
29 mai 2025, Le Caire (Égypte) – Le 31 mai, le monde célébrera la Journée mondiale sans tabac 2025 sous la bannière « Produits flamboyants. Sombres intentions ». Le thème de cette année met en évidence les tactiques de l'industrie du tabac visant à attirer les femmes et les jeunes vers la dépendance en leur proposant des produits aromatisés et colorés.
La consommation de tabac est la principale cause de décès évitables dans le monde, et la Région de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la Méditerranée orientale supporte une charge importante à ce titre. Cette dernière présente les taux de tabagisme les plus élevés chez les adolescents, avec des pays comme la Jordanie, le Liban et l’Égypte qui enregistrent des chiffres parmi les plus importants au monde. La promotion de nouveaux produits à base de nicotine, tels que les cigarettes électroniques et les produits du tabac chauffés, a entraîné des taux de dépendance plus élevés parmi les groupes vulnérables.
En effet, 37 millions d’enfants âgés de 13 à 15 ans consomment du tabac à l’échelle mondiale. Dans la Région de la Méditerranée orientale, le taux de tabagisme dans certaines zones a atteint 43 % chez les adolescents (âgés de 13 à 15 ans) et 20 % chez les adolescentes. Le Territoire palestinien occupé (Cisjordanie) a enregistré la plus forte prévalence de consommation de tabac chez les
garçons (43,3 %), suivi par la Jordanie (33,9 %) et la République arabe syrienne (31,6 %).
La promotion par l'industrie du tabac de nouveaux produits à base de nicotine, tels que les cigarettes électroniques et les produits du tabac chauffés, est particulièrement inquiétante. Ces produits attirent souvent les femmes et les jeunes au moyen de saveurs et de designs colorés, entraînant la croissance des taux de dépendance. Avec plus de 16 000 arômes de cigarettes électroniques disponibles, il n'est pas surprenant que, dans certains pays, neuf utilisateurs de cigarettes électroniques sur 10 soient attirés par les produits aromatisés qui ciblent les jeunes.
Il est alarmant de constater que l'écart entre la consommation du tabac chez les hommes et les femmes se réduit, un plus grand nombre de femmes et de filles s’initiant au tabagisme, ce qui les expose à des risques pour la santé tels que le cancer du col de l'utérus, l'ostéoporose et des problèmes liés à la fertilité. Parallèlement, la Région enregistre déjà les taux de tabagisme les plus élevés chez les adolescents, ce qui met en avant la nécessité urgente d’agir.
«Notre Région enregistre les taux les plus élevés au monde pour le tabagisme chez les jeunes. Nous devons agir et protéger la prochaine génération. Unissons-nous pour faire passer un message clair : Non aux pièges. Non à la manipulation. Ensemble, œuvrons pour un avenir sans tabac », déclare la Dre Hanan Balkhy, Directrice régionale de l’OMS pour la Méditerranée orientale.
Face à l’augmentation inquiétante du tabagisme chez les femmes et les adolescents, le Bureau régional de la Méditerranée orientale a lancé une initiative ciblée qui reconnaît que les femmes et les adolescents ont certaines vulnérabilités en commun, ainsi que des facteurs socioéconomiques et des besoins en soins de santé, qui les rendent fragiles face aux tactiques de l'industrie.
Les gouvernements, les parties prenantes et les communautés doivent œuvrer ensemble pour :
interdire les arômes et les designs attrayants des produits du tabac ;
apposer des mises en garde sanitaires illustrées sur les emballages ;
restreindre la publicité et la promotion ; et
augmenter les taxes sur les produits du tabac.
« Nous devons coopérer avec toutes les parties prenantes, sous la direction des gouvernements, pour restreindre/interdire l'utilisation d’arômes et de designs attrayants et colorés, notamment en ce qui concerne les produits émergents, y compris, sans toutefois s'y limiter, les cigarettes électroniques, et notamment celles qui sont jetables. Ensemble, œuvrons pour un avenir sans tabac. Il est de notre devoir envers nos enfants, nos communautés et nos générations futures d’agir contre les tactiques de l’industrie du tabac en prenant des mesures audacieuses à cet égard », a déclaré la Dre Balkhy.
À l’occasion de la Journée mondiale sans tabac 2025, sensibilisons les gens aux sombres intentions de l’industrie du tabac et œuvrons pour un avenir sans tabac. Ensemble, nous avons le pouvoir de changer les choses et de protéger la santé et le bien-être de nos communautés.
Faisons passer le message et unissons-nous pour un avenir sans tabac !
31 mai 2025
La consommation de tabac est la principale cause de décès évitable dans le monde et constitue un défi majeur pour la santé dans la Région de la Méditerranée orientale.
On estime que 37 millions d’enfants âgés de 13 à 15 ans dans le monde consomment du tabac.
Notre Région enregistre les taux les plus élevés au monde pour le tabagisme chez les jeunes.
Il est alarmant de constater que 15 % des garçons de notre Région consomment du tabac, et que de plus en plus de filles et de garçons s’initient au tabagisme.
Dans des pays comme la Jordanie, le Liban et l’Égypte, les taux de tabagisme figurent parmi les plus élevés à l’échelle mondiale.
Nous devons agir et protéger la prochaine génération.
En renforçant les mesures de lutte antitabac, telles que l’interdiction des arômes, l’apposition de mises en garde sanitaires illustrées sur les emballages, la restriction de la publicité et l’augmentation des taxes, nous avons le pouvoir d’agir pour changer les choses.
L’industrie du tabac cible nos jeunes avec acharnement en leur proposant des produits comme les cigarettes électroniques et les sachets de nicotine.
Ces produits sont hautement addictifs et nocifs : ils affectent le développement du cerveau et entraînent des problèmes de santé tout au long de la vie.
Unissons-nous pour faire passer un message clair : Non aux pièges. Non à la manipulation.
Ensemble, œuvrons pour un avenir sans tabac.
 6 mai 2025, Le Caire (Égypte) – « Les gants, parfois. L’hygiène des mains toujours », tel est le thème retenu cette année pour la Journée mondiale de l’hygiène des mains. Il souligne le rôle essentiel de cette pratique en tant qu’intervention simple et économique pour la prévention et la lutte anti-infectieuse, met en avant l’importance d’un usage approprié des gants, et attire l’attention sur leur impact environnemental en tant que source de déchets médicaux.
6 mai 2025, Le Caire (Égypte) – « Les gants, parfois. L’hygiène des mains toujours », tel est le thème retenu cette année pour la Journée mondiale de l’hygiène des mains. Il souligne le rôle essentiel de cette pratique en tant qu’intervention simple et économique pour la prévention et la lutte anti-infectieuse, met en avant l’importance d’un usage approprié des gants, et attire l’attention sur leur impact environnemental en tant que source de déchets médicaux.
Célébrée chaque année le 5 mai, cette journée promeut l’hygiène des mains en tant qu’intervention essentielle permettant de protéger les patients, les agents de santé et les visiteurs contre les infections nosocomiales évitables.
Le Plan d’action mondial et le cadre de suivi pour la lutte anti-infectieuse 2024-2030 établissent la conformité à l’hygiène des mains comme un indicateur national clé, à mettre en place dans l’ensemble des hôpitaux de référence à l’horizon 2026. Actuellement, seuls 68 % des pays déclarent avoir mis en œuvre ces mesures.
Dans la Région de la Méditerranée orientale, on estime que 40 % des établissements de santé ne sont pas pourvus de services d’hygiène de base et que 71 % ne disposent pas de services complets de gestion des déchets d’activités de soins. Les statistiques mettent en évidence la nécessité d’investir dans les services d’eau, d’assainissement, d’hygiène et de gestion des déchets (WASH) afin d’améliorer la mise en œuvre de la prévention et de la lutte anti-infectieuse.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) joue un rôle de premier plan dans la promotion des pratiques d’hygiène des mains, notamment à travers la campagne annuelle de la Journée mondiale de l’hygiène des mains. Parmi les recommandations mises en avant cette année par l’Organisation figurent les suivantes :
L’adoption de pratiques optimales d’hygiène des mains conformément aux 5 indications pour l’hygiène des mains définies par l’OMS, ainsi qu’une utilisation appropriée des gants dans les processus de soins. (Il est essentiel de se rappeler que les gants médicaux se contaminent aussi facilement que les mains nues et n’offrent pas une protection absolue. Ils doivent être retirés, par exemple après avoir touché un patient, et l’hygiène des mains doit être réalisée immédiatement selon les 5 indications) ;
L’intégration de l’hygiène des mains dans les stratégies nationales de prévention et de lutte anti-infectieuse et les modes opératoires normalisés au niveau des établissements ;
La sensibilisation à l’impact environnemental de la mauvaise utilisation des gants sur la production et la gestion des déchets. Le recours excessif aux gants contribue de manière significative au volume des déchets d'activités de soins. Une utilisation appropriée des gants et l’hygiène des mains peuvent contribuer à minimiser cet impact. Leur usage lorsqu'ils ne sont pas nécessaires gaspille des ressources et ne réduit pas nécessairement la transmission des germes ; et
L’utilisation appropriée des gants pour prévenir la propagation des infections. Les gants ne remplacent pas l’hygiène des mains. Ils ne doivent être utilisés qu’en cas de nécessité, et l’hygiène des mains doit être réalisée avant et après leur utilisation.
Il est urgent d’améliorer la prévention et la lutte anti-infectieuse, y compris l’hygiène des mains et les services WASH, pour assurer une protection minimale et atteindre les objectifs de réduction des infections nosocomiales et de la résistance aux antimicrobiens. Les gouvernements et les autorités sanitaires sont instamment priés de donner la priorité à l’intégration de l’hygiène des mains dans les stratégies nationales de prévention et de lutte anti-infectieuse, et de veiller à ce que tous les établissements de soins disposent de modes opératoires normalisées en la matière.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène des mains, l’OMS met à disposition diverses ressources, notamment des lignes directrices, des affiches et des visuels numériques destinés à promouvoir cette pratique essentielle. L'Organisation propose également un cadre d'auto-évaluation de l'hygiène des mains pour évaluer les pratiques d'hygiène des mains dans les établissements de santé.
En collaborant avec les parties prenantes et les partenaires pour promouvoir l’hygiène des mains, nous pouvons contribuer à prévenir la propagation des infections, y compris celles causées par des pathogènes résistants aux antimicrobiens.
 
	    
	  	   
  
  
  
  
  
  
      