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L’Alliance régionale pour la santé : un partenariat visant à réaliser la « Santé pour tous et par tous »

Le Caire (Égypte), 15 décembre 2020 – Malgré les progrès remarquables réalisés en matière de santé au cours des dernières décennies, le monde n’est pas en voie d’atteindre les cibles des objectifs de développement durable (ODD) liées à la santé, et les populations, en particulier les plus marginalisées, sont laissées de côté. La pandémie de COVID-19 fait encore reculer davantage les progrès accomplis.

Dans le cadre d’une initiative historique, 12 organismes multilatéraux de santé, de développement et d’aide humanitaire des Régions de la Méditerranée orientale, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont procédé au lancement virtuel de l’Alliance régionale pour la santé, un partenariat qui vise à soutenir les pays pour qu’ils accélèrent leur progression vers la réalisation des objectifs de développement durable liés à la santé et facilitent la mise en œuvre du Plan d’action mondial pour permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous.

Ce partenariat se fonde sur les engagements fermes pris par les organismes en vue d’harmoniser leurs stratégies, politiques et approches internes, d’assurer une responsabilisation mutuelle et de renforcer la collaboration avec les pays et entre eux, autour de sept thèmes d’accélération : les soins de santé primaires ; le financement durable de la santé ; l’engagement des communautés et de la société civile ; les déterminants de la santé ; la programmation innovante dans les contextes fragiles et vulnérables ; la recherche-développement, l’innovation et l’accès ; les données et la santé numérique. Garantir l’égalité entre les sexes en tant que droit fondamental de l’être humain fait intervenir ces sept thématiques.

Le Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, inspiré par la Vision régionale 2023 de la Santé pour tous et par tous, a créé l’Alliance régionale pour la santé afin de renforcer la collaboration, de favoriser de nouvelles méthodes de travail et de mettre en œuvre le Plan d’action mondial. En s’appuyant sur le succès des partenariats existants, les organismes partenaires de l’Alliance régionale pour la santé seront en mesure de renforcer leur soutien collectif aux pays afin d’améliorer la santé et le bien-être des populations dans la Région.

La santé occupe une place centrale dans l’ODD 3 (Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge) et ses 13 cibles. Presque tous les autres ODD mondiaux ont un lien avec la santé ou y contribuent indirectement, y compris ceux qui visent à mettre fin à la pauvreté et à réduire les inégalités, à assurer l'accès universel aux services en matière de santé sexuelle et génésique, à réaliser l'égalité entre les sexes, à développer les économies, à protéger l'environnement et à promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives.

La Région est diverse et complexe. Elle est caractérisée par une polarisation politique. Par ailleurs, les conflits et les catastrophes naturelles ont aggravé une charge de mortalité et de morbidité déjà élevée. Grâce à une collaboration plus étroite, le partenariat contribuera à améliorer la santé et notre but ultime est d’atteindre un meilleur état de santé.

Les institutions ont pris quatre engagements spécifiques dans le cadre du Plan d'action mondial : 1) collaborer avec les pays pour mieux identifier les priorités et planifier et mettre en œuvre des actions ensemble ; 2) accélérer les progrès dans les pays par une action conjointe sur des thèmes d’accélération spécifiques et sur l’égalité entre les sexes et la fourniture de biens publics mondiaux ; 3) s'aligner pour appuyer les pays en harmonisant les stratégies, politiques et approches opérationnelles et financières ; et 4) rendre compte, en examinant les progrès et en apprenant ensemble pour renforcer la responsabilité partagée.

L’Alliance est hébergée par l’OMS et comprend les bureaux régionaux du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), du Groupe de la Banque mondiale et du Programme alimentaire mondial (PAM), qui sont tous signataires du Plan d’action mondial, ainsi que de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Entre-temps, la mise en œuvre des activités conjointes mobilise d’autres partenaires dans le domaine de la santé et du développement, notamment des organisations de la société civile.

L’un des objectifs du Plan d’action mondial étant de faciliter la fourniture d’un soutien technique harmonisé et coordonné aux plans et stratégies nationaux qui sont détenus et dirigés par les pays, des représentants de différents pays de la Région ont également participé à l’événement de lancement virtuel, aux côtés de représentants des 12 institutions, de la Ligue des États arabes et d’organisations communautaires.

Pour davantage d’informations, veuillez contacter :

Mme Mona Yassin
Responsable des médias et de communication
Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale
Tél. : +202 22765020/21
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Déclaration du Directeur régional lors du point de presse virtuel, 19 novembre 2020

Je vous remercie de vous joindre à nous aujourd’hui pour ce premier point de presse virtuel avec la participation de ministres de la Santé de la Région. Bien que nous vous informions généralement des derniers développements liés à la COVID-19 lors de nos points de presse bihebdomadaires, il est également important pour nous de prendre conscience des efforts considérables déployés par les pays pour riposter à la COVID-19.

Avant de passer la parole aux ministres, je voudrais vous informer rapidement de la situation actuelle dans la Région de la Méditerranée orientale.

Sur 55 millions de cas dans le monde, notre Région fait état de plus de 3,6 millions de cas de COVID-19. Il s’agit de cas signalés à l’OMS par les ministères de la Santé, qui sont généralement des cas sévères hospitalisés. Nous estimons que le nombre réel de cas confirmés dans la Région est bien plus élevé et les tendances récentes restent très préoccupantes, comme c'est le cas en Europe et dans les Amériques.

Alors que plus de 60 % de tous les cas notifiés la semaine dernière l’ont été dans trois pays – la République islamique d’Iran, la Jordanie et le Maroc – plusieurs autres pays continuent d’observer une augmentation du nombre de cas, notamment le Liban et le Pakistan. Les pays ayant notifié la plus forte augmentation du nombre de décès sont la Jordanie, la Tunisie et le Liban.

Ces tendances indiquent une fois de plus que nous avons besoin d’une approche globale pour la gestion de la pandémie : intensification continue des mesures de santé publique éprouvées, respect constant des mesures de protection individuelle connues pour leur efficacité, et application ciblée et sélective de mesures sociales, telles que le confinement. Nous ne devrions pas compter entièrement sur ces mesures pour maîtriser la pandémie.

En fait, nous observons maintenant les faiblesses liées à un recours excessif à certaines des mesures sociales restrictives qui ont été mises en place au début de la pandémie, à savoir les « confinements ». Les augmentations que nous constatons actuellement sont clairement le résultat de l'assouplissement du confinement et des restrictions, qui ont permis de contrôler la pandémie dans notre Région en juillet et en août.

Mais le confinement ne peut que limiter la transmission dans une certaine mesure. Une fois que les pays et les sociétés rouvriront, la maladie se propagera si les gouvernements ne continuent pas à mettre en œuvre efficacement des interventions de santé publique éprouvées et si les populations ne respectent pas strictement les mesures de prévention personnelles.

Au niveau régional, un groupe de travail ministériel a été mis en place pour examiner les enseignements tirés par les pays au cours des neuf derniers mois, et présenter des recommandations clés aux pays alors qu’ils adaptent et révisent leurs stratégies. Cela impliquera également une meilleure coordination entre les pays qui ont des frontières communes.

L'annonce récente concernant la mise au point d’un ou plusieurs vaccins potentiels contre la COVID-19 nous a tous donné une lueur d'espoir, mais un vaccin n'est pas la solution magique pour mettre fin à cette pandémie. Tant que toutes les personnes ne sont pas vaccinées, il existe toujours un risque que des personnes porteuses du virus puissent le transmettre à d’autres personnes.

Les mesures de prévention qui, à notre connaissance, fonctionnent bien et qui sont efficaces actuellement, y compris l’utilisation des masques, ne sont toujours pas pleinement appliquées dans notre Région. La distanciation physique, qui est l’un des moyens les plus importants pour prévenir la transmission, n’est pas strictement respectée. Dans de nombreux pays, nous constatons une détérioration préoccupante de l’observance de ces mesures et d’autres mesures de santé publique.

Bien que nous fassions confiance aux communautés pour agir afin de se protéger elles-mêmes et les autres, les pays peuvent avoir besoin de prendre des décisions difficiles et d'appliquer des mesures plus strictes pour s'assurer que leurs populations adhèrent aux mesures éprouvées qui fonctionnent.

Aujourd’hui, je voudrais dire à tous les habitants de la Région de la Méditerranée orientale qu’il n’est pas le moment de se reposer. Les enseignements tirés de l'expérience des pays d'Asie, où le nombre de cas de COVID-19 est en baisse constante, nous indiquent que l’intensification des mesures de santé publique et l’engagement des communautés sont les moyens les plus efficaces d’endiguer la propagation du virus. Nous l'avons souligné à plusieurs reprises.

Alors que les pays ont l’obligation de faire davantage pour identifier chaque cas et rechercher chaque contact, on peut affirmer que plus les populations contribuent à briser la chaîne de transmission, plus il devient facile d’identifier les cas et de contenir le virus avant qu’il ne se propage.

Quel que soit le niveau d'avancement des systèmes de santé dans notre Région, ils peinent à suivre le rythme de l’augmentation du nombre de cas. Les agents de santé en première ligne sont confrontés à des problèmes mentaux et physiques. Et les patients atteints d'autres maladies qui nécessitent des soins et des traitements médicaux sont également touchés lorsque les hôpitaux et les lits des soins intensifs se remplissent.

Outre les millions de personnes qui déplorent déjà la perte de leurs proches, des millions d'autres seront confrontées au même sort si nous n'agissons pas maintenant. Nous ne pouvons pas, et ne devons pas, attendre qu'un vaccin sûr et efficace devienne facilement disponible pour tous, parce que nous ne savons tout simplement pas quand il le sera.

Au cours des neuf premiers mois de la pandémie dans notre Région, plus de trois millions de personnes ont été infectées et 76 000 sont décédées. La vie d'autant de personnes, sinon plus, est en jeu au cours des neuf prochains mois. Nous devons non seulement empêcher que cette prémonition ne devienne réalité, mais aussi nous attaquer aux failles qui ont été révélées dans nos systèmes de soins de santé, afin d'éviter que cela ne se reproduise.

J’aimerais maintenant passer la parole à Leurs Excellences le Ministre de la Santé de Bahreïn et l’Assistant spécial du Premier Ministre du Pakistan, ainsi qu’au Directeur général de la Santé de Tunisie, pour faire leurs remarques et partager leurs idées sur la lutte contre la pandémie.

Déclaration du Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale à l’issue de la soixante-septième session du Comité régional

Statement of the WHO Regional Director for the Eastern Mediterranean on the closing of the 67th session of the Regional Committee

13 octobre 2020 - J’ai le plaisir, pour commencer, d’accueillir Son Excellence le Dr Hala Zayed, Ministre de la Santé et de la Population de l’Égypte, et de la féliciter pour son élection à la présidence de la soixante-septième session du Comité régional de la Méditerranée orientale.

La soixante-septième session du Comité régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale vient de s’achever. Le Comité régional constitue l’organe directeur suprême de l’OMS dans la Région de la Méditerranée orientale. La session de cette année s'est déroulée dans des circonstances exceptionnelles, comme vous le savez tous. À l'instar du reste du monde, notre Région a été submergée par la pandémie de COVID-19 et par les immenses défis que représentent la lutte contre cette maladie et la maîtrise de ses graves répercussions sanitaires, sociales et économiques, tout en continuant à s’attaquer à d’autres problèmes et questions de santé publique.

Le Comité régional s'est réuni près de neuf mois après le début de la pandémie, avec la participation des ministres de la santé et des représentants de haut niveau des 22 pays de la Région de la Méditerranée orientale, des organisations partenaires et de la société civile. Nous avons également salué la contribution apportée par le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.

Cette réunion en ligne a représenté une occasion importante et nécessaire pour nous tous, qui nous a permis de prendre du recul et de revoir nos approches face à la pandémie de COVID-19 ainsi que d'envisager la manière de mettre en œuvre notre stratégie régionale pendant la pandémie et au-delà.

À ce jour, plus de 2,7 millions de cas confirmés de COVID-19 ont été notifiés par tous les pays de la Région, et le nombre de décès a dépassé 65 000. Ces chiffres augmentent à des taux très alarmants dans plusieurs pays. Outre l'impact direct de la mortalité et de la morbidité liées à la COVID-19, la pandémie a également de graves répercussions sur les services de santé, notamment les services de vaccination, les interventions chirurgicales programmées et le traitement des maladies chroniques, ainsi que sur les efforts déployés pour faire face à d'autres urgences et crises sanitaires. Il n’est pas exagéré de dire que de tels impacts sont plus graves que la pandémie elle-même.

Ces deux derniers jours, nous avons longuement discuté de nombreuses autres questions touchant à la santé et au bien-être de l'ensemble des populations de notre Région. J'ai eu l'honneur de présenter le rapport annuel sur l'activité de l'OMS dans la Région pour l’année 2019 et une partie de 2020. De plus, le Comité a examiné une série de documents et de rapports techniques.

Plusieurs projets de résolution ont été proposés pour examen au Comité régional, notamment :

un appel à la poursuite des travaux, à la mise en œuvre et à la mise à jour régulière des plans nationaux pour la lutte contre la COVID-19 ; la garantie d'une communication précise et rapide des données à l'OMS conformément au Règlement sanitaire international (RSI 2005) ; le maintien des capacités nationales requises pour détecter rapidement, tester, isoler et traiter les cas, rechercher les contacts et appliquer une quarantaine en cas de suspension ou de renforcement des mesures de santé publique et des mesures sociales ; garantir l'approvisionnement en eau potable, l'hygiène et les services d'assainissement ; mettre en œuvre des mesures de prévention et lutte anti-infectieuses ; et préserver la fonctionnalité et la robustesse des systèmes de santé pour répondre efficacement à la pandémie et aux autres flambées, en particulier dans les situations d'urgence complexes.

Créer un nouveau Sous-Comité régional pour l'éradication de la poliomyélite et la riposte aux flambées afin de soutenir les efforts intensifs pour éradiquer cette maladie dans la Région ; apporter un soutien aux pays d'endémie de poliomyélite restants dans la Région ; et faire rapport chaque année au Comité régional, au Conseil exécutif et à l'Assemblée mondiale de la Santé sur la situation actuelle, les progrès et les défis jusqu'à ce que l'éradication de cette maladie soit certifiée avec succès au niveau régional.

En outre, mettre en place une procédure permettant d’accorder une accréditation aux acteurs non étatiques régionaux n’entretenant pas de relations officielles avec l’OMS afin qu’ils puissent participer aux futures réunions du Comité régional, conformément aux dispositions du Cadre de collaboration de l’OMS avec les acteurs non étatiques.

Adopter une nouvelle stratégie régionale pour améliorer l’accès aux médicaments et vaccins essentiels ;

Adopter le rapport annuel du Directeur régional pour 2019 et approuver le cadre d'action stratégique pour améliorer l'accès aux technologies d'assistance dans la Région de la Méditerranée orientale, et le cadre stratégique pour la prévention des maladies infectieuses émergentes et à potentiel épidémique et la lutte contre ces maladies.

Nous avons convenu que le moment était venu de redoubler d'efforts pour lutter contre la pandémie de COVID-19 et de tirer parti de ces derniers pour nous préparer et riposter à toute épidémie ou pandémie qui pourrait survenir à l'avenir et nous nous sommes engagés dans ce sens.

Nous sommes déterminés à le faire.

Aujourd'hui, nous célébrons la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe. Nous ne devons pas oublier que notre Région est vulnérable aux catastrophes naturelles qui ont un grave impact sur les personnes, les communautés, les pays et les systèmes de santé. Ces derniers mois, la Somalie, le Soudan et le Pakistan ont été frappés par des inondations. Rien que cette semaine, des feux de forêt ont éclaté le long des côtes syriennes, faisant des dizaines de blessés et forçant 100 000 personnes à quitter leur domicile.

L’impact des catastrophes, notamment en termes de mortalité, de traumatismes et de déplacements, peut être réduit grâce à une bonne gestion des risques de catastrophe. Ces questions ont été mises en lumière cette année lorsque des pays se sont trouvés mal préparés à gérer des menaces mondiales telles que la pandémie de COVID-19.

En collaboration avec le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe, le Bureau régional a élaboré avec les pays un projet de cadre d’action régional pour opérationnaliser la mise en œuvre du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030. Le projet de cadre définit clairement les mesures que les pays, les communautés, les individus et les institutions peuvent prendre pour améliorer les moyens de minimiser les risques actuels et d’éviter de nouveaux risques en renforçant la capacité des individus, des communautés, des pays et des systèmes à mieux prédire et gérer les catastrophes actuelles et nouvelles et se relever de ces dernières.

Pour conclure, je tiens à vous assurer que nous sommes déterminés à promouvoir la santé et le bien-être des populations de l’ensemble de la Région.

La COVID-19 domine les débats de la soixante-septième session du Comité régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale

Le Caire, 12 octobre 2020 ‒ La réunion annuelle du Comité régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale a débuté aujourd’hui avec un accent marqué sur la pandémie actuelle de COVID-19.

Les ministres et les représentants de toute la Région ont examiné l'impact de la pandémie sur les systèmes de santé et la société en général. La conférence elle-même a été touchée par la pandémie, les participants se réunissant virtuellement en ligne plutôt qu'en présentiel.

Dans son allocution d’ouverture, le Dr Ahmed Al-Mandhari, Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, a présenté ses condoléances aux victimes, aux familles et aux communautés durement touchées ces derniers mois. Il a rendu hommage aux agents de santé et aux autres personnes travaillant en première ligne, dont certaines ont payé le prix ultime pour protéger et servir leurs communautés.

Le Directeur régional a fait remarquer que la COVID-19 avait mis en évidence le besoin de solidarité et de coopération entre les pays. Les efforts de riposte à la pandémie dans la Région ont été stimulés par le soutien généreux des donateurs et des pays, pour un montant total de près de 400 millions de dollars US à ce jour, mais davantage de dons sont nécessaires. La pandémie a révélé de graves lacunes et faiblesses fondamentales dans les institutions, les économies et les systèmes de santé, non seulement dans la Région, mais à l'échelle mondiale, et que les conséquences économiques pourraient être catastrophiques. De nombreux pays de la Région sont déjà confrontés à l'instabilité politique, économique et sociale, aux conflits, aux catastrophes naturelles, à la pauvreté et aux déplacements de population, et la pandémie devrait plonger plus de 34 millions de personnes dans l'extrême pauvreté d'ici la fin de l'année.

S'adressant à distance à la soixante-septième session, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS, a déclaré que bien que la plupart des pays de la Région n'aient pas été parmi les plus touchés par la COVID-19, les conséquences sociales et économiques ont été graves. Il a souligné la nécessité de maintenir la vigilance, car le nombre de cas continue d’augmenter et la plupart des personnes dans le monde restent vulnérables à l’infection. La santé des populations, la couverture sanitaire universelle et la sécurité sanitaire sont indissociables et l’investissement dans la santé est aujourd’hui plus important que jamais. Il a également averti les pays que les progrès et les gains durement acquis en matière de santé publique pourraient facilement être perdus car la pandémie compromet l'accès aux services de santé essentiels.

Le Directeur général a rassuré les pays sur le fait que les initiatives internationales devraient contribuer à assurer que, lorsqu’un vaccin sûr et efficace sera disponible, il sera distribué équitablement à tous les pays de la Région et au-delà. L’OMS et ses partenaires dirigent ces efforts par le biais du dispositif pour accélérer l'accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT) et du mécanisme COVAX. Cependant, les pays ne peuvent pas se contenter d’attendre un vaccin et doivent concentrer leurs efforts sur les quatre mesures de santé publique suivantes pour faire face à la pandémie dans l'intervalle : prévenir l’amplification des évènements ; protéger les personnes vulnérables pour sauver des vies et réduire la pression sur le système de santé ; sensibiliser et autonomiser les communautés pour qu’elles se protègent elles-mêmes et les autres ; et continuer à appliquer les principes de base de la santé publique, à savoir trouver, isoler, tester et soigner les cas, et rechercher et mettre en quarantaine leurs contacts.

Le Président du Comité régional de l’année dernière, Son Excellence le Dr Said Namaki, Ministre de la Santé et de l'Éducation médicale de la République islamique d’Iran, a lancé un avertissement car selon lui, l’accès des populations aux services de santé essentiels a été mis à mal. Il a déclaré que le monde apprenait des enseignements importants de la COVID-19, notamment la nécessité d'un leadership fort, d'une plus grande solidarité entre les personnes et les pays, ainsi que de recourir à des interventions fondées sur des bases factuelles et de la mise en place d'une infrastructure informatique solide pour faire face aux nouvelles méthodes de travail pendant l'ère de la COVID-19. Il a salué le rôle de chef de file mondial que joue l’OMS pour soutenir les efforts des pays visant à éradiquer et limiter la transmission des maladies transmissibles et améliorer la santé publique.

Son Excellence Madame le Dr Hala Zayed, Ministre de la Santé et de la Population de l’Égypte et Présidente du Comité régional cette année, a déclaré que pour vaincre le virus, une action collective et collaborative devait être encouragée entre les pays avec le soutien technique fourni par l’OMS. Elle a salué le rôle moteur joué par l’Organisation dans sa réponse au défi sanitaire mondial, et a exprimé sa gratitude au Directeur régional pour l’initiative prise en créant un groupe de travail ministériel sur la COVID-19 et en facilitant l’échange d’expériences et de meilleures pratiques entre les pays pour relever les défis communs.

Le Dr Al-Mandhari a conclu la séance en remerciant tous les agents de santé, où qu’ils se trouvent, et tous ceux qui œuvrent pour atteindre les objectifs de santé publique.

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