Coup de projecteur : l’OMS œuvre en faveur de la santé des réfugiés syriens en Iraq
« Les conditions de sécurité actuelles et ma volonté de protéger mes enfants m'ont poussée à partir », déclare Samira, mère syrienne d’un certain âge qui a fui la République arabe syrienne avec ses quatre enfants, il y a sept mois, et vit désormais au camp de Domiz, en Iraq.
« Le camp est surpeuplé, mais nous sommes en sécurité, en bonne santé, et la nourriture et les services de santé sont fournis gratuitement », explique-t-elle, les larmes aux yeux.
Le gouvernement iraquien déploie des efforts considérables pour améliorer la situation sanitaire des réfugiés syriens. Par l’intermédiaire des Départements de la Santé à Dohuk et Anbar, le ministère de la Santé, avec le soutien de l’OMS et des partenaires, a mis en place dans les camps quatre centres qui assurent un ensemble complet de services de santé essentiels à titre gratuit.
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Un rapport mondial souligne les conséquences de la violence sur la santé de la femme
Selon l'étude, il est nécessaire que tous les secteurs s'engagent à ne plus tolérer la violence à l'encontre des femmes et à mieux soutenir celles qui en sont victimes.23 juin 2013 – Le 20 juin dernier est paru le premier rapport sur la prévalence mondiale de la violence à l’encontre des femmes et ses conséquences préoccupantes sur leur santé. Mis au point par l’OMS, l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres et le Conseil de la recherche médicale d’Afrique du Sud, ce rapport présente des données sur la prévalence de deux formes de violence à l’encontre des femmes : la violence du partenaire intime et les violences sexuelles exercées par une autre personne. Les données montrent clairement que les femmes ayant subi la violence d’un partenaire intime ont un plus grand risque de dépression, d’infection à VIH, de traumatismes et de décès, et qu’elles ont plus de risque d’accoucher d’un nourrisson souffrant d'insuffisance pondérale à la naissance.
Les recherches concernant les conséquences sur la santé de la violence exercée par une autre personne que le partenaire sont plus limitées. Cette forme de violence a cependant des répercussions profondes sur le bien-être des femmes aux niveaux physique, sexuel, génésique, émotionnel, mental et social.
La Jordanie affirme que les capacités des services de santé sont dépassées et réclame un soutien d’urgence
Plus de 40 % des réfugiés syriens en Jordanie sont des enfants de moins de 11 ans (source : Haut-Commissariat pour les réfugiés). Photo : OMS.16 juin 2013 – Zeina* et sa sœur jumelle ont fui la Syrie pour la Jordanie il y a près de cinq mois, avec leurs six enfants, tous âgés de moins d’onze ans. « À Daraa, d'où je viens, il n’y avait plus rien. Nos hôpitaux et nos centres de santé ont presque tous fermé. Les médecins faisaient des visites à domicile, mais c'était cher et j'ai entendu dire que certains avaient été enlevés pendant leur tournée », dit-elle. Malgré les conditions de vie difficiles dans le camp de réfugiés d’Al-Zaatari, Zeina a fait passer la santé de ses enfants avant le reste. « Cela ne me plaît pas ici, mais au moins on peut dormir la nuit. Il nous faut une heure pour aller de notre tente à la caravane de vaccination, mais je sais que c’est pour le bien de mes enfants. Ils ont retrouvé le sourire depuis qu’on a quitté la Syrie. Au moins, ici, ils reçoivent des soins médicaux. »
Zeina fait partie du demi-million de réfugiés syriens qui vivent actuellement en Jordanie, rejoints chaque jour par plus de mille nouveaux arrivants. Alors que la situation en Syrie ne cesse de se détériorer, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés estime que le nombre total de Syriens en Jordanie devrait dépasser un million avant la fin de l’année, soit près de 17 % de la population jordanienne.
Faites le don de la vie : donnez votre sang
Une seule unité de sang donné peut sauver jusqu'à trois vies. De nombreux patients ayant besoin d'être transfusés, notamment dans les pays en développement, n'ont pas accès à du sang sécurisé en temps voulu.3 juin 2013 – Cette semaine, le dixième anniversaire de la Journée mondiale du donneur de sang sera célébré avec le slogan suivant : « Faites le don de la vie : donnez votre sang. » Organisée dans le monde entier, cette Journée vise à encourager les dons de sang volontaires, non rémunérés et sécurisés afin d'améliorer l’approvisionnement en sang et de garantir la sécurité transfusionnelle au niveau mondial.
Chaque année, 92 millions d'unités de sang sont collectées dans le monde. Près de la moitié de ces dons proviennent des pays à revenu élevé, où ne vit pourtant que 15 % de la population mondiale.
Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, comme ceux de la Région de la Méditerranée orientale, on constate un grave manque de dons de sang volontaires et non rémunérés alors que les besoins en la matière sont très importants. Dans ces pays, les dons de sang sont surtout utilisés pour les complications liées à la grossesse et l'anémie sévère chez l’enfant.