre la surveillance au niveau national et deux pays (Somalie et Soudan du Sud) ont appliqué une surveillance sentinelle. Le nombre notifié des cas confirmés a beaucoup diminué, allant d’environ 88 000 cas en 1998 à 15 800 cas en 2009 et la mortalité due à la rougeole a été réduite entre 2000 et 2008.

Indicateurs de performance relatifs à la surveillance de la rougeole

Un nombre d’indicateurs de surveillance est recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé en vue d’atteindre l’élimination de la rougeole et qui sont les suivants:

Un taux de notification d’au moins 2 cas de rougeole rejetés pour chaque population de 100 000 personnes par an et au niveau national.

Confirmation au laboratoire: collecter un échantillon adéquat pour au moins 80 % des cas suspects de rougeole et le tester dans un laboratoire performant.

Détection virale: collecter d’échantillons adéquats à la détection du virus d’au moins 80 % des flambées confirmées au laboratoire et les tester dans des laboratoires accrédités. 

Adaptation des enquêtes: au minimum 80 % des cas suspects de rougeole notifiés doivent faire l’objet d’une enquête adéquate initiée dans 48 heures de la notification.

Réseau de laboratoire de la rubéole et la rougeole

Le diagnostic des cas cliniquement suspects de la rougeole est confirmé par la détection de l’anticorps anti-rougeole IGM dans le sang du malade en utilisant des dosages IGM ELISA. Les rôles des laboratoires dans la phase d’élimination sont : de confirmer le diagnostic clinique de tous les cas suspects, d’isoler et d’analyser les souches virales sauvages et de suivre leur circulation. Les laboratoires nationaux participant au réseau mondial OMS des laboratoires de la rougeole sont évalués selon leur performance par deux manières : le test annuel de contrôle de la bonne exécution et la visite des sites pour l’accréditation.

Tous les pays de la Région ont établi un laboratoire national de la rougeole et sont en pleine capacité sérologique. Outre la capacité diagnostique sérologique, 19 des 23 pays ont bien mis en place une détection du virus par la méthode polymérisation en chaîne en temps réel (PT-PCR) ou par l’isolement du virus dans une culture de cellule qui a été élaborée dans le réseau des laboratoires de la poliomyélite existant. Deux laboratoires régionaux de référence à Oman et en Tunisie ont accès à la technologie d’isolement du virus et la technologie PCR pour la rubéole et la rougeole. Le diagnostic de laboratoire de la rubéole est intégré avec le diagnostic de laboratoire de la rougeole.  

En 2011, onze des dix-neuf pays qui notifient des cas de rougeole ont identifié un virus génotype de rougeole : B3, D4, D8 et H1. L’information génotype de la rubéole est disponible à partir de certains pays dans la Région, génotypes 1E, 1G et 2B.

 
Disease and epidemiology PDF Imprimer

text

 
Disease and epidemiology PDF Imprimer

Meningococcal disease includes meningococcal meningitis and meningococcaemia. Meningococcal meningitis is a severe bacterial infection of the membrane that covers the brain and spinal cord. Meningococcaemia is an infection of the blood. Meningococcal meningitis and meningococcaemia are caused by the bacterium Neisseria meningitidis (N. meningitidis), which is known as the meningococcus and infects humans only.

N. meningitidis bacteria are found in the nose and throat without causing disease. Most people exposed to N. meningitidis do not become ill. Only a few people develop illness, which might be associated with genetic, immune, societal or physical factors.

Signs and symptoms of the diseases include high fever, headache, vomiting, stiff neck and a rash. Sensitivity to light, sleepiness and confusion may also occur. The symptoms may appear anytime between 2 to 10 days after exposure, but usually within 3 to 4 days. The disease might progress in a severe form of permanent brain damage, hearing loss, kidney failure, loss of arms or legs, or chronic nervous system problems. The fatality rate among those who develop meningococcal disease ranges from 10% to 15% even with prompt medical intervention.

Meningococcal disease can occur at any age; however, it is more common in infants and children under five. Teenagers and young adults aged 15–24, household contacts of a person known to have had this disease, immunocompromised people, and people traveling to parts of the world where meningococcal disease is prevalent are also at increased risk of contracting the disease.

The meningococcus germ is spread by direct close contact with nose or throat discharges of an infected person. A person with meningococcal disease may transmit the disease beginning several days before becoming ill, until the bacteria are no longer present in discharges from the nose and throat. The bacteria do not survive well outside the human body.

 
Disease and epidemiology PDF Imprimer

Pertussis, also known as whooping cough, is an acute respiratory tract infection caused by the bacterium Bordetella pertussis. After an incubation period of 9 to 10 days, the clinical symptoms of the disease start with a catarrhal phase followed by paroxysmal cough and ending with persistent cough and whooping. The cough and whooping are characteristic of the diseases and make the clinical diagnosis easy to establish

The disease is transmitted from person to person following the inhalation of infected droplets. Pertussis affects mainly infants and young children.

The treatment of pertussis aims to eliminate the pertussis bacterium and consists of administration of antibiotics as early as possible. In addition, skilled nursing and feeding can reduce morbidity and mortality. Early detection and adequate treatment prevents the spread of the infection to other children.

 


Page 52 sur 93