Le Bureau de l’OMS pour la Méditerranée orientale prévient que la saison hivernale pourrait être marquée par un fort retour de la grippe
 L’infirmière Lotfiye Samra contrôle la température d’un patient au centre de santé primaire Rjail Arbaeen à Saida, Liban, qui fait office de site pour la surveillance des maladies de type grippal Des échantillons respiratoires sont prélevés chez les patients symptomatiques et analysés pour détecter la grippe, le SARS-COV-2 et d’autres virus respiratoires. Les informations issues de cette surveillance systématique sont importantes pour éclairer les actions régionales, nationales et mondiales de préparation et de riposte aux maladies respiratoires virales. © OMS / Natalie Naccache
L’infirmière Lotfiye Samra contrôle la température d’un patient au centre de santé primaire Rjail Arbaeen à Saida, Liban, qui fait office de site pour la surveillance des maladies de type grippal Des échantillons respiratoires sont prélevés chez les patients symptomatiques et analysés pour détecter la grippe, le SARS-COV-2 et d’autres virus respiratoires. Les informations issues de cette surveillance systématique sont importantes pour éclairer les actions régionales, nationales et mondiales de préparation et de riposte aux maladies respiratoires virales. © OMS / Natalie Naccache
9 novembre 2022 - Bien que la pandémie de COVID-19 ne soit pas encore terminée, actuellement l’OMS s’attache surtout à la préparation de la saison 2022-2023 de la grippe, qui devrait être plus sévère cette année après une baisse record des cas ces deux derniers hivers. Les conséquences de la circulation simultanée de la grippe et de la COVID-19 pourraient être préoccupantes pour les systèmes de santé nationaux, en particulier pour la protection des groupes vulnérables tels que les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les agents de santé.
L’expérience de l’hémisphère Sud en 2022 – où la saison grippale qui s’étend de mars à septembre est désormais terminée – a mis en évidence une augmentation des cas. Sur la base de cette observation, la Région de la Méditerranée orientale s’attend également à ce que la grippe revienne aux niveaux d’avant la pandémie de COVID-19, après une diminution en 2020 et 2021
Les mesures de santé publique et sociales telles que le port du masque, la désinfection des mains et la distanciation sociale ont non seulement freiné une propagation plus importante de la COVID-19, mais également considérablement limité la transmission de la grippe. Avec la levée progressive des mesures de prévention de la COVID-19 par les gouvernements de nombreux pays et le déclin de l’immunité de la population au cours des deux dernières années en raison d’une propagation nettement plus faible de la grippe, la saison grippale 2022-2023 devrait être plus problématique que les années précédentes.
Parmi les stratégies élaborées par le Bureau de l’OMS pour la Méditerranée orientale pour préparer les pays à affronter la saison grippale qui arrive, l’on peut citer l’accélération de la vaccination antigrippale, notamment dans le cas des groupes à haut risque (femmes enceintes, enfants âgés de 6 mois à 5 ans, personnes âgées de plus de 65 ans, personnes atteintes de maladies chroniques et agents de santé), les bureaux de l’OMS dans les pays soutenant les programmes de vaccination sur le terrain.
Il est important que les pays continuent à suivre de près l’activité grippale saisonnière, aussi bien dans les établissements de soins de santé primaires que dans les hôpitaux (pour les cas sévères et compliqués), et qu’ils veillent dans la mesure du possible à ce que des échantillons représentatifs soient testés et transmis pour séquençage génomique. L’OMS soutient les pays dans l’approvisionnement en matériel de laboratoire et offre son appui technique pour renforcer la surveillance, mettre au point et diffuser des matériels d’éducation et de sensibilisation et établir des rapports pour améliorer la compréhension et le traçage du virus.
Sur les 22 États Membres de la Région, 21 disposent d’un système de surveillance de la grippe fonctionnel, d’un centre et de laboratoires de la grippe nationaux, et plusieurs pays sont en mesure de mener une surveillance génomique – ce qui permet l’étude détaillée du virus et de ses mutations – car les virus de la grippe changent non seulement d’une saison à l’autre, mais parfois au cours de la même saison. En ce qui concerne la vaccination, 13 des pays de la Région ont mis en place une politique nationale de vaccination contre la grippe saisonnière. Mais l’OMS entend travailler avec les pays pour que tous puissent rapidement disposer de ces capacités.
Les données disponibles ne montrent pas d’effets indésirables accrus dus à l’administration simultanée des vaccins contre la grippe et contre la COVID-19, et la co-administration n’entraîne pas non plus de modification de la réponse immunitaire. Ce que chacun peut faire pour se protéger d’une maladie grave découlant de la grippe – et de la COVID-19, c’est se faire vacciner.
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Marcher pour un monde en meilleure santé

10 octobre 2022 – Ce matin, les délégués du Comité régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale ont pris part à une marche « Walk the Talk » dans le parc pour enfants situé en face du Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale.
Dirigé par de hauts responsables de la santé, cet événement a donné le coup d’envoi de la soixante-neuvième session du Comité régional. Il a débuté à 7h30 avec une marche dans le parc ; cette balade douce a été suivie de tirs de football plus énergiques.
Des journalistes des chaînes de télévision régionales et locales, des journaux et des agences de presse se sont rassemblés dans le Parc pour enfants afin de couvrir le premier événement en présentiel lié à la Conférence régionale depuis le début de la pandémie de COVID-19.
Sir Magdy Yaacoub, l’éminent chirurgien cardiaque et fondateur de la Magdi Yacoub Heart Foundation était l'invité d'honneur.
La santé commence à la maison

« Il est important lorsque nous nous réunissons pour discuter de la santé des personnes et des générations futures,que nos discussions soient ensuite suivies d’actions. Nous devons joindre le geste à la parole », a déclaré le Dr Ahmed Al-Mandhari, Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, en saluant les invités dans le parc.
Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a rappelé aux participants que la santé ne commence pas dans les hôpitaux et les dispensaires, mais qu’elle voit le jour dans nos maisons, nos rues, nos communautés, nos écoles et nos lieux de travail.
« La promotion de la santé et la prévention des maladies devraient être la première priorité de chaque pays et de chaque personne », a déclaré le Dr Ghebreyesus. Il a ajouté espérer que la prochaine Coupe du monde, la première dans la Région, inspirera des millions de fans à se lever du canapé et à devenir plus actifs.
Étant donné la préparation de cette première Coupe du monde, il était tout à fait approprié que l'événement mette en valeur Sport for Health, un partenariat entre l'OMS, l'État du Qatar et la FIFA qui fait la promotion du sport comme moyen de former des communautés et des sociétés saines.
Les jeunes participants à l'événement ont partagé leurs propres espoirs pour l'avenir.
En écho au slogan du Comité régional de cette année – « Ensemble pour un avenir plus sain et durable » – Ella Hammerich, 16 ans, a déclaré : « Quand je pense à un avenir sain et durable, je pense au monde dans lequel je veux que mes enfants vivent, un monde où ils pourront aller à l’école sous un ciel bleu non pollué et faire de l’exercice à l’extérieur sans respirer d’air toxique. »
Mais en regardant vers l’avenir, il a été rappelé aux participants que la COVID-19 est toujours présente.
« Nous devons tous nous rappeler que la pandémie n’est pas encore terminée. Soyons tous prudents et vigilants en termes de vaccination, en particulier pour les personnes les plus à risque » a déclaré le Dr Ghebreyesus.
Des chameaux équipés de box réfrigérés à la transformation numérique : comment l’innovation ouvre la voie à la réussite

10 octobre 2022 – Lorsqu’il s’agit d’œuvrer à la concrétisation de notre vision commune de la Santé pour tous et par tous, chacun des 22 pays et territoires de la Région offre un exemple unique alliant détermination, diplomatie, inventivité, optimisme et réussite. Cette année, le Comité régional a voulu mettre en avant ces exemples de réussite.

En Afghanistan, où les besoins en matière de santé de la population sont devenus encore plus criants à la suite du changement de régime d’août 2021, 40 millions de personnes de plus en plus vulnérables ont été confrontées à la perspective d’un système de santé au bord de l’effondrement.
Alors que le monde entier avait les yeux rivés sur les vols au départ de l’Afghanistan, l’OMS réfléchissait à la manière d’acheminer par avion dans ce pays les fournitures médicales essentielles. Deux semaines après le changement de régime, 12,5 millions de tonnes de fournitures sont arrivées à l’aéroport de Mazar-e Charif. Depuis lors, ce sont 2122 tonnes métriques de médicaments, de fournitures et d’équipements médicaux qui ont été expédiées par avion et distribuées. Dans ce contexte, l’OMS et les donateurs n’ont ménagé aucun effort pour que les services de santé essentiels restent opérationnels.

À Bahreïn, le laboratoire national de santé publique (NPHL) avait travaillé pendant plus d’une décennie avant le déclenchement de la pandémie de COVID-19 pour renforcer les capacités et la préparation aux urgences de santé publique, en plaidant pour le renforcement des partenariats et la mobilisation des ressources, et en encourageant l’innovation.
Lorsque la pandémie s’est déclarée, le réseau de laboratoires a pu ainsi passer rapidement de 3000 tests par jour à 25 000, tandis que des solutions ingénieuses ont permis au laboratoire d’augmenter le nombre de techniciens de deux à 250.
La stratégie mise en place par le NPHL a permis la généralisation des tests dès le début de la pandémie, protégeant la santé et le bien-être des communautés de Bahreïn, tandis que les partenariats avec d’autres laboratoires, ministères et organismes nationaux et internationaux tels que l’OMS ont amplifié l’efficacité de toutes les parties prenantes.
La vaccination pour sauver des vies

En janvier 2022, deux décennies après que Djibouti a été déclaré exempt de poliomyélite, des échantillons environnementaux ont été testés positifs pour le poliovirus circulant dérivé d’une souche vaccinale (PVDVc). En moins d’un mois, Djibouti avait lancé une campagne en deux phases visant à administrer le nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (nVPO2) aux enfants de moins de cinq ans. À l’issue de la seconde phase, 153 189 enfants sur 156 194
avaient été vaccinés, avec un taux de couverture de 98 %.
Au cours de la deuxième phase, 378 équipes de vaccination multidisciplinaires ont reçu une formation supplémentaire et des rappels quotidiens pour s’assurer qu’elles appliquaient les meilleures pratiques, tandis que des chameaux équipés de box réfrigérés étaient utilisés pour maintenir les vaccins à la température requise et les transporter dans les zones reculées.
En s’appuyant sur la formation, la collaboration et l’inventivité, Djibouti a fourni à ses enfants la meilleure protection possible contre la poliomyélite.

En Égypte, plus de 100 millions de citoyens devraient bénéficier d’un système de santé simplifié et réactif grâce à la transformation numérique adoptée par le pays afin de progresser vers la couverture sanitaire universelle.
Les autorités ont investi massivement dans les technologies de l’information qui permettent d’automatiser les tâches clés et de simplifier les parcours de soins, les données sur les résultats en matière de santé publique étant analysées pour éclairer les décisions relatives à la planification des soins de santé et à l’allocation des ressources.

Les premiers mois de la pandémie de COVID-19 ont durement frappé la République islamique d’Iran. En 2020, ce pays a enregistré plus de 1,2 million de cas et plus de 55 000 décès. Mais une fois les vaccins disponibles, le pays a su transformer la situation.
Grâce à une campagne de vaccination extrêmement réussie, couvrant l’ensemble des 31 provinces du pays, plus de 50 millions de personnes avaient été entièrement vaccinées à la fin de l’année 2021, dont plus de 2,5 millions de ressortissants afghans arrivés en République islamique d’Iran en tant que réfugiés ou sans-papiers.
En janvier 2022, plus de 75 % de la population éligible à la vaccination avait reçu deux doses de vaccin, dépassant l’objectif mondial de 70 % fixé par l’OMS pour la mi-2022.
Les hospitalisations et les décès dus à la COVID-19 ont considérablement diminué, ce qui montre qu’un système de santé résilient peut permettre d’atteindre rapidement des objectifs ambitieux en cas d’urgence.
Soixante-neuvième session du Comité régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale

6 Octobre 2022, Le Caire – après avoir été organisée virtuellement pendant deux ans, la soixante-neuvième session du Comité régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale se tiendra cette année du 10 au 13 octobre 2022 en mode hybride.
Les ministres de la Santé et les représentants de haut niveau des 22 pays de la Région OMS de la Méditerranée orientale, ainsi que les organisations partenaires et la société civile, y participeront en personne pour un nombre limité et en se connectant en ligne pour la plupart d’entre eux afin de discuter des questions de santé publique prioritaires.
Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, le Dr Ahmed Al-Mandhari, Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, et S.E. le Dr Ahmed Robleh Abdilleh, Ministre de la Santé de Djibouti et vice-Président de la soixante-huitième session du Comité régional prendront la parole lors de la séance d’ouverture.
Le Comité régional examinera une série de questions de santé publique prioritaires clés, notamment la mise en place de systèmes de santé résilients afin de faire progresser la couverture sanitaire universelle, la prévention, la maîtrise et l’élimination des maladies transmissibles, la promotion de la santé et du bien-être dans la Région, ainsi que de l’approche « Une seule santé » et de la santé numérique.
« L’année dernière s’est avérée difficile. La pandémie de COVID-19 a continué de peser sur la Région. Outre les graves effets directs de la maladie à coronavirus elle-même, les services de santé, les économies et les communautés ont été gravement perturbés, avec près de 17,5 millions de cas confirmés et plus de 317 000 décès notifiés dans la Région au début du mois de janvier 2022. Dans le même temps, ces perturbations ont également créé des opportunités, encourageant des investissements et des innovations à grande échelle » a déclaré le Dr Ahmed Al-Mandhari.
La Région OMS de la Méditerranée orientale abrite près de 700 millions de personnes et certains des pays ayant les plus hauts revenus au monde, mais aussi des États fragiles et touchés par des conflits, caractérisés par des crises et des déplacements internes.
La Région est confrontée à de nombreux défis, et la vision régionale de « la Santé pour tous et par tous » met en évidence l’importance d’impliquer tous les secteurs et toutes les parties prenantes et de faire participer les communautés à l’appui des diverses mesures de santé publique et mesures sociales nécessaires pour relever ces défis.
« Malgré les défis, ensemble, nous avons accompli des progrès impressionnants dans plusieurs domaines, en particulier sur la voie de la réalisation de la couverture sanitaire universelle : mettre en place des systèmes de santé plus solides, mieux intégrés et centrés sur la personne ; lutter contre les maladies transmissibles et non transmissibles ; et atteindre les réfugiés, les migrants et les populations déplacées.
Nous sommes devenus experts de la gestion des situations d’urgence multirisques. En 2021, nous avons fait face à 10 crises humanitaires de grande ampleur, à 24 flambées épidémiques majeures et à 27 autres événements de santé publique, tout en œuvrant sans relâche pour renforcer la préparation aux situations d’urgence sanitaire », a déclaré le Dr Al-Mandhari.
Au cours de la réunion du Comité régional, un document technique sera examiné afin d’établir un programme régional pour édifier des systèmes de santé résilients sur la voie de la couverture sanitaire universelle et de la sécurité sanitaire. La Région est exposée à des situations d’urgence résultant de divers risques, notamment de conflits et de crises humanitaires. Plusieurs défis entravent la performance des systèmes de santé de la Région, en particulier ceux qui sont en situation de fragilité, de conflit et de vulnérabilité. La COVID-19 a compromis davantage toutes les composantes du système de santé, ayant un impact sur les trois objectifs de la couverture sanitaire universelle. Elle a également mis en lumière des lacunes dans les capacités de gestion des situations d’urgence qui minent la sécurité sanitaire mondiale et nationale. La promotion de la couverture sanitaire universelle et la garantie de la sécurité sanitaire sont de plus en plus reconnues comme des objectifs complémentaires et interdépendants des systèmes de santé.
L’importance cruciale d’édifier des systèmes de santé résilients pour faire face aux situations d’urgence tout en protégeant les services de santé essentiels est de plus en plus reconnue. La couverture des interventions qui présentent un très bon rapport coût-efficacité pour la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ainsi que pour la vaccination a plafonné ces dernières années ou a été gravement touchée par la pandémie de COVID-19. Les nouvelles stratégies adoptées par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ainsi que par Gavi, l’Alliance du vaccin, dessinent des approches novatrices pour accroître la couverture et réduire les inégalités. Un document technique, qui vise à analyser la manière dont ces contributions, qui sont destinées à accroître la couverture, interagissent avec les six blocs constitutifs des systèmes de santé, sera examiné au cours de la soixante-neuvième session du Comité régional.
La santé est un droit fondamental de l’être humain. Les inégalités en matière de santé au sein des pays et entre eux sont politiquement, socialement et économiquement inacceptables et en grande partie évitables. La promotion de l’équité en santé est essentielle au développement durable, à une meilleure qualité de vie et au bien-être de tous, ce qui, en retour, peut contribuer à la paix et à la sécurité. Il est urgent de promouvoir la santé et le bien-être en réponse aux défis liés non seulement aux flambées épidémiques, mais aussi aux déterminants écologiques, politiques, économiques, numériques et sociaux de la santé et aux inégalités en santé. Il s’agit notamment du changement climatique, de la pollution, de l'urbanisation rapide, de l'évolution des modes de vie, des conflits, de l'évolution démographique, des déplacements de population, de la pauvreté et des inégalités généralisées. Au cours de la soixante-neuvième session du Comité régional, les membres discuteront des moyens de promouvoir la santé et le bien-être pour réaliser les objectifs de développement durable liés à la santé.
L’approche « Une seule santé » fait également partie des questions qui seront examinées pendant la session du Comité régional. Il s’agit d’un concept qui continue d’évoluer à mesure que nous en apprenons davantage sur les dimensions de santé publique liées à l’interface humain–animal–environnement. La santé des humains, des animaux domestiques et sauvages, des plantes et de l’environnement au sens large est étroitement liée et interdépendante. Une approche qui permet de mobiliser de multiples secteurs, disciplines et communautés est indispensable afin de collaborer pour promouvoir le bien-être et faire face aux menaces qui pèsent sur la santé et les écosystèmes, tout en répondant aux besoins collectifs en matière d’eau potable, d’énergie et d’air, d’aliments sains et nutritifs, de développement durable et en prenant des mesures contre les changements climatiques.
Les représentants du Comité régional seront également informés des progrès réalisés concernant la mobilisation du secteur privé pour faire avancer la couverture sanitaire universelle, le renforcement des personnels infirmiers afin de progresser vers la couverture sanitaire universelle, l’amélioration de l’accès aux médicaments et aux vaccins dans la Région de la Méditerranée orientale, la mise en œuvre du cadre stratégique sur la sécurité transfusionnelle et la résolution des problèmes de santé auxquels sont confrontées les populations touchées par des catastrophes et des situations d’urgence.
Note aux rédactions
Au niveau régional, l’action de l’OMS est gouvernée par les comités régionaux. Le Comité régional de la Méditerranée orientale est organisé chaque année en octobre et réunit tous les pays de la Région pour formuler des politiques, assurer le suivi des programmes régionaux, prendre connaissance des progrès accomplis et examiner, réviser et approuver de nouvelles initiatives. Il adopte des résolutions et prend des décisions qui guideront l’activité du Bureau régional et des bureaux de pays pour l’année à venir.
Pour davantage d’informations, veuillez contacter
Mme Mona Yassin
Chargée de communication
Tél. portable : +201006019284
Site Web de la soixante-neuvième session du Comité régional
 
	    
	  	   
  
  
  
  
  
  
      