Message from the Regional Director |
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Ladies and Gentlemen,
On the 7th of April of every year we celebrate World Health Day, in our Region and all over the world. This occasion gives us an opportunity to select and highlight an important public health challenge, and to open a dialogue and debate for prevention and health promotion. The theme of World Health Day 2002 is "Move for Health". One of the major leading causes of death and disability in the world today is sedentary life. WHO estimates that 2 million deaths per year are due to lack of physical activity. This is more than those caused by tuberculosis, which is responsible for about 1.7 million deaths per year. Moreover, lack of physical activity in combination with improper diet and smoking, is responsible for the majority of premature coronary heart disease, several cancers, diabetes, high blood pressure, blood lipid disorders, osteoporosis, depression and anxiety.
It is estimated that over 60% of the world’s population is not physically active enough to gain health benefits, and this is especially true for girls and women. Most of the Eastern Mediterranean Region countries are undergoing rapid changes in lifestyle and social conditions. The cause of change can be attributed to the consequences of rapid socioeconomic changes, including urbanization and globalization of media and economy. Mortality and morbidity due to communicable diseases are decreasing and life expectancy is on the rise. At the same time, eating habits are changing. Sedentary life is becoming an unavoidable way of living in the cities. Growing access to media and communication tools has changed living and entertainment habits all over the world, and our Region is no exception. Tobacco and substance abuse are among the major social and health problems in many countries of the Region.
Overweight and obesity are growing concerns in most countries. Not all countries in the Region have nationally representative data, but existing information shows that most countries in the Region have levels of adult overweight and obesity greater than 30%. The rate of obesity in adult females approaches 40% in some countries of the Region. It is important to note that obesity and overweight is not only a problem for affluent communities. Studies show that those countries in the Region still suffering from high prevalence of malnutrition and battling with the burden of communicable diseases may face an epidemic of noncommunicable diseases in the near future. This double burden of disease, if not addressed properly, will devastate those countries.
Existing evidence strongly associates sedentary life and noncommunicable diseases with poverty, violence, lack of space, environmental pollution, inadequate access to health care services and weak cooperation between the different sectors and partners responsible. Unfortunately there is a lack of awareness about the importance of the physical activity as a preventive measure for healthy lifestyle. Political commitment and support is weak because there is insufficient data on trends, levels and determinants of physical activity in different communities. There is insufficient cooperation among the different sectors involved and in some communities, and last but not least, social and cultural beliefs in different communities may not allow everyone, regardless of age and sex, to participate in physical activities.
Ladies and Gentlemen,
Prevention and control of noncommunicable diseases starts before a person is born. We need to have a life cycle approach, starting with pregnancy, breastfeeding and child nutrition, and proceeding into old age, when healthy eating and active living are among the most important aspects of healthy aging.
Despite what has been portrayed in the global media in recent decades, we don’t need to be professional athletes or aerobics trainers to be physically active. Thirty minutes of moderate physical activity, such as walking, every day or most days of the week, is equally beneficial for our health. Even the busiest individuals can incorporate thirty minutes of physical activity into their daily routine.
Sedentary life however is not only about individual behaviour. Crowded living places, environmental pollution, lack of parks and sidewalks, and last but not least insecurity and crime contribute to this unhealthy lifestyle. Focused prevention and health promotion activities have not been on the agenda of priorities for policy-makers. The future challenge in this respect is to realize the importance of acting today for the future benefits, and to recognize prevention as an equal challenge for governments and for individuals. The different partners concerned, including the health sector, should link and harmonize their plans and activities. These partners include local government, the education, transport, sport, industry and commerce sectors, and civil society.
I hope that we will take the message of World Health Day 2002 as a starting point to include physical activity as an integral part of disease prevention and health promotion programmes, for healthier individuals and communities.
Thank you. |
Communiqué de presse |
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À l’occasion de la Journée mondiale du sida, le 1er décembre, le Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale met plein feux sur les lacunes en matière de traitement du VIH dans la Région.
La Région de la Méditerranée orientale connaît le taux de progression le plus rapide de l'épidémie de VIH dans le monde. Dans le même temps, elle a la plus faible couverture pour les services de prévention, de traitement et de soins du VIH. Selon les estimations, plus de 85 % des 561 000 personnes vivant avec le VIH dans la Région qui ont besoin du traitement antirétroviral salvateur n'en bénéficient pas.
La faible utilisation des services de dépistage du VIH et de conseil est le principal élément qui contribue à ces lacunes en matière de traitement. En particulier, les personnes qui courent le plus haut risque de contracter le VIH, c’est-à-dire les consommateurs de drogues par injection, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les travailleurs du sexe, ne bénéficient toujours pas des services de dépistage et de conseil qui sont disponibles.
Cette année, la Campagne mondiale contre le sida a pour thème mondial « Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida ». Pour réaliser cet objectif, la Région doit combler ces lacunes en matière de traitement et intensifier le dépistage du VIH et le conseil ainsi que d'autres approches préventives. Pour cette raison, la campagne régionale contre le sida en 2012 vise la promotion du dépistage du VIH et le conseil comme service essentiel pour augmenter l’accès au traitement et à la prise en charge du VIH.
Moins de 15 % de ceux qui ont besoin d’un traitement du VIH dans la Région en bénéficient dans les faits. Le fait que moins de 5 % de la population de la Région connaisse son statut sérologique pour le VIH constitue le principal obstacle. Le manque de sensibilisation, la peur de la stigmatisation et de la discrimination et l'insuffisance des services proposés poussent les gens à éviter de se faire dépister.
Dans son message à l’occasion de la Journée mondiale du sida, le Dr Ala Alwan, Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, a souligné l'importance du dépistage et du conseil. Tout commence par un test VIH. Les services de dépistage du VIH et de conseil constituent le point d'accès à la prévention, au traitement et aux soins du VIH. La connaissance du statut sérologique pour le VIH permet aux personnes qui vivent avec le virus d'avoir accès aux services de traitement et de soins. Grâce au conseil et aux nécessaires interventions qui favorisent la modification des comportements, les personnes vivant avec le VIH peuvent éviter de continuer à transmettre le virus à d'autres personnes, et les personnes séronégatives peuvent affirmer leurs choix personnels, ce qui peut les aider à continuer de mener une vie sans VIH.
Dans le monde, le nombre de personnes vivant avec le VIH s'élève à 34,2 millions de personnes. L’insistance de la campagne mondiale contre le sida sur le fait d’avoir « zéro décès lié au sida » implique une nécessité d'obtenir un accès plus important pour tous ; il s'agit d'un appel aux gouvernements à agir immédiatement et à atteindre les objectifs fixés en matière de dépenses nationales pour la santé et le VIH.
En plus de trente ans depuis l’apparition du VIH, notre compréhension du virus et de la dynamique de sa transmission s’est améliorée. De même, les informations concernant les interventions efficaces se sont accumulées, ce qui a permis d'augmenter notre capacité à prendre en charge et à soigner les personnes qui vivent avec le VIH, et de maîtriser la propagation du virus.
Ces services devraient aussi être rendus disponibles là où la poursuite de la transmission du VIH peut être contrôlée, comme par exemple dans les services de soins prénatals pour la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. En outre, le dépistage du VIH devrait être adapté en fonction des normes sociales et culturelles et il devrait systématiquement offert aux patients tuberculeux et ceux qui ont contracté des infections sexuellement transmissibles.
« J’exhorte les pays, la société civile et les partenaires techniques à permettre et améliorer l'accès au dépistage du VIH et au conseil. J’appelle les particuliers à se soumettre à un test de dépistage du VIH. Tout commence par un test VIH. Ệtre mieux informé vous permet de mieux vivre ». C’est que qu’a déclaré le Dr Ala Alwan.
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Art competition |
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Prix |
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Chaque année, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) décerne des prix à des personnalités ou organisations importantes ayant apporté une contribution majeure à la lutte antitabac et au succès de la Journée mondiale sans tabac et du thème choisi. Ces prix témoignent de la reconnaissance de l'OMS pour tout le temps et les efforts qu'elles ont consacré aux campagnes et à la lutte antitabac.
Cette année, six prix ont été remis à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac. Les lauréats sont :
Le Comité multisectoriel de lutte antitabac (Iraq)
Mme Khadijeh Fereidoun Mohasseli, Experte auprès du Secrétariat national de la lutte antitabac (République islamique d'Iran)
Dr Atef Morched Majdalani, Président du Comité de santé du Parlement libanais (Liban)
Dr Rima Nakkash, Professeur assistant, Faculté des sciences de la santé, Université américaine de Beyrouth (Liban)
L'Autorité publique de protection des consommateurs (Oman)
Dr Asad Ramlawi, Ministre adjoint aux Affaires sanitaires, Ministère de la Santé (Palestine)
Ces personnes et ces organisations sont de fervents défenseurs de la lutte antitabac et, à cet égard, ont participé activement à diverses activités au niveau national, en particulier à l'élaboration d'une législation antitabac et à la mobilisation des parties prenantes pour l'adoption et la mise en œuvre de politiques et de mesures de lutte antitabac. Elles ont joué un rôle crucial dans le suivi des différentes étapes et l'application de la règlementation en la matière. |
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