Les cibles nationales et mondiales de la lutte antituberculeuse peuvent être atteintes en adoptant une approche globale mixte public/privé pour combattre et soigner cette maladie

L’expérience accumulée montre que les programmes nationaux de lutte antituberculeuse sous l'autorité des ministères de la santé ne doivent pas être les seuls à mettre en oeuvre la lutte et les soins contre la tuberculose.

En effet, de nombreux patients présentant des symptômes évocateurs de la tuberculose, et notamment les plus pauvres, sollicitent et reçoivent des soins de la part de divers prestataires n’appartenant pas au réseau de services du programme national de lutte antituberculeuse.

Il s’agit notamment d’autres services de santé tels que ceux fournis par les hôpitaux universitaires, les centres spécialisés, les hôpitaux publics généraux, les organisations d’assurance sociale, l’armée, les compagnies ferroviaires, les mines, les dispensaires et les hôpitaux privés, les organisations non gouvernementales, les laboratoires privés, les pharmacies et les guérisseurs traditionnels.

Les programmes nationaux de lutte antituberculeuse doivent collaborer avec une grande variété d’institutions, d’entités et d’individus pour s’assurer que les malades tuberculeux qu’ils desservent reçoivent des soins appropriés, en conformité avec les normes mondiales de soins pour la tuberculose.

Les partenariats public-privé sont donc une composante essentielle des stratégies de lutte antituberculeuse.

Ils représentent une approche collective pour impliquer tous les prestataires de soins des secteurs public et privé, y compris les prestataires de soins relevant de ministères autres que celui de la santé, qui ont affaire à des malades tuberculeux dans le cadre des activités de lutte antituberculeuse.

Faire participer tous les prestataires de soins