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Premier cas de variole du singe notifié dans la Région OMS de la Méditerranée orientale

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24 mai 2022, Le Caire (Égypte) – Le premier cas de variole du singe a été signalé dans la Région de la Méditerranée orientale par le ministère de la Santé et de la Prévention des Émirats arabes unis, alors que les pays continuent d’accroître leurs capacités de détection et de riposte pour cette maladie virale. Le patient est pris en charge actuellement et d’autres cas suspects sont en cours d’investigation.

Au 23 mai, 131 cas confirmés ont été notifiés par 18 pays appartenant à différentes Régions de l’OMS, et 106 cas suspects supplémentaires étaient en cours d’investigation. Les cas confirmés proviennent de pays non endémiques qui ne signalent habituellement pas de flambée de cas de variole du singe. Aucun décès associé n’a été signalé à ce jour.

« D’autres cas suspects sont actuellement signalés dans notre Région, mais pas encore confirmés. En prévision de cas confirmés supplémentaires dans la Région, l’OMS invite instamment les pays à notifier les cas correspondant à la définition de cas de l’OMS et à partager les informations sur les cas notifiés en temps opportun. Nous nous engageons à fournir des informations aux ministères de la santé, aux agents de santé, aux communautés et aux populations pour les informer au sujet de la variole du signe et leur expliquer comment se protéger eux-mêmes et protéger leurs proches », a déclaré le Dr Ahmed Al-Mandhari, Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale.

Avec l’évolution rapide de la situation, le Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale collabore étroitement avec les pays pour intensifier les plans de préparation et de riposte à la variole du singe. Le Bureau régional poursuit cette étroite collaboration avec tous les pays pour s’assurer que les cas potentiels sont rapidement identifiés, testés et pris en charge.

Actuellement, le Bureau régional s’efforce de rationaliser l’appui aux laboratoires au niveau national dans tous les pays tout en renforçant les tests de rt-PCR, la surveillance, les enquêtes sur les cas et la recherche des contacts.

Dans le cadre de cette approche globale, le Bureau régional fournira également aux ministères de la santé de la Région une liste de centres collaborateurs pour l’expédition et l’analyse des échantillons tout en maintenant un approvisionnement suffisant en réactifs et en kits de dépistage en laboratoire.

Récemment, l’OMS a publié des orientations provisoires à l’intention des pays pour renforcer la surveillance, l’investigation des cas, la recherche des contacts et le traitement afin de rompre les chaînes de transmission et de mettre fin à cette flambée épidémique.

À propos de la variole du singe

La variole du singe est une maladie causée par l’orthopoxvirus simien. C’est une zoonose virale qui peut se propager de l’animal à l’homme, mais aussi entre personnes par contact étroit. Les symptômes de la variole du singe incluent généralement une éruption ou des lésions cutanées, de la fièvre, des céphalées intenses, des douleurs musculaires, des lombalgies, une baisse d’énergie et un gonflement des ganglions lymphatiques.

Les sujets atteints de la variole du singe sont contagieux  pendant la période durant laquelle ils présentent des symptômes. Tout le monde peut contracter la variole du singe par contact physique étroit avec une personne présentant des symptômes. L’éruption cutanée, les liquides biologiques (tels que le pus ou le sang provenant des lésions cutanées) et les croûtes sont particulièrement infectieux. Les vêtements, la literie, les serviettes ou des objets tels que les ustensiles de cuisine et la vaisselle qui ont été contaminés par le virus lors du contact avec une personne infectée peuvent également infecter d'autres personnes.

Les ulcères, lésions ou plaies dans la bouche peuvent également être infectieux, ce qui signifie que le virus peut se propager par la salive. Les personnes qui ont une interaction étroite avec une personne infectieuse, notamment les agents de santé, les membres du foyer et les partenaires sexuels, sont donc plus exposées au risque d’infection. Le virus peut également se transmettre d’une femme enceinte au fœtus, ou à un enfant pendant ou après la naissance par contact peau contre peau. On ne sait pas encore si les personnes qui ne présentent pas de symptômes peuvent propager la maladie.

Pour plus de renseignements, veuillez vous adresser à :

Muneera Al-Mahdli
Chargée de communication sur les situations d’urgence, Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale 
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Liens connexes :

Monkeypox Q and A
Aide-mémoire sur l’orthopoxvirose simienne (variole du singe)
Bulletins d'information sur les flambées épidémiques