Chaque année, près de 400 000 personnes sont nouvellement infectées par le virus de l’hépatite C dans la Région de la Méditerranée orientale. Plus des deux-tiers d’entre elles développeront une hépatite C chronique, qui est l’une des causes principales du cancer du foie. Actuellement, près de 16 millions de personnes vivent avec une hépatite C chronique dans notre Région.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’hépatite, 28 juillet 2016, l’OMS demande à ce que le nouveau traitement antiviral à action directe capable de guérir l’hépatite C soit rendu accessible à chaque personne vivant avec une hépatite C chronique. Cependant, le prix de ce traitement à base de médicaments issus de la nouvelle génération peut atteindre 84 000 dollars US, ce qui est inabordable tant pour les particuliers que pour les gouvernements.
Les personnes qui vivent avec l’hépatite C et celles qui ont un risque de la contracter, y compris les prestataires de soins de santé et leurs défenseurs dans la société civile, doivent jouer un rôle actif auprès de leurs gouvernements pour renforcer la demande de traitement. C’est en collaborant et en prenant l’initiative de demander le traitement que leurs droits au à ce traitement qui permet de sauver des vies, ne pourront plus être ignorés.
Les antiviraux à action directe sont de nouveaux médicaments qui permettent de guérir l’hépatite C. Ils changent la donne dans le traitement de l’hépatite C et la lutte contre cette maladie car :
- ils se prennent par voie orale
- ils ont moins d’effets secondaires
- un traitement peut être terminé dans un délai de 12 à 16 semaines
- ils permettent de guérir plus de 95 % des cas.
Auparavant, le traitement disponible pour l’hépatite C nécessitait des injections sur une longue période, avait une efficacité limitée, causait des effets secondaires graves tout en coûtant très cher.
