L’OMS et l’UDER mettent en œuvre un projet multipartenaire visant à intensifier les services de soins de santé primaires dans le nord-ouest de la Syrie

21 août 2022 – L'OMS, en collaboration avec l'UDER (Relief Experts Association) en tant qu’agence d’exécution, a renforcé la fourniture de services de soins de santé primaires dans le nord-ouest de la Syrie en rendant pleinement opérationnelles les installations des villes de Sarmada, Tarmanin, Daret Azza et Zarzour.
En raison de la taille et de la portée du projet – qui s'est déroulé entre août 2021 et mai 2022 – l'UDER avait conclu des accords avec plusieurs autres organisations sur le terrain. Grâce à d'immenses efforts nécessitant une coordination quotidienne, l'initiative MENTOR a offert des services de traitement de la leishmaniose ; Physicians Across Continents a fourni des services de lutte contre la malnutrition ; l’organisation Shafak a fourni des services pour l’accouchement et la nutrition ; le groupe syrien pour la vaccination a mis à disposition divers services de vaccination  –  y compris contre la tuberculose, la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, Haemophilus Influenzae type b, l'hépatite B, la rougeole, la rubéole, les oreillons et la COVID-19 ; l'Unité de coordination et d’assistance a assuré des services de surveillance nutritionnelle quotidienne ; et le Croissant-Rouge du Qatar a offert des services psychosociaux. 
Cette approche multipartenaire s'est avérée très efficace pour fournir les meilleurs soins de santé possibles à la population du nord-ouest de la Syrie.
Au cours du projet – qui a bénéficié du soutien du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et de son Fonds humanitaire transfrontalier pour la Syrie – 174 374 consultations médicales ont été assurées par les quatre centres de santé (132 % des 131 893 consultations prévues), y compris pour 98 064 déplacés dans la région. Au total, un contrôle de température a été réalisé sur 127 276 patients (soit plus de 159 % des 80 000 patients ciblés). 
Plus de 70 agents de santé (254 % des 28 agents initialement ciblés) ont été formés sur divers thèmes de santé. L’UDER a également recruté 24 agents de santé communautaires en lien avec les quatre centres de soins (10 à Sarmada, 6 à Tarmanin, 2 à Daret Azza et 6 à Zarzour) pour dépister activement les communautés et orienter les personnes souffrant de problèmes de santé vers les établissements de soins de santé. Le nombre total de personnes dépistées et orientées vers des services de santé a atteint 4892 (230 % de la cible prévue : 2125).
À la fin du projet, les agents de santé communautaires avaient mené 17 403 séances dans les foyers (103 % des 16 896 prévues), qui incluaient l’éducation et la sensibilisation en matière de santé, y compris pour les mesures de prévention contre la COVID-19. 
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Grattan Lynch
Chargé de communication
Courriel : 
L'Autorité nationale égyptienne de réglementation accède au deuxième rang le plus élevé dans la classification de l'OMS
 Crédit : Autorité pharmaceutique égyptienne
Crédit : Autorité pharmaceutique égyptienne
1er août 2022 – L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé que l’Autorité nationale égyptienne de réglementation des vaccins a atteint le niveau de maturité 3 (ML-3), soit le deuxième niveau le plus élevé de la classification des systèmes de réglementation nationaux de l'OMS. Celle-ciest ainsi la première à atteindre le niveau ML-3 pour la réglementation des vaccins dans la Région de la Méditerranée orientale et la neuvième au niveau mondial.
Le fait d'atteindre le niveau ML-3 permet aux fabricants de vaccins égyptiens de demander la préqualification de l'OMS et l'autorisation d'utilisation d'urgence de l'OMS pour leurs produits manufacturés, ce qui permettra à terme à l'Égypte d'exporter des vaccins contre la COVID-19 à destination d'autres pays.
La classification de l’OMS s’appuie sur son outil mondial d'analyse comparative pour garantir la qualité, la sécurité et l’efficacité des vaccins. Atteindre le niveau de maturité 1 signifie que certains éléments du système de réglementation existent. Le niveau de maturité 2 indique un système de réglementation national en évolution qui remplit partiellement les fonctions réglementaires essentielles. Le niveau de maturité 3 confirme qu’un système de réglementation stable, performant et intégré est en place. Le niveau de maturité 4, le plus élevé, est atteint par un système de réglementation fonctionnant à un niveau avancé de performance et d’amélioration continue.
Une mission officielle d'analyse comparative de l'Autorité pharmaceutique égyptienne - menée par 15 évaluateurs internationaux du 13 au 17 mars 2022 et utilisant un outil d'évaluation couvrant neuf fonctions assorties d’un ensemble d'indicateurs et de sous-indicateurs - a révélé que l’Autorité pharmaceutique égyptienne avait atteint le niveau ML-3.
Récemment, l'Égypte et cinq autres pays africains sont devenus les premiers bénéficiaires africains de la technologie pour les vaccins à ARNm dans le cadre de l'initiative du centre mondial de transfert de technologie pour les vaccins à ARNm. Un vaccin à ARNm est un type de vaccin qui utilise une copie d’une molécule appelée ARN messager (ARNm) pour produire une réponse immunitaire. Cette technologie est utilisée pour fabriquer des vaccins contre la COVID-19 et peut être mise en place pour produire d'autres types de vaccins.Elle est également utilisée dans plusieurs applications d'immunothérapie pour les maladies infectieuses et les cancers.
L'Égypte figure parmi les principaux producteurs de produits médicaux et pharmaceutiques, y compris de vaccins, de la Région de la Méditerranée orientale. L'OMS apporte un soutien constant aux autorités de réglementation nationales du pays depuis 1998, avec un soutien accéléré depuis 2006. Au cours des deux dernières années, l’OMS a offert un appui technique à l’Autorité pharmaceutique égyptienne par le biais de plusieurs missions, en plus d’un suivi virtuel continu, dans le cadre des efforts déployés par l’Organisation pour renforcer les capacités de réglementation des produits médicaux dans tous les États Membres de l’OMS.
Soudan : le soutien fourni par l’OMS et la Direction ECHO de la Commission européenne pour la lutte contre la COVID-19 a permis de renforcer la réponse locale à d'autres situations d'urgence sanitaire
 Dans le cadre de la riposte à la COVID-19, la Direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO) collabore avec l’OMS pour soutenir les équipes d’intervention rapide qui travaillent pour le ministère de la Santé à Khartoum. Les équipes bénéficient d'une formation, d'une supervision d'appui ainsi que de kits de dépistage, d'EPI et de 14 véhicules pour les aider à répondre rapidement aux alertes. 30/04/2022 @ WHO / Lindsay Mackenzie 21 juillet 2022 - Depuis l’annonce du premier cas positif de COVID-19 au Soudan le 13 mars 2020, le nombre de cas confirmés et de décès associés n'a cessé d'augmenter au-delà de la capacité de riposte du pays. Toutefois, grâce à l'Organisation mondiale de la Santé et à la Direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO), l'État de Khartoum a pu non seulement affronter le tumulte de la pandémie de COVID-19, mais aussi répondre à d'autres urgences sanitaires, notamment celles liées aux traumatismes.
Dans le cadre de la riposte à la COVID-19, la Direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO) collabore avec l’OMS pour soutenir les équipes d’intervention rapide qui travaillent pour le ministère de la Santé à Khartoum. Les équipes bénéficient d'une formation, d'une supervision d'appui ainsi que de kits de dépistage, d'EPI et de 14 véhicules pour les aider à répondre rapidement aux alertes. 30/04/2022 @ WHO / Lindsay Mackenzie 21 juillet 2022 - Depuis l’annonce du premier cas positif de COVID-19 au Soudan le 13 mars 2020, le nombre de cas confirmés et de décès associés n'a cessé d'augmenter au-delà de la capacité de riposte du pays. Toutefois, grâce à l'Organisation mondiale de la Santé et à la Direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO), l'État de Khartoum a pu non seulement affronter le tumulte de la pandémie de COVID-19, mais aussi répondre à d'autres urgences sanitaires, notamment celles liées aux traumatismes.
Le Soudan est l’un des pays de la Région de la Méditerranée orientale les plus touchés par des situations d'urgence et des risques sanitaires récurrents. En outre, la fragilité de l’économie du pays, exacerbée par les troubles politiques, ne fait qu’aggraver les défis auxquels sont confrontées les autorités sanitaires locales pour riposter à des flambées de maladies récurrentes et souvent synchrones.
Le scénario sanitaire a atteint un point de rupture au début de la pandémie de COVID-19, le pays ayant été incapable d’accéder aux domiciles des cas suspects de COVID-19 dans les trois principales localités de l’État de Khartoum (Khartoum, Bahri et Omdurman) avant que deux – parfois trois – jours ne se soient écoulés. Cela était dû au manque de véhicules, d’équipements de protection individuelle (EPI) et à l’absence de moyens pour financer les équipes d’intervention rapide.
L'OMS a apporté son soutien en mettant à disposition 15 véhicules, en assurant la rémunération des équipes d’intervention rapide, en renforçant les capacités, en fournissant des EPI et des kits de dépistage, ainsi qu'un appui technique pour la gestion des données relatives à la surveillance. L’OMS a également fait don de sept ambulances dotées d'EPI et de fournitures médicales pour transporter les patients atteints de COVID-19 des centres d’isolement communautaires aux centres d'isolement primaires et des hôpitaux vers les centres d’isolement secondaires.
 Grâce au soutien de la Direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO), sept ambulances ont été fournies aux autorités sanitaires de Khartoum pour faciliter le transport des patients vers les établissements de santé au sein des localités. 21/04/2022 @WHO / Lindsay MackenzieEn conséquence, le délai de réponse aux alertes est passé de deux à trois jours à 24 heures maximum.
Grâce au soutien de la Direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO), sept ambulances ont été fournies aux autorités sanitaires de Khartoum pour faciliter le transport des patients vers les établissements de santé au sein des localités. 21/04/2022 @WHO / Lindsay MackenzieEn conséquence, le délai de réponse aux alertes est passé de deux à trois jours à 24 heures maximum.
En ce qui concerne la prise en charge des cas, le projet d’ECHO a permis à l’OMS de fournir des médicaments essentiels, du matériel et des consommables pour les unités de soins intensifs, et de renforcer les capacités de plus de 400 membres des personnels cliniques dans des centres d’isolement de six États du Soudan.
Ce système d'ambulance s'est ensuite avéré crucial pour le transfert des patients blessés dans le cadre des troubles civils et des manifestations en cours.
La formation des ambulanciers à la prise en charge des patients en traumatologie durant leur transfert a été réalisée en collaboration avec Médecins Sans Frontières, en plus de la fourniture de matériel pour les soins en traumatologie.
Un système d’orientation-recours a été mis en place grâce aux dons d'ambulances pour transférer les patients blessés des hôpitaux de première ligne vers 18 unités de soins d’urgence de l'État, le triage étant maintenu dans les établissements cibles.
Le système public de soins de santé au Soudan est confronté à des limitations en matière d'approvisionnement régulier en médicaments essentiels et en consommables pour la prévention et le contrôle des infections. Au cours de la première vague de COVID-19, les services des centres de soins publics ont été interrompus en raison de la notification de cas de COVID-19 parmi le personnel médical, ainsi que du relâchement des médecins et du personnel infirmier vis-à-vis des mesures de prévention des infections.
L’OMS a apporté son soutien en mettant en place des programmes de prévention et de contrôle des infections et en désignant des points focaux dans plus de 100 centres de santé publics répartis dans sept localités de l’État de Khartoum, contribuant ainsi à maintenir des services opérationnels et à augmenter les taux d'utilisation.
Les centres de soins de santé ciblés se classent au premier rang en ce qui concerne le taux d’utilisation et la taille de la population desservie dans l’État de Khartoum. Chaque mois, l’OMS a fourni des équipements de protection individuelle et des fournitures destinées à la prévention et au contrôle des infections à tous les établissements ciblés, tout en veillant à leur utilisation rationnelle grâce à la formation et à la supervision d’appui de près de 900 agents de santé publique.
En outre, des travaux de réhabilitation mineurs pour la prévention et le contrôle des infections de base, tels que la zone de triage, l’approvisionnement en eau, la gestion des déchets et l’entretien des latrines, sont en cours dans les centres de soins de santé publics.
Le système de surveillance mis en place par l’OMS pour détecter les cas d'infection par la COVID-19 parmi les agents de santé – qui prévoit un rapport mensuel au Ministère de la Santé et à l’Organisation – a permis de réduire le taux d’infection de 80 %.
Lors des vagues de COVID-19 qui ont suivi, les centres de soins de santé primaires sont restés fonctionnels, et aucune pénurie d’équipement de protection individuelle n’a été signalée.
L’OMS livre 18 camions de fournitures médicales dans le nord-ouest de la Syrie en passant par le poste-frontière de Bab-al-Hawa
 Le 21 juillet 2022, 18 camions de fournitures médicales supplémentaires livrées par l’OMS ont franchi le poste-frontière de Bab-al-Hawa depuis la Türkiye vers la zone de conflit du nord-ouest de la Syrie dans le cadre d’un convoi interinstitutions des Nations Unies.
Le 21 juillet 2022, 18 camions de fournitures médicales supplémentaires livrées par l’OMS ont franchi le poste-frontière de Bab-al-Hawa depuis la Türkiye vers la zone de conflit du nord-ouest de la Syrie dans le cadre d’un convoi interinstitutions des Nations Unies.
D’une valeur de USD 1,4 million, les fournitures médicales livrées par l’OMS contenaient des trousses sanitaires d’urgence, des réserves pour le traitement des maladies chroniques, des équipements de protection individuelle et d’autres médicaments essentiels.
Cette cargaison a été en partie financée par un généreux don en nature du Bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement du Gouvernement britannique dont la valeur totale s'élève à près de USD 358 000. Chargé dans quatre camions, le don comprenait des trousses sanitaires d’urgence, des tabliers, des visières de protection à monter soi-même et des gants d’examen qui seront directement acheminés vers les établissements de santé du nord-ouest de la Syrie par l’intermédiaire des partenaires de l’OMS.
L’OMS tient à remercier le Bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement pour ce don important et son soutien continu.
Cela fait maintenant 11 ans que 4,5 millions de Syriens habitant le nord-ouest du pays vivent dans des conditions si précaires qu’ils dépendent entièrement des livraisons transfrontalières de médicaments et de fournitures d'importance vitale.
Depuis janvier 2022, l’OMS a livré 63 camions de fournitures médicales d’une valeur de 3,8 millions de dollars des États-Unis dans le nord-ouest de la Syrie, apportant ainsi des fournitures médicales et des médicaments à ceux qui en ont le plus besoin.
 
	    
	  	   
  
  
  
  
  
  
      