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Mise en œuvre des réformes gestionnaires de l’OMS PDF Imprimer

Situation en 2012

En 2012, il était clair que l’une des priorités pour réformer l’action de l’OMS dans la Région consistait à renforcer les procédures de gestion ainsi que l’efficacité et la transparence des actions administratives. Les crises humanitaires dans la Région nécessitent également une gestion et une gouvernance régionales des plus efficaces et efficientes afin d’assurer l’aide et le soutien les plus adaptés pour les millions de personnes dans le besoin. Les buts sous-jacents des réformes sont d’élaborer et de mettre en place des plans conduisant à des actions définies et concrètes avec des résultats de santé publique mesurables et un cadre de redevabilité précis. La gouvernance et les processus gestionnaires et administratifs font actuellement l’objet d’une simplification considérable, les priorités ont été redéfinies et réduites en nombres pour ne garder que celles ayant des attentes réalistes concernant des résultats tangibles.

Progrès 2012-2016

Programmes et définition des priorités

À l’échelle régionale et nationale, des orientations stratégiques ont été fixées dans cinq domaines stratégiques décrits dans ce rapport : le renforcement des systèmes de santé en vue de la couverture universelle ; la santé de la mère et de l’enfant ; les maladies non transmissibles ; la sécurité sanitaire et les maladies transmissibles ; et la préparation aux situations d’urgence et l’organisation de la riposte. Ces priorités reflètent les besoins régionaux et sont également conformes aux priorités approuvées par l’Assemblée mondiale de la Santé au titre du Douzième Programme général de Travail pour 2014-2019.

Soutenue par le Comité régional et travaillant en étroite collaboration avec les autorités sanitaires nationales de haut niveau, la Région a été la première a mettre en œuvre le processus de planification ascendante qui a commencé avec le programme pour 2014-2015, mettant l’accent sur un ensemble de domaines programmatiques et de prestations réalistes afin d’obtenir davantage de résultats tangibles et de mieux correspondre aux besoins à l’échelle des pays. Poursuivant ce but précis, la Région a augmenté de façon régulière son budget alloué au programme de pays pendant plusieurs années de suite. En comparaison avec l’exercice 2014-2015, le budget programme approuvé pour 2016-2017 inclut une augmentation de 36 % pour les bureaux de pays, alors que l’augmentation pour le Bureau régional n’est que de 7 %. L’intention était d’augmenter l’impact du soutien de l’OMS aux pays ainsi que d’éviter la fragmentation expérimentée ces dernières années. La réussite enregistrée par la Région en termes de planification pour 2014-2015 a été utilisée pour guider les processus de planification dans le reste de l’Organisation pour 2016-2017.

Gouvernance

Sur la base des orientations données par les États Membres, les réformes se sont concentrées sur l’harmonisation des processus de gouvernance, le renforcement de la supervision, des prises de décisions stratégiques plus importantes de la part des organes directeurs, et un engagement plus soutenu auprès des parties prenantes. Les réformes s’attachent également à la nécessité d’améliorer le lien entre les comités régionaux et les organes directeurs mondiaux, et entre les États Membres et le Directeur régional.

Un nombre d’actions et d’initiatives ont été entreprises depuis 2012 afin de renforcer le processus de gouvernance. Des réunions de haut niveau pour les représentants des États Membres et les missions permanentes à Genève ont été instituées préalablement à chaque réunion majeure des organes directeurs de l’OMS (Assemblée mondiale de la Santé, Conseil exécutif), soutenues par de courtes séances d’information en temps opportun pour les représentants. Ces réunions ont réuni de nombreux participants et ont contribué à renforcer l’engagement des États Membres dans le travail des organes directeurs, ainsi qu’à fournir des orientations utiles aux nouveaux délégués et représentants. Le Règlement intérieur du Comité régional a été révisé de façon à assurer sa conformité avec les bonnes pratiques de l’Organisation, et une session préliminaire d’une journée a été mise en place pour permettre la conduite de discussions moins formelles portant sur les questions actuelles et à venir soulevées dans le programme d’action sanitaire régional.

L’ordre du jour du Comité régional a lui aussi été simplifié avec l’établissement de points d’ordre du jour sur les priorités stratégiques clés du renforcement des systèmes de santé, la sécurité sanitaire et les maladies non transmissibles, et des mises à jour annuelles sur la santé maternelle et infantile, la préparation aux situations d’urgence et l’organisation de la riposte. Des efforts concertés ont également été menés pour réduire le nombre de résolutions que les États Membres doivent mettre en œuvre de façon pratique. Le Comité régional a décidé de retirer 79 résolutions qui devaient être appliquées, de les remplacer ou bien de les supprimer, et d’introduire un mécanisme de redevabilité pour suivre les résolutions actives et rendre compte régulièrement de leur mise en œuvre.

Un comité consultatif technique a été mis sur pied pour fournir des conseils au Directeur régional sur les questions liées au renforcement de la coopération technique au sein des États Membres de la Région et entre eux, tout en offrant un soutien pour l’évaluation des programmes et une assistance dans la mobilisation de ressources.

Gestion

La réforme gestionnaire avait pour objectif une meilleure utilisation et une distribution plus efficace en domaines de priorités des ressources limitées, afin que la Région se concentre davantage sur les besoins immenses des pays en assurant une efficacité, une transparence et une redevabilité plus grandes. Les capacités au niveau des pays ont été renforcées et des formations et un soutien supplémentaires ont été offerts aux équipes de pays. L’accent a surtout été mis sur les capacités techniques et gestionnaires au moyen d’une sélection appropriée de représentants de l’OMS, afin d’assurer le soutien efficace à l’échelle des pays, et sur l’examen et la révision des structures de bureaux de pays dans certains pays. Des processus similaires ont été adoptés au niveau régional. Les structures internes ont été réexaminées et révisées, et les programmes ont été simplifiés et relocalisés en fonction des besoins afin d’obtenir l’efficacité la plus optimale.

Les mesures gestionnaires, associées au processus de réforme en rapport avec la mobilité et de la rotation des équipes, la gestion des performances et la planification et la gestion des ressources humaines ont été renforcées par la promotion d’une culture favorisant la redevabilité. La redevabilité et les contrôles ont continué de constituer le cœur des efforts d’amélioration, l’accent étant mis sur les cinq domaines concernés par la vérification de la conformité qui ont été mentionnés à plusieurs reprises au cours d’observations issues des audits internes et externes les années passées : la coopération financière directe, la mise en œuvre directe, les bons d’achat d’avance, les inventaires de stocks et les arrangements contractuels avec les personnes qui ne sont pas membres du personnel. Ces domaines sont à présent suivis de près tout au long de l’année au moyen de tableaux de conformité mensuels.

D’autres réformes gestionnaires incluaient les points suivants : l’assignation de rôles bien définis en matière de vérification de la conformité et de contrôle des risques ; un suivi amélioré de la vérification de la conformité et des performances et l’établissement de rapports au moyen de tableaux de bord dédiés ; des pactes de responsabilisation avec les responsables de centres budgétaires et les agents administratifs liés aux mécanismes de gestion des performances ; des questionnaires d’auto-évaluation pour les responsables à l’appui des énoncés de gestion sur le contrôle interne ; des initiatives de renforcement des capacités telles que des programmes de formation pour les centres budgétaires, des forums spécialisés en vérification de la conformité, et d’autres initiatives de sensibilisation incluant des activités de renforcement des capacités conjointes avec les États Membres.

Un progrès mesurable a été obtenu concernant la redevabilité et le contrôle interne. Par exemple, le nombre de rapports en suspens sur la coopération financière directe a été réduit de 500 à une soixantaine entre 2014 et la mi-mai 2016. Un projet de réforme spécifique s’est attaqué aux usages non conformes des accords de services spéciaux comme méthode de contractualisation ; et l’ensemble des recommandations des audits sur les rapports en souffrance émanant d’audits internes et externes avaient été traitées à la mi-mai 2016, ce qui est sans précédent, avec des recommandations de nouveaux audits traitées avant leur date d’exigibilité.

Orientations futures

L’engagement de l’OMS à mener des réformes dans la Région est total. Des progrès notables ont été réalisés à ce jour, mais il reste beaucoup à faire pour améliorer les performances de l’OMS et le soutien aux États Membres, sur la base de l’efficacité, de la redevabilité et de la transparence. Les bureaux de pays ont fait l’objet d’une attention particulière, et tandis que des progrès positifs ont été effectués dans de nombreux pays, l’OMS prévoit d’étendre sa présence à d’autres. La réforme planifiée dans le programme des situations d’urgence de l’OMS devrait avoir un impact notable au sein de la Région, au vu de l’ampleur de la situation, et a de grandes chances d’apporter des bénéfices concrets.

Le soutien du Comité régional a été inestimable entre 2012 et 2016, à la fois dans son rôle d’orientation du travail de l’OMS dans la Région et au regard de sa volonté de soutenir le changement. L’appropriation du travail de l’OMS par les États Membres demeure cruciale pour continuer à mener des réformes.

 
Early childhood development PDF Imprimer

Investing in early childhood development is an emerging area of concern in global public health. Evidence has shown that early years of life determine and influence health, well-being, behaviour and cognitive functions of people. Early detection and intervention for children with disabilities significantly improves their chances for lifelong inclusion, well-being and productivity and early childhood years provide an important window of opportunity to build a strong foundation. Unfortunately, not all children are able to reach their full potential, mainly due to nutritional problems and structural factors related to poverty, education and other social determinants of health.

The health system provides an excellent platform for early childhood development interventions. It offers multiple points for interaction during the early years of life which could be good opportunities to foster interventions for early childhood development. In addition, the health system has the potential to universally reach children and their families and already there is an adequate level of trust on health care providers.

WHO in the Eastern Mediterranean Region advocates for scaling up of all the evidence-based, cost-effective interventions of early childhood development within existing child health programmes and platforms. It also calls for integration of early childhood development activities in all strategic plans for reproductive, maternal, newborn, child and adolescent health plans for the post-2015 era. Guidelines on “care for development” have been incorporated in the IMCI guidelines.

Country examples of psychosocial development aspects of child care included in the IMCI guidelines include the guidelines developed in Morocco, Oman, Syrian Arab Republic and Tunisia. 

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Advancing Early Childhood Development: from Science to Scale

 
Aperçu de la Journée mondiale du sida 2016 PDF Imprimer

Chaque année, le 1er décembre, la Journée mondiale du sida est célébrée dans le monde entier. Elle est devenue une des journées internationales dédiées à la santé les plus reconnues et elle représente une occasion unique de sensibiliser le grand public, de commémorer la mémoire ceux qui ont perdu la vie, et de célébrer des victoires telles que l'augmentation de l'accès aux services de traitement et de prévention.

Cette année le thème de la campagne dans la Région de la Méditerranée orientale est « la dignité avant tout ».

La Constitution de l'Organisation mondiale de la Santé entérine le droit de chaque être humain à atteindre le plus haut niveau de santé possible comme droit fondamental.

La protection et la promotion des droits de l’homme liés au VIH/sida relèvent de la responsabilité et des obligations de chaque pays, tel que défini dans les traités internationaux. Selon le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH ou ceux que l'on pense infectés par ce virus constitue une violation évidente des droits de la personne. La stigmatisation et la discrimination représentent une menace significative face aux droits fondamentaux de la personne. Malheureusement, les personnes vivant avec le VIH sont confrontées à de nombreuses formes de stigmatisation et de discrimination lorsqu’elles consultent dans les établissements de santé – l’endroit même où elles devraient pouvoir trouver un soutien en première ligne. Ces comportements constituent une violation des droits fondamentaux de la personne et de l'éthique professionnelle.

Ils ont d'autres impacts négatifs car ils créent des obstacles dans la lutte contre l'épidémie de VIH et contribuent à empêcher les personnes vivant avec le VIH d’adopter des comportements préventifs et d’accéder aux soins et aux traitements qui sont tellement nécessaires.

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World AIDS day 2016 - animated GIF for social media

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Two Lebanese boys

Adolescence is one of the most rapid and formative phases of human development, it includes distinctive physical, cognitive, social, emotional and sexual development.

Adolescent health and development is an integral part of the "Global Strategy for Women’s, Children’s and Adolescents’ Health (2016–2030)" and addressing the health of this group is central to the success of the Sustainable Development Goals.

Adolescents make up around a fifth of the population of the Region. The adolescent mortality rate in WHO's Eastern Mediterranean Region is the second highest after WHO's African Region. 

According to WHO 2020 global health estimates the top 5 causes of mortality among adolescent males aged 10–14 years in the Region are: diarrhoeal diseases, road injuries, lower respiratory infections, congenital anomalies and drowning, and the top causes of mortality among 15–19 years are: road injury, interpersonal violence, diarrhoeal diseases and tuberculosis.

The top 5 causes of deaths among adolescent females aged 10–14 years are nearly the same as for males yet in older age groups (15–19 years) maternal causes are the leading cause of death followed by tuberculosis, diarrhoeal diseases, road injury and self-harm.

Maternal mortality is a critical cause of female adolescent deaths in the Region. Maternal mortality among 15–19-year-old girls is high in low-to-middle income countries at 8.5 deaths per 100 000 live births in 2019. Adolescents have high rates of unplanned pregnancy, which can lead to a range of adverse physical, social and economic outcomes. Globally, an estimated 15% of young women give birth before age 18. Complications in pregnancy and childbirth were a leading cause of death among adolescent girls in developing countries in 2015, causing 10.1 deaths per 100 000.

The top 5 leading causes of adolescent disability-adjusted life years (DALYs) lost are collective violence and legal intervention, iron-deficiency anaemia, road injury, depressive disorders and childhood behavioural disorder.

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Global Accelerated Action for the Health of Adolescents (AA-HA!): guidance to support country implementation

19% 

19% of the population in the Eatern Mediterranean region are adolescentsof the Region's population are adolescents

Injuries 

Injuries are the leading cause of mortality among adolescent boys in the Regionare the among leading causes of mortality among adolescent boys in the Region

Among 15–19 year-old girls

Adolescent girls in the Region die mainly due to maternal causescomplications during pregnancy and childbirth are among the leading causes of death

 
Essential newborn care PDF Imprimer

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Essential newborn care course

The Essential Newborn Care Course aims to ensure health workers have the skills and knowledge to provide appropriate care at the most vulnerable period in a baby’s life. Health workers are taught to use WHO’s Pregnancy, Childbirth, Postpartum and Newborn Care: A guide for essential practice  – and particularly the sections concerned with newborn care – that provides up-to-date evidence-based information and management of babies with a range of needs in the initial newborn period.

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Pregnancy, childbirth, postpartum and newborn care: A guide for essential practice (3rd edition)

Pregnancy, childbirth, postpartum and newborn care: a guide for essential practice (3rd edition) (PCPNC), has been updated to include recommendations from recently approved WHO guidelines relevant to maternal and perinatal health. These include pre-eclampsia & eclampsia; postpartum haemorrhage; postnatal care for the mother and baby; newborn resuscitation; prevention of mother-to- child transmission of HIV; HIV and infant feeding; malaria in pregnancy, interventions to improve preterm birth outcomes, tobacco use and second-hand exposure in pregnancy, post-partum depression, post-partum family planning and post abortion care.

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WHO recommendations on newborn health

This compilation of WHO recommendations on newborn health produced by all related departments are the ones that have been approved by the Guidelines Review Committee of WHO. These series of recommendations are those responding to the “what” questions i.e. what health interventions a newborn should receive and when s/he should receive them.

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